Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/O

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O.


O (M. d’), auparavant Villers, lieutenant de vaisseau, est mis auprès de M. le comte de Toulouse avec le titre de gouverneur et d’administrateur de sa maison, I, 363 ; comment il avance sa fortune ; son extérieur, son caractère, 363 ; est nommé pour être auprès de Mgr le duc de Bourgogne, II, 330 ; accompagne M. le comte de Toulouse à Toulon ; est fait chef d’escadre, III, 412 ; empêche ce prince après le combat de Malaga d’attaquer de nouveau l’amiral Rooke que la flotte a rejoint, IV, 330, 331 ; marie sa fille aînée à M. d’Epinay, 425 ; est fait lieutenant général ; se raccommode avec le ministre Pontchartrain, VI, 151 ; sa rencontre avec M. de Saint-Simon ; paroles qu’il lui adresse au sujet de la déclaration du roi en faveur des enfants de M. du Maine, VIII, 150 ; explication de ces paroles, 151 ; quels motifs il fait valoir à M. du Maine pour le porter à favoriser auprès du roi et de Mme de Maintenon le mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 225 ; obtient une pension de 6000 livres comme menin du Dauphin, X, 27 ; est nommé membre du conseil de marine, XIII, 153 ; il détourne le comte de Toulouse de suivre la fortune de M. et de Mme du Maine, XVII, 21.

O (Mme d’) est nommée dame du palais de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 351 ; son père, ambassadeur à Constantinople ; elle épouse Villers, lieutenant de vaisseau, près des ruines de Troie ; est présentée à Mme de Maintenon ; fortune des deux époux, 362 ; esprit romanesque et galant de Mme d’O : elle plaît par ses complaisances ; ses intrigues ; son manége ; son genre de vie opposé à celui de son mari, 364.

OBDAM, grand écuyer du roi Guillaume, succède au comte d’Athlone dans le commandement des troupes hollandaises, IV, 131 ; est battu par le maréchal de Boufflers, 131 ; s’embarque à Lillo et va rendre compte à la Haye de son malheur, 132.

OBRECHT, préteur royal de Strasbourg, est envoyé auprès de l’électeur palatin, II, 90.

OBSERVATOIRE de Paris ; mémoire des dépenses qu’y a faites Louis XIV jusqu’en 1690, XII, 522.

OLONE (le duc d’) épouse la fille uni que de Vertilly, maréchal de camp, XIV, 208.

OLONE (la duchesse d’) meurt de la petite vérole ; son éloge, XIV, 50.

ONATE, Velez da Guevara (le comte d’), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 458.

ORAN, est prise par les Maures ; la garnison se retire avec une capitulation honorable, VI, 180.

ORANGE (le prince d’) écrit plusieurs fois au prince de Vaudemont, son ami intime, la position désespérée où il est, I, 86 ; il lui mande qu’une main amie qui ne l’a jamais trompé l’informe de la retraite du roi ; par un second billet que sa délivrance est certaine, 89 ; il combat jusqu’à la fin de la bataille de Neerwinden, 100 ; quitte l’armée et se retire en Hollande, 105 ; investit Namur, 272 ; qui capitule, 279 ; insulte à la perte des Français, quand il apprend toutes les récompenses données à tous ceux qui ont défendu Namur, 281 ; raisons qui le déterminent à presser la conclusion de la paix de Ryswick, II, 34 ; il donne ordre à Portland de conférer avec le maréchal de Boufflers, 35. Voy. Guillaume, roi d’Angleterre.

ORANGE (la princesse d’), fille de Jacques II, meurt à Londres fort regrettée ; le roi de France, à la demande du roi Jacques, défend qu’on prenne le deuil à sa cour, I, 241.

ORCAMP (les religieux de l’abbaye d’), belle action de ces moines à l’égard de deux enfants gentilshommes, XVII, 245.

ORCEY, frère de Mme de Montchevreuil, ancien prévôt des marchands, meurt conseiller d’Etat, XI, 99.

ORDRE DU SAINT-ESPRIT ; par qui il fut créé ; cinq charges de cet ordre, IV, 147 ; ceux qui ont ces charges portent sur eux les mêmes marques que les chevaliers ; petits officiers de l’ordre ; dans les jours de cérémonie, les grands officiers sont fort distingués des chevaliers ; en quoi, 148 ; à qui la dénomination de commandeur est propre ; pourquoi les grands officiers l’affectent ; distinctions des grandes charges entre elles, 150 ; elles furent destinées à la décoration des ministres, 152 ; honneurs du Louvre ; ce qu’on entend par là ; de quand ils datent, 152 ; les grands officiers de l’ordre n’étaient pas compris dans le nombre de 100 dont l’ordre du Saint-Esprit est composé ; à quelle époque et par qui ils y furent compris, 154 ; à qui la charge de grand trésorier et celle de greffier furent-elles données d’abord ; historique à ce sujet, 155 et suiv. ; vente des grandes charges de l’ordre ; 158 ; brevets obtenus par ceux qui les vendent pour continuer à porter l’ordre, 158 et suiv ; ce qu’on entend par vétérans et par râpés de l’ordre, 160 ; usurpation des couronnes, 162, puis des statues, 163 ; prétentions de la gendarmerie sur l’ordre du Saint-Esprit, X, 164 ; prétention des fils de France de présenter au roi des sujets pour être faits chevaliers, 165 ; histoire des promotions depuis Henri III jusqu’à Louis XIV, 166 et suiv. ; plaisante anecdote sur d’Etampes lors de sa promotion, 171 ; promotions faites sous le ministère de M. le Duc dans la jeunesse de Louis XV, 171.

ORDRE TEUTONIQUE (les chevaliers de l’), chassés de Syrie par les Sarrasins, font la conquête de la Prusse ; III, 47 ; ils embrassent la doctrine de Luther et usurpent héréditairement leurs commanderies ; la Prusse est séparée en deux, 47.

ORLÉANS (le duc d’) est nommé chevalier de l’ordre de la Toison d’or par le roi d’Espagne Philippe V ; reçoit le collier des mains du roi de France, III, 192 ; fait des protestations contre une disposition seconde du testament du roi d’Espagne, 194 ; raisons qui portent ce prince aux plaisirs, 423 ; il travaille à se faire rétablir dans l’ordre de la succession d’Espagne ; envoie à cet effet l’abbé Dubois à Madrid, IV, 78 ; demande au roi la permission de faire porter le nom de duc de Chartres au fils qu’il vient d’avoir de la duchesse d’Orléans ; obtient pour ce fils la pension de premier prince du sang, de 150 000 livres, 145, 146 ; accommode une querelle entre le chevalier de Bouillon et d’Entragues, cousin germain de la Princesse de Conti, V, 144 ; est nommé pour aller commander l’armée d’Italie, 183 ; son amour pour Mlle de Sery ; il fait légitimer l’enfant qu’il a d’elle, 207 ; il lui donne la terre d’Argenton et obtient du roi qu’elle prenne le nom de Mme la comtesse d’Argenton, 208 ; sa curiosité pour voir des choses extraordinaires et savoir l’avenir ; histoire singulière et prophétique qu’il raconte à cet égard à M. de Saint-Simon, 209 et suiv. ; il part pour l’armée d’Italie, 213 ; arrive devant Turin ; fait changer toutes les dispositions du siége de cette ville faites par le duc de La Feuillade, 215 ; joint M. de Vendôme sur le Mincio ; s’applique à pénétrer l’état des affaires, 216 ; rejoint M. de Vendôme à Mantoue ; ne peut lui faire goûter les avis qu’il lui donne, 217 ; expose dans ses dépêches au roi la situation critique dans laquelle on le laisse, 218 ; propose au maréchal Marsin d’aller empêcher le passage du Tanaro aux ennemis ; ne peut l’obtenir ; comment cette proposition est justifiée par une lettre en chiffre du prince Eugène à l’empereur, 229 ; le duc se rapproche de l’armée du siége ; il fait rétablir ce que La Feuillade avait changé dans les dispositions du siége, 230 ; visite les lignes qu’il trouve mauvaises et mal gardées, 231 ; propose au maréchal Marsin de marcher au-devant de l’ennemi et de se saisir des passages de la Doire ; opposition qu’il rencontre encore, 231 ; autre proposition du duc combattue par le maréchal, 231 ; conseil de guerre assemblé ; le duc, voyant presque tous les avis contraires au sien, proteste de tous les malheurs qui pourront arriver et veut quitter l’armée à l’instant ; consent avec peine à demeurer ; mais déclare qu’il ne se mêlera plus du commandement, 233 ; écrit fortement au roi contre ce maréchal auquel il fait lire sa lettre et la laisse ; le chargeant de l’envoyer par le premier courrier, 234 ; sur un avis qu’il reçoit que le prince Eugène va passer la Doire il court chez le maréchal lui proposer de marcher à l’ennemi ; nouveau refus de Marsin, 235 ; le duc dégoûté monte à cheval, malgré lui, pour aller combattre ; comment un soldat piémontais lui fait mettre à ses pieds son juste ressentiment et le décide à secourir Marsin et La Feuillade, malgré eux ; sa belle conduite pendant la bataille de Turin ; son sang-froid ; sa présence d’esprit, il est blessé, 235 et suiv. ; il expose aux officiers généraux la nécessité de prendre le chemin de l’Italie, 238 ; reproche qu’il fait à l’un d’eux, 239 ; comment il est trompé et trahi, 239 ; il arrive à Oulx au milieu des Alpes, 240 ; tout malade et tout affaibli qu’il est, il donne des ordres pour que ses troupes soient fournies de pain ; comment ses ordres sont exécutés, 243 ; il reproche à La Feuillade et à Albergotti que leur désobéissance a été la cause de la perte de la bataille de Turin ; querelle entre eux dans la chambre même du prince ; comment elle se termine aux dépens de l’honneur de tous deux, 244 ; M. le Duc obtient des ordres pour repasser en France, 245 ; arrivé à Grenoble, il apprend que Mmes d’Argenton et de Nancré sont venues pour le voir ; il leur fait dire qu’il ne les verra point, 252 ; les voit en secret pendant cinq ou six jours et les renvoie, 252 ; revient à Versailles, y est très-bien accueilli, 253 ; est envoyé pour commander en Espagne avec l’autorité absolue, 348, 349 ; s’arrête à Bayonne pour voir la reine douairière d’Espagne, accepte le fauteuil qu’elle lui présente ; usage du fauteuil en Espagne devant le roi et la reine ; à qui il est réservé ; origine de cet usage, 395 et suiv. ; pour quoi la reine douairière le présente au duc d’Orléans, 396 ; comment ce prince est reçu en Espagne et traité à Madrid, 398 ; joint le duc de Berwick après la bataille d’Almanza ; lui témoigne son regret de n’avoir pu arriver plus tôt, 406 ; témoignage honorable qu’il rend du caractère du maréchal, 407 ; sa réponse au duc de Saint-Simon qui lui a proposé des moyens de cueillir de grands fruits de la victoire d’Almanza, 408 ; sa conduite au siége de Lerida le fait aimer de toute l’armée, 409 ; il prend la ville d’assaut, 409 ; force le château à capituler, 410 ; revient à Versailles ; accueil qu’il y reçoit, VI, 154 ; n’ose donner à l’abbé Dubois la charge de secrétaire de ses commandements ; pourquoi, 180 ; il s’arrête plus longtemps à Madrid qu’il n’a cru, pourquoi, faux bruits répandus contre lui par M. le Duc et Mme la Duchesse, 301 ; soins qu’il se donne pour l’armée ; santé qu’il porte dans un repas à Mme de Maintenon et à la princesse des Ursins ; scandale qu’elle cause, 301 ; prend le camp de Ginestar, fait enlever Falcete et autres postes ; investit Tortose, 303 ; surmonte les plus grandes difficultés ; force la place à capituler ; resserre le comte de Staremberg, 304 ; retourne à Madrid, après la fin de la campagne, 433 ; revient à la cour où il est bien reçu, 447 ; combat la résolution prise de rappeler les troupes d’Espagne, VII, 285 ; par quoi le duc s’était fait beaucoup de tort dans l’esprit de tout le monde et surtout dans l’esprit du roi, 299 ; sa conduite en Espagne à l’égard de la princesse des Ursins, 300 ; il accueille ouvertement les plaintes qu’on fait contre elle sans en faire usage, 301 ; ses anciennes liaisons avec Stanhope, général de l’armée anglaise en Espagne, facilitent sa correspondance avec lui dans ce pays, 301 ; sa réponse à Mme des Ursins en présence du roi et de la reine sur les plaintes qu’elle lui fait d’avoir remis en grâce plusieurs mécontents, 302 ; montre à Louis XIV trop peu d’empressement de retourner en Espagne ; en est blâmé par M. de Saint-Simon, 303 ; explique au roi comment il s’est conduit avec Mme des Ursins et témoigne son étonnement des plaintes qu’elle a faites de lui, 304 ; le roi lui dit qu’il est plus à propos qu’il ne retourne pas en Espagne, 305 ; lui dit ensuite d’en faire revenir ses équipages et d’envoyer quelqu’un de sensé qui soit porteur de ses protestations, à tout événement, 306 ; le prince dépêche un nommé Flotte, 306 ; tient secret l’avis que lui donne le maréchal Besons de l’aventure arrivée à Flotte ; sa réponse au roi quand Sa Majesté lui en parle, 309 ; bruits odieux répandus contre le duc à l’occasion de cette aventure, 310 ; la grossesse et l’accouchement heureux de la duchesse d’Orléans font tomber ces bruits, 311 ; M. d’Orléans fait à M. de Saint-Simon l’aveu que plusieurs grands d’Espagne lui avaient proposé de monter sur le trône où Philippe V ne pouvait se soutenir ; conseil que lui donne Saint-Simon à cette occasion, 312 et suiv. ; clameurs universelles contre le prince, 315 ; il est menacé d’une instruction juridique et criminelle ; sentiments divers des ministres à ce sujet, 316 ; son entretien avec le roi, 318 ; triste état où il se trouve à la cour, 440 ; son entretien avec le duc de Saint-Simon, dans lequel celui-ci lui fait entendre qu’il doit renoncer à Mme d’Argenton ; son embarras, son agitation, VIII, 1 et suiv. ; il consent à faire venir le maréchal de Besons, 5 ; autre entretien avec Saint-Simon et Besons sur le même sujet ; débats ; agitation du prince, 9 et suiv. ; comment il est ébranlé par la force de leurs raisons ; ses préventions contre la duchesse d’Orléans combattues par Saint-Simon ; état du prince à la fin de l’entretien, 20 et suiv. ; nouvel entretien avec les mêmes ; le prince paraît moins résolu qu’avant la première conversation ; il veut voir Mme d’Argenton avant de s’en séparer ; comment il est attaqué tour à tour par ses deux interlocuteurs ; il se décide enfin à voir Mme de Maintenon, et lui envoie demander une audience pour le lendemain, 25 et suiv. ; il apprend à Saint-Simon une étrange particularité de Mme de Maintenon, 40 ; le serment que Saint-Simon lui fait à cet égard le rassure, 41 : autre entretien avec les mêmes ; état d’abattement et de douleur du prince ; il leur apprend qu’il a vu le roi, et leur donne des détails sur les deux audiences de la journée ; ses sanglots, ses larmes, 44 et suiv. ; avantages qu’il assure à Mme d’Argenton en la congédiant, 51 ; il promet à Besons qu’il verra la duchesse d’Orléans dans la journée et lui dira sa rupture, 52 ; sa colère et son désespoir en apprenant qu’on refuse à Mme d’Argenton la liberté de se retirer à Gomerfontaine ; M. de Saint-Simon parvient enfin à le calmer ; il écrit à Mme de Maintenon, 69 ; réponse satisfaisante que lui fait le roi, 70 ; il songe à faire le maréchal de Besons gouverneur du duc de Chartres, 79, en parle au roi, mais trop tard, 83 ; est également surpris et mortifié de se voir trompé dans son espérance, 84 ; reproche avec vivacité à la duchesse d’Orléans sa conduite à l’égard de Mademoiselle par rapport à son mariage avec le duc de Berry, 139 ; conduite timide qu’il tient lui-même dans l’affaire de ce mariage, 239 à 249 (voy. aussi l’art, Saint-Simon) ; le roi lui dit qu’il est résolu à faire le mariage de Mademoiselle avec M. le duc de Berry, 271 ; il demande au roi avec une sorte de hardiesse ce qu’il fait de d’Antin qui est toujours dans ses cabinets et qui est si bien avec Monseigneur, s’il ne se sert pas de lui pour faire entendre raison à ce prince ; réponse du roi, 279 et suiv. ; il apprend de Sa Majesté que Monseigneur a donné son consentement au mariage, et reçoit la permission d’annoncer cette bonne nouvelle à Madame et à Mme la duchesse d’Orléans ; comment il exprime au roi sa joie et sa reconnaissance, 281 ; il va avec Mme la duchesse d’Orléans chez Monseigneur après que le roi et ce prince et son fils ont fait la demande de Mademoiselle à Madame ; avec quelle allégresse ils sont reçus, 285 ; ils vont chez Mme la Duchesse lui faire part du mariage ; aigreur et sécheresse avec lesquelles ils sont reçus, 286 ; embarras du prince pour faire part du mariage de sa fille au roi d’Espagne ; il consulte le roi, 331 ; il suit l’usage à cet égard et ne reçoit point de réponse ; le roi et la reine d’Espagne récrivent à la duchesse d’Orléans seulement, 332 ; sur la demande du roi, M. le duc d’Orléans fait venir de Chelles ses deux filles pour assister au mariage de Mademoiselle ; pourquoi, 333 ; Mile de Chartres porte la mante de la fiancée, et les deux fils de M. du Maine signent pour la première fois au contrat de mariage, 333 ; sentiments et larmes de M. le duc d’Orléans à la mort de Monseigneur, IX, 119 ; sa faiblesse pour la duchesse de Berry ; bruits odieux qui courent dans le monde sur son amitié pour elle, 391 ; il en est averti par M. de Saint-Simon, l’en remercie et va de suite le conter à sa fille, 392 et suiv. ; ses excuses à M. de Saint-Simon : ils se raccommodent ensemble, 494 ; M d’Orléans se rembarque dans la débauche et l’impiété ; lui et sa fille ridiculisent les mœurs et la religion, souvent en présence de M. le duc de Berry, 394, comment il se rapproche de M. le Dauphin, 398 et suiv. : le bruit se répand en France et dans toute l’Europe qu’il a empoisonné M. le Dauphin et Mme la Dauphine ; par qui ce bruit est propagé, X, 140 ; raisons qui prouvent l’intérêt que ce prince avait à la conservation de M. le Dauphin ; ses liaisons avec lui ; sur quoi elles étaient appuyées, 145 et suiv. : comparaison des raisons contraires que M. du Maine avait à la mort du Dauphin, 148 ; insultes du peuple faites au duc d’Orléans lors des obsèques du Dauphin, 151 ; il suit le conseil que lui donne le marquis d’Effiat, va trouver le roi, se plaint des bruits répandus contre lui, demande justice et offre de se constituer à la Bastille : réponse du roi, 154 ; ce que ce prince aurait dû faire pour imposer silence à la cabale qui voulait le perdre, 156 ; abandon où il se trouve à Marly et à Versailles, 160 ; l’emprisonnement d’un cordelier arrêté en Poitou sert de prétexte pour renouveler les horreurs publiées contre M. d’Orléans, 196 ; comment il supporte ce nouvel orage ; il est instruit par le lieutenant de police que rien dans cette affaire ne le regarde et ne peut l’inquiéter, 197 ; il approuve, malgré les réflexions de M. de Saint-Simon, le dessein conçu par Mme la duchesse d’Orléans, de marier une de ses filles à M. le prince de Conti, X, 41 ; le roi lui défend d’y penser, 45 ; douleur de M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans à la mort du duc de Berry, XI, 90 ; le duc devient encore l’objet de la calomnie, 91 ; ses craintes à l’égard de sa fille Mme la duchesse de Berry ; il prie le roi de le dispenser de mener le corps du duc de Berry à Saint-Denis, 92 ; sa conduite prudente lors de l’édit enregistré concernant la remise du testament du roi au parlement, 182 ; son indisposition subite, 251 ; il est saigné, 252 ; se rétablit bientôt, 254 ; sur la lettre du roi d’Espagne au roi son grand-père par la quelle ce prince témoigne le désir de se réconcilier avec M. le duc d’Orléans, celui-ci, de concert avec le roi son oncle, écrit au roi d’Espagne et en reçoit la réponse la plus honnête ; donne une gratification et une pension à Flotte et à Renaut remis en liberté, XII, 38 ; prie le roi de défendre à la princesse des Ursins de se trouver là où Mme la duchesse de Berry, Madame, M. le duc et Mme la du chesse d’Orléans pourraient se rencontrer, fait défense à toute sa maison et même aux personnes qui lui sont attachées de la voir, 42 ; fait part à M. de Saint-Simon de sa résolution de s’opposer au lit de justice à l’enregistrement de la constitution, 83 ; portrait de ce prince, 93 ; son éloquence ; ses connaissances vastes : sa prodigieuse mémoire ; sa perspicacité ; sa justesse d’esprit, 93 ; sa modestie concernant la valeur ; son faible de se croire ressembler en tout à Henri IV, 94 ; sa facilité à pardonner, son indulgence pour ses ennemis ; reproche que lui en fait M. de Saint-Simon ; sa colère dans cette occasion, 96 : refrain du pont Neuf à sa louange ; ce qu’il pensait de la liberté d’Angleterre, 97 ; son peu d’ambition de régner et de gouverner : son désir et ses talents pour commander les armées, 98 ; ses divers gouverneurs, 101 ; ce qu’il devient entre les mains de l’abbé Dubois ; pourquoi il se laissa entraîner à la débauche et à la mauvaise compagnie, 102 ; sa facilité lui fait adopter toutes les mauvaises maximes de son précepteur et gâte en lui les plus belles dispositions, 105 : ses étranges et scandaleuses orgies, 106 ; son indiscrétion ; sa maxime de brouiller tout le monde, 106 ; son goût pour la chimie, pour la peinture et pour les tableaux, 108 ; un petit conte de Madame peint M. le duc d’Orléans ; sa timidité excessive, 108 ; ses manquements de paroles ; sa défiance, 109 ; anecdote concernant un faux marquis de Ruffec, qui prouve jusqu’où allait cette défiance, 110 et suiv. ; ses efforts pour ne pas croire en Dieu ; ses efforts pour voir le diable, 113 ; il se pique d’impiété et veut y surpasser les plus hardis, 114 ; anecdote sur la messe de minuit, 114 ; son goût pour la musique ; il compose celle d’un petit opéra, 115 ; l’ennui le mène souvent à Paris faire des soupers et des parties de débauche, 125 ; son amitié et son respect pour sa mère, Madame ; son ouverture et sa confiance pour elle étaient médiocres ; pourquoi, 133 ; embarras où il se trouve souvent avec Mme la duchesse d’Orléans au sujet de M. du Maine, 134 et suiv. ; situation des principaux personnages de la cour à l’égard de ce prince, 148 et suiv. ; situation des ministres, 151 ; du P. Tellier, 152 ; ses entretiens sur les projets qui lui sont présentés pour la régence, 169 (voy. Saint-Simon) ; il paraît n’être plus déterminé à assembler les états généraux ; mollit aussi à l’égard du parlement pour la régence, 307 ; n’ose suivre le conseil que lui donne M. de Saint-Simon de s’amuser aux dépens de M. du Maine à la revue de la gendarmerie que le roi a chargé ce prince de faire à sa place, 325 ; assiste à cette revue ; comment il s’y conduit ; tout le public se montre pour lui, 326 ; à la mort du roi, il renouvelle à M. de Saint-Simon les paroles qu’il lui a déjà données, XIII, 108 ; mande chez lui plusieurs ducs ; leur fait un discours pour les engager à ne rien innover le lendemain au parle ment, concernant l’affaire du bonnet, leur promettant de leur faire rendre justice quand les affaires publiques seront réglées, 108 : autorise M. de Saint-Simon à protester au nom de tous les ducs contre les usurpations dont ils se plaignent et à l’interpeller lui-même au parlement sur la promesse solennelle qu’il leur a faite, 111 ; se rend au parlement pour y entendre la lecture du testament et du codicille du feu roi, 116 ; parle contre les dispositions du testament et fait valoir ses droits à la régence, 119 ; le testament est cassé en sa faveur, 120 ; il s’élève contre les dispositions du codicille ; altercation entre lui et M. du Maine, 120 et suiv. ; la séance du parlement est suspendue et ensuite reprise, 124 et suiv. ; M. d’Orléans parle de nouveau contre le codicille qui est abrogé, 126 et suiv. ; M. d’Orléans proclamé régent fait un remercîment court, poli et majestueux à la compagnie ; déclare ses intentions sur la forme d’administration qu’il veut suivre, 128 ; se rend à Versailles ; va voir sa mère Madame ; lui promet qu’il n’emploiera l’abbé Dubois en rien, 126 et suiv. ; tient deux conseils avec les ministres du feu roi, 131 ; va voir Mme de Maintenon à Saint-Cyr ; l’assure qu’elle continuera de toucher la pension que le roi lui donnait ; lui promet toute sa protection pour Saint-Cyr, 132 ; conduit le jeune roi à Vincennes, 134 ; souffre de nouvelles usurpations, 135 ; rend à la liberté les exilés et les prisonniers, excepté ceux qui étaient arrêtés pour crime réel ou affaires d’Etat, 135 ; anecdote sur la Bastille, 136 ; M. d’Orléans fait entrer au conseil M. du Maine et le comte de Toulouse, 136 ; forme les conseils d’administration, 141 ; supprime sept intendants des finances, 148 ; formation du conseil de régence, 158 ; M. d’Orléans y fait entrer le maréchal Besons, l’ancien ministre Torcy, 158 et suiv. ; quels avantages il fait à ce dernier pour se l’attacher, 160 ; l’ancien évêque de Troyes, 162 ; noms des membres du conseil de régence, 164 ; comment M. d’Orléans vit avec les principaux membres du conseil, 168 : où se tiennent les divers conseils d’administration ; appointements des membres du conseil de régence et des membres des conseils d’administration, 168 ; règlement concernant les rapports de ces conseils avec celui de régence ; droits de préséance au conseil de régence, 168 : prétentions élevées par les conseillers d’État de robe contre les conseillers d’État d’épée ; détails à ce sujet ; faiblesse du régent, 170 et suiv. ; comment elles se terminent ; aventures plaisantes, 175 et suiv. ; assiste quelquefois au conseil de guerre ; travaille particulièrement aux finances et aux affaires étrangères ; premier conseil de régence ; ce qui y est réglé, 187 ; autre règlement concernant les placets à l’ordinaire, 189 ; le régent règle la cassette et la garde-robe du roi, 192 ; son irrésolution dans l’affaire entre le grand écuyer et le premier écuyer, au sujet de la dépouille de la petite écurie, 214 et suiv. ; il prononce au conseil de régence en faveur du premier écuyer, 221 ; autorise le grand écuyer à faire ses protestations, 226 ; sa politique machiavélique, 235 ; ses ménagements pour le parlement, 236 ; comment il évite de tenir la parole qu’il avait solennellement donnée aux ducs de leur faire rendre justice pour l’affaire du bonnet ; sa faiblesse ; ses motifs de défiance, 242 et suiv. ; comment il est la dupe de conseillers traîtres et perfides, 247 ; fait don au duc de Brancas de 20000 livres de rente sur les juifs de Metz, 259 ; ordonne à Pontchartrain de donner la démission de sa charge de secrétaire d’État qu’il fait passer à son fils Maurepas ; détails à ce sujet, 260 et suiv. ; refuse obstinément la demande que lui fait M. de Saint-Simon de donner la charge de capitaine des gardes au comte de Roucy ; pourquoi, 272 ; l’accorde au duc de Lorges, beau-frère de M. de Saint Simon, 273 ; mande le comte de Roucy au Palais-Royal et lui reproche sa conduite injuste envers M. de Saint-Simon, 278 ; ses entrevues avec l’ambassadeur Stairs, 285 ; devenu régent, il lui donne une longue audience sur les alarmes du roi Georges son maître, 286 ; lui promet de faire arrêter le prétendant, comme Stairs le lui a demandé ; charge Contades de cette commission avec l’ordre secret de le laisser échapper, 290 ; ignore tant qu’il peut le lâche complot de l’ambassadeur Stairs, 295 ; empêche M. de Richelieu et le comte de Bavière de se battre en duel, 305 : réforme les troupes, 307 ; chasse les PP. Tellier et Doucin, 307 ; il se laisse gagner par Canillac et achète pour le duc de Chartres son fils le gouvernement du Dauphiné de La Feuillade ; se réconcilie avec ce dernier et le nomme ambassadeur à Rome, 313 et suiv. ; établit un nouveau conseil de commerce, 328 ; permet à M. le Duc et à M. du Maine d’entrer au conseil de guerre, 329 ; accident qui lui arrive au jeu de paume ; il commence à faire faire des payements, 348 ; sur la demande de Villeroy il fait payer à Desmarets 100 000 écus que le feu roi lui avait promis, 349 ; sa faiblesse pour Mme la duchesse de Berry ; sa complaisance, sa soumission, sa crainte pour elle, 355 ; ordre de ses journées, 356 ; ses heures d’audience ; ses amusements ; ses soupers avec ses roués, 356 ; temps infini perdu en famille ou en débauches, 358 ; sa discrétion avec ses roués, 359 ; il goûte la proposition que lui fait M. de Saint-Simon d’aller passer les jours de la semaine sainte à Villers-Cotterets, 360 ; ses roués le font changer de résolution, 361 ; il fait ses Pâques à Saint-Eustache, 362 ; comment il est conduit par Noailles, Canillac et l’abbé Dubois à lier pour toujours ses intérêts à ceux du roi d’Angleterre, 368 et suiv. ; ce prince n’a jamais désiré la couronne, 372 et suiv. ; il fait lui-même justice à l’électeur palatin pour lui ôter l’occasion de recourir à l’empereur et tout prétexte à Sa Majesté Impériale à l’égard des électeurs de Cologne et de Bavière, 385 ; le régent a beau voir clair dans la conduite de l’ambassadeur Stairs et de ses maîtres, il ne peut se déprendre de son faible pour l’Angleterre, 408 ; Dubois, Noailles et Canillac renversent sans cesse auprès de lui tout ce que M. de Saint-Simon dit et démontre à ce prince, 409 ; il achète 600 000 livres pour le chevalier d’Orléans la charge de général des galères au maréchal de Tessé ; fait donner par le roi au comte de Charolois une pension de 60 000 livres ; fait revenir une troupe de comédiens italiens, 424, sa faiblesse envers le parlement ; par qui elle est entretenue, 428 ; il goûte tellement le projet de banque que Law lui présente qu’il veut qu’il ait lieu, 429 ; fait entendre sa volonté aux membres du conseil de régence, 431 ; en parle à M. de Saint Simon qui le combat, 431 ; le fait adopter au conseil de régence et enregistrer au parlement, 4s3 ; est tenté de rappeler les huguenots, XIV, 1 ; en est détourné par M. de Saint-Simon, 4 ; donne une longue audience au premier président et aux députés du parlement sur les remontrances contre l’édit portant rétablissement des charges de surintendant de bâtiments et de grand maître des postes, 18 ; déclare qu’il ira avec toute sa maison à la procession de l’Assomption, 18 ; sur l’avis que lui donne le parlement qu’il ne peut lui céder, et que par respect il prendra la droite et lui laissera la gauche à la procession, le régent s’abstient d’y aller, 26 ; il fait donner une pension de 6000 livres au jeune président de Maisons ; donne un beau régiment de dragons à Rion, amant de la duchesse de Berry, 27 ; convertit la pension du jeune président de Maisons en pension dite de Pontoise ; accorde la même faveur au président d’Aligre ; ce qu’on entend par pensions de Pontoise, 27 ; donne communication au duc du Maine d’une requête signée des princes du sang contre les bâtards, 35 ; il ménage avec le roi d’Angleterre la restitution de Gibraltar à l’Espagne, 55 ; moyen adopté pour en informer le roi d’Espagne, 56 ; son indifférence absolue pour la succession à la couronne, 97 ; comment il se moque de la chambre de justice et du parlement dans l’affaire de Pomereu agent secret du lieutenant de police, 99 ; accorde à d’Effiat l’entrée au conseil de régence, et les honneurs du Louvre leur vie durant à Dangeau et à la comtesse de Mailly qui lui avaient toujours été contraires, 100, 101 ; ce qu’on entend par les honneurs du Louvre, 101 et suiv. ; le régent accorde des grâces sans distinction d’amis et d’ennemis. 113 ; il en fait une étrange et préjudiciable à l’état, au comte de Hanau, premier prince de l’empire, 113 ; son étrange apathie dans le procès des princes du sang et des légitimés, 120 : il écrit au roi d’Espagne pour se plaindre de la manière dont Louville a été renvoyé, et de la conduite d’Albéroni ; à qui cette lettre est renvoyée, 127 ; réponse du roi d’Espagne écrite sous la dictée d’Albéroni, 130 ; le traité entre la France et l’Angleterre, est signé secrètement à la Haye, 186 ; sur la de mande du roi d’Espagne, le régent envoie le collier de l’ordre au prince des Asturies ; tient un chapitre à cette occasion ; singularités qu’on y remarque, 163 et suiv. ; embarras du régent pour faire adopter au conseil de régence le traité conclu entre la France et l’Angleterre, 187 ; comment ce traité y est adopté, 189 ; le régent y fait aussi adopter la proscription des jacobites, 191 ; donne au prince de Rohan 400 000 livres de brevet de retenue sur son gouvernement de Champagne et à son fils la survivance de sa charge de capitaine des gendarmes, faveurs qu’il n’avait pas demandées, 193 ; donne pour plus de 60 000 écus de pierreries à la duchesse de Ventadour qui ne lui en témoigne aucune reconnaissance, 193 ; donne la survivance de grand fauconnier au fils de Desmarets âgé de 7 ans, grâce que personne ne lui avait demandée ; pourquoi le régent l’a faite, 193 ; il fait une défense générale d’aller faire la guerre en Hongrie, 211 ; il défend les jeux de la bassette et du pharaon, 286 ; défend au bailli de Mesmes toutes assemblées de chevaliers de Malte à moins que ce ne soit pour affaires de leur ordre, 299 ; refuse de recevoir le mémoire de la noblesse contre les ducs, 299 ; rend un arrêt au conseil de régence qui ordonne aux princes du sang et aux bâtards de remettre entre les mains du roi les mémoires respectifs faits et à faire sur leur affaire, 317 ; autre arrêt qui fait défense expresse à tous nobles du royaume de signer la prétendue requête de la noblesse contre les ducs, 319 ; six commissaires sont nommés par le conseil de régence pour examiner les mémoires des princes du sang et des bâtards, 333 ; édit rendu sur cette affaire ; le régent le modère le plus qu’il peut, 343 ; nomme un comité pour entendre et discuter les projets de M. de Noailles sur les finances, 410 ; achète le diamant appelé le Régent, 417 ; averti de la prochaine arrivée du czar en France, il envoie les équipages du roi pour aller l’attendre à Dunkerque, 424 ; nomme le maréchal Tessé pour accompagner ce prince, 425 ; envoie le marquis de Nesle à Calais pour le recevoir, 425 ; va voir le czar, 428 ; il n’oublie rien pour calmer les troubles du nord ; dispose le roi d’Angleterre à relâcher le comte de Gyllembourg, ambassadeur de Suède à Londres, XV, 20 ; à la sollicitution du maréchal de Villeroy, il donne entrée au conseil de régence au maréchal de Tallard, 36, 37 ; accorde aux conseillers du grand conseil de faire souche de noblesse ; les exempte des lods et vente des terres et maisons relevant du roi, 40 ; au moyen de quel mezzo termine, il assiste à la procession du 15 août, 42 ; étonnement dans le public ; discours semés à ce sujet, 43 ; résolutions prises par le comité des finances assemblé chez M. le duc d’Orléans, 57 ; faiblesse de ce prince à l’égard du parlement touchant l’enregistrement de l’édit sur les finances, 57, 58 ; il envoie en Bretagne quatre lettres de cachet pour ordonner à quatre gentilshommes de cette province de venir rendre compte de leur conduite, 231, embarrassé des entraves continuelles que le chancelier et le duc de Noailles mettent aux opérations de Law, il fait un dernier effort pour les rapprocher, 238 ; conférence qu’il a avec eux à la Roquette ; quel en est le résultat, 239 ; ses bonnes intentions pour le soulagement du peuple et la levée des tailles sont entièrement trompées, 243 ; comment il est dupe du premier président et de d’Effiat, 245 ; sa crainte du parlement ; par qui elle est entretenue et nourrie, 248 ; son entretien avec Saint Simon sur cette compagnie ; colère singulière contre lui, 259 et suiv. ; après avoir entendu les remontrances du parlement il fait répandre un grand nombre de copies de lettres patentes enregistrées au parlement en présence de Louis XIII, lesquelles réduisent cette compagnie aux termes de son devoir et de son institution de simple cour de justice, 251 ; ses sujets de mécontentement contre le chancelier et le duc de Noailles ; il en entretient souvent Saint-Simon 252 et suiv. ; il le consulte pour savoir à qui il donnera les finances et les sceaux, 257 ; déclare d’Argenson garde des sceaux et président des finances, 261 ; accorde une place dans le conseil de régence au duc de Noailles, 260 ; retombe dans sa faiblesse naturelle ; accorde de nouvelles faveurs au duc de Noailles, 265 ; mène au conseil de régence puis au conseil de guerre M. le duc de Chartres son fils, 267, 268 ; donne audience aux députés du parlement, 268 ; pressé par Madame, il a la faiblesse d’accorder an duc de Lorraine un agrandissement en Champagne et le traitement d’Altesse Royale ; mais embarrassé pour l’exécution, il charge Saint-Contest de faire le rapport de cette double affaire au conseil de régence, 280 et suiv. ; elle y est adoptée sans contradiction, 286 ; M. le duc d’Orléans se divertit un jour aux dépens de Saint-Simon, 288 et suiv. ; il fait de lui à M. le duc de Chartres un pompeux éloge, 291 ; sa conduite avec ses maîtresses, 293 ; il accorde aux présidents des conseils l’entrée au conseil de régence ; paye à Rion le régiment de Berry cavalerie, qu’il lui change ensuite pour les dragons-Dauphin ; accorde 10000 livres de pension à Maupertuis, ancien capitaine des mousquetaires ; et des survivances aux fils d’Heudicourt et de La Chaise, 307 ; il déclare au conseil de régence qu’il faut pourvoir à la dureté de la cour de Rome et fait nommer un bureau pour aviser au moyen de faire sacrer les évêques nommés et se passer de bulles, 334 ; accorde à la vieille duchesse de Portsmouth 8000 livres d’augmentation de pension, 344 ; grande faveur pécuniaire qu’il fait à M. le prince de Conti, 345 ; ses manéges avec l’ambassadeur Cellamare qui veut l’entraîner dans la guerre de l’Espagne contre l’empereur, 384 ; les ministres de l’empereur et du roi d’Angleterre pour le faire entrer dans leurs vues essayent de l’alarmer, 387 et suiv. ; plaintes des ministres d’Angleterre contre la conduite et la politique du régent, 417 et suiv. ; ce prince travaille à servir et à lier étroitement le roi de Prusse, 429 et suiv. ; duplicité des ministres anglais à son égard, XVI, 28 ; pourquoi ils le pressent de conclure sans perdre de temps, 29 ; le régent fait proposer au roi d’Angleterre de conserver à l’Espagne la possession de la Sardaigne, 37 ; à la demande de l’empereur, il consent qu’on mette des garnisons dans les places des États de Toscane et de Parme ; propose des troupes anglaises, 84 ; puis des troupes suisses pour ôter toute ombre de soupçon, 84 ; embarras où il se trouve relativement à l’édit sur la monnaie ; espérances diverses qu’en conçoivent les ministres étrangers, 123 ; accueil favorable qu’il fait au comte Stanhope, 129 ; il offre à Provane, envoyé de Sicile, de parier que la flotte d’Espagne fait voile vers la Sicile et qu’elle débarquera sur les côtes de cette ile ; il ajoute qu’on soupçonne son maître d’être d’intelligence avec le roi d’Espagne ; lui dit sur quel fondement et à quelle condition il signera lui-même la quadruple alliance, 159 ; ses discours contradictoires à l’envoyé de Sicile augmentent l’incertitude de cet agent sur l’état des négociations, 171 ; il ordonne au maréchal d’Huxelles de signer le traité d’alliance ou de se démettre, 173 ; comment il amuse le prince de Cellamare et le tient dans l’incertitude sur l’état de la négociation, 198 ; il déclare que si le roi d’Espagne ne retire ses troupes de la Sicile, il ne pourra refuser l’effet de sa garantie, 201 ; offre à Provane, envoyé de Sicile, ses secours pour le roi son maître, mais se moque en particulier du roi de Sicile, 203 ; par quels moyens il cherche à assurer le repos de l’Europe, 212 et suiv. ; tient un lit de justice et recouvre son autorité, 236 ; ses réponses au parlement concernant l’édit des monnaies, 233 et suiv. 5 gagne au conseil de régence une cause sur les apanages laquelle intéressait lui et Mme la duchesse d’Orléans, 286 ; rend au roi les 5000 livres par mois qui lui avaient été retranchées, 287 ; il consent enfin à la profession de Mademoiselle sa fille, laquelle a lieu à l’abbaye de Chelles, 288 ; sa réponse laconique aux gens du roi envoyés par le parlement, 290 ; bruits d’un lit de justice ; sur quoi ils étaient fondés ; la lecture des Mémoires de la Fronde devient à la mode, 291 ; espérances des factieux favorisées par les circonstances et par la léthargie du régent, 292 ; par qui ce prince est éclairé sur le danger qu’il court, 294 ; il consulte M. de Saint-Simon, 295 ; il ordonne au duc de La Force et à Fagon, conseiller d’État, de se trouver avec Law chez M. de Saint Simon pour aviser ensemble à ce qu’il fallait faire, 297 ; sa conférence tête à tête avec M. de Saint-Simon, 302 ; il se rend aux raisons qu’il lui donne pour ne pas frapper M. du Maine et le premier président en même temps que le parlement, 304 et suiv. ; le garde des sceaux, La Vrillière et l’abbé Dubois interviennent dans la conférence, 306 ; M. le Duc y est présenté par le Régent, 307 ; ce prince donne ordre à Saint-Simon d’aller chez Fontanieu tout faire préparer pour le lit de justice, 307 ; nouvel entretien avec M. de Saint-Simon, concernant les prétentions de M. le Duc ; 333 ; résolution prise à l’égard de M. de Charolois, 5 ; il propose au conseil de régence de casser les arrêts du parlement, 341 ; son entretien avec M. de Saint-Simon sur les prétentions de M. le Duc, 344 et 353 ; sa conversation avec M. le comte de Toulouse, 355 ; il le rassure sur ses craintes, 356 ; il approuve tout ce qui a été convenu entre M. le Duc et M. de Saint-Simon, 388 ; est pris de la fièvre la veille du lit de justice ; sa conférence avec M. le Duc, M. de Saint-Simon et Millain sur les mesures à prendre pour le lendemain, 404 et suiv. ; le régent pendant la nuit donne ses ordres aux chefs des différentes compagnies de la maison du roi, 421 ; il se rend aux Tuileries pour tenir le lit de justice, 418 (voy. Lit de justice) ; il exige de M. de Saint-Simon qu’il aille à Saint-Cloud rendre compte à Mme la duchesse d’Orléans de ce qui s’est passé au lit de justice, XVII, 4 et suiv. ; sécurité du régent à l’égard des avis que lui fait donner Mme d’Alègre par M. de Saint-Simon, 31 ; sa réponse au parlement qui lui envoie demander la liberté de ses trois membres exilés, 40 ; il supprime les députations diocésaines qui s’assemblaient en Bretagne, 41 ; sa faiblesse à l’égard de Montaran, trésorier de Bretagne, 42 ; il envoie à chacun des chefs des conseils d’administration une lettre du roi pour les remercier ; nomme l’abbé Dubois secrétaire d’État des affaires étrangères et Le Blanc secrétaire d’État de la guerre, 46 ; son étrange faiblesse à l’égard de Mme du Maine ; comment il récompense les membres des conseils sup primés, 201 ; il accorde la liberté de revenir aux deux conseillers du parlement exilés, mais la refuse au président Blamont, 56 ; accorde diverses grâces pécuniaires, 60 ; sa conversation avec M. de Saint-Simon dans sa petite loge de l’Opéra sur les subsides secrets à donner à l’Angleterre contre l’Espagne, 63 et suiv. ; autre conversation avec le même au Palais-Royal sur la rupture prochaine avec l’Espagne, 67 ; obsédé par l’abbé Dubois, il refuse pendant huit jours de voir M. de Saint-Simon ; le mande enfin quand la rupture est déclarée, 71 ; sa conduite et sa réserve dans l’affaire de la conspiration de Cellamare, 78 ; il annonce au conseil de régence la découverte de cette conspiration et les mesures qu’il a prises contre l’ambassadeur, 83 ; son discours à ce sujet, 83 ; son entretien avec M. le Duc et M. de Saint-Simon sur M. et Mme du Maine, principaux complices de Cellamare ; résolution prise de les arrêter séparément ; choix du lieu de leur détention, 91 ; M. le duc d’Orléans fait adopter au conseil de régence le manifeste contre l’Espagne, 120 ; méprise une prétendue lettre du roi d’Espagne et une fausse déclaration du roi catholique fabriquées à Paris et très-offensantes pour sa personne, 121 ; il exige que M. de Saint-Simon lui apporte les Philippiques de Lagrange, 141 ; impression profonde que lui en cause la lecture, 141, 142 ; il donne à l’abbé Dubois l’abbaye de Bourgueil, 10000 livres de pension au vicomte de Beaume et 20000 au duc de Tresmes, 148 ; sa conversation avec M. de Saint-Simon qui lui fait en vain de vives représentations sur la politique de l’abbé Dubois et sur sa faiblesse inconcevable pour M. du Maine, 159 et suiv. ; sa conduite dans la maladie de Mme la duchesse de Berry à qui le curé de Saint-Sulpice refuse de donner les sacrements, si Rion et Mme de Mouchy ne sont renvoyés du Luxembourg, 178 et suiv. ; le régent fait ériger des officiers de l’ordre de Saint-Louis presque à l’instar de celui de Saint-Esprit, avec des appointements et des marques, moyennant finances, 190 ; règlements à ce sujet, 191 ; il fait diminuer les espèces, élargir le quai du vieux Louvre et accommoder la place du Palais-Royal avec une fontaine et un réservoir, 194 ; est embarrassé pendant quelques jours du succès de l’expédition au port du Passage, 196 ; pour différer la déclaration du mariage de Mme la duchesse de Berry avec Rion, il donne ordre à celui-ci de partir sur-le-champ pour l’armée ; scènes avec sa fille à ce sujet, 205 ; refuse Chilly que d’Effiat lui a donné par son testament et le rend à sa famille ; son indifférence sur sa mort, 207 ; il accorde plusieurs pensions militaires, 211 ; et la noblesse aux officiers de la cour des nmonnaies ; donne 10000 écus au chevalier de Bouillon, 217 ; l’état de la duchesse de Berry lui fait rapprocher ses visites qu’il avait éloignées, 222 ; sa colère contre Mme de Mouchy qui a reçu le baguier de la princesse ; il se fait rendre ce baguier, 227 ; il charge M. de Saint-Simon de tout ce qui doit se faire auprès de la duchesse de Berry, après sa mort, 229 ; sa douleur pendant l’agonie de cette princesse et à sa mort, 230 et suiv. ; il conserve à Mme de Saint-Simon ses appointements, 233 ; ainsi aux autres dames de la duchesse, 233 ; rend à Dumont le gouvernement de Meudon, 234 ; conserve leurs logements au Luxembourg aux officiers de la duchesse, 236 ; donne la Muette au roi, 243 ; accorde à Lautrec un brevet de 150 000 livres de retenue sur sa lieutenance générale de Guyenne ; fait payer toutes les pensions, arriéré et courant, 243 ; fait une grande augmentation de troupes ; achète de La Feuillade le gouvernement du Dauphiné pour M. le duc de Chartres, 244 ; cet arrangement lui coûte près d’un million, 244 ; son entretien avec M. de Saint-Simon sur le projet de rembourser toutes les charges de juscice avec le papier de Law, 253 ; comment il y renonce, 254 et suiv, ; il conclut et déclare le mariage de Mlle de Valois avec le fils aîné du duc de Modène, 264 ; se fait appeler mon oncle par le roi, 285 ; paye avec les billets de Law 4 millions à l’électeur de Bavière et 3 millions au roi de Suède ; fait donner 80000 livres à Meuse ; 800000 livres à Mme de Châteauthiers, 289 ; fait une large distribution des actions du Mississipi à tous les officiers généraux et particuliers employés à la guerre contre l’Espagne ; diminue les espèces ; en ordonne une refonte générale, 290 ; ses profusions, 303 et suiv. ; sa colère en apprenant que Mailly est nommé cardinal ; il lui envoie défendre de porter la calotte rouge, 331 et suiv. ; il consent ensuite à ce qu’il la reçoive des mains du roi ; intrigue de cette affaire, 344 et suiv. ; sa joie de la chute d’Albéroni à laquelle il a contribué ; il envoie le chevalier de Marcien aux derniers confins de la frontière pour y attendre Albéroni et l’accompagner jusqu’au moment de son embarquement en Provence pour l’Italie, 355 ; pourquoi le régent se fait aimer du roi, 360 et suiv. ; dans sa résolution de chasser le maréchal de Villeroy, il offre à M. de Saint Simon la place de gouverneur du roi, 365 ; entretien à ce sujet, 365 et suiv. ; il accorde une foule de grâces pécuniaires, 384 ; donne audience au premier président de Mesmes, après la détention de M. et de Mme du Maine ; reçoit froidement ses protestations d’attachement et de fidélité et lui montre ensuite une lettre signée de lui et qui confond M. de Mes mes, 405 et suiv. ; veut lui faire faire son procès, 407 ; comment et par qui il en est détourné, 407 ; pressé par M. de Saint-Simon de ne point aller au sacre de l’abbé Dubois, il lui donne sa parole qn’il n’ira pas, 426 et suiv. ; Mme de Parabère lui fait promettre qu’il ira ; dialogue curieux entre eux, 429 ; le régent se rend au sacre, 430 ; dépenses qu’il fait pour cette cérémonie, 432, 433 ; il donne au nouvel archevêque un diamant de grand prix pour lui servir d’anneau, 533 ; refuse aux parents du comte de Horn, qui a tué un agioteur dans la rue Quincampoix de lui faire grâce de la vie, 445 ; promet à M. de Saint-Simon qu’il lui évitera le supplice d6 la roue, 447 ; pressé par Law et l’abbé Dubois, il le laisse périr sur la roue, 448 ; nouvelles pensions prodiguées par le régent, 458 ; il réduit à deux pour cent toutes les rentes ; sa réponse courte et sèche aux remontrances du parlement, 460 et suiv. ; donne à la nouvelle duchesse d’Albret une pension de 10 000 livres ; la survivance du gouvernement de Franche-Comté au duc de Tallard, et celle de sous-gouverneur du roi au fils aîné de Saumery, XVIII, 3 ; il refuse de voir Law amené par le duc de La Force, après l’arrêt du conseil d’État rendu contre les actions du Mississipi et les billets de banque ; le voit le lendemain amené par Sassenage, 7 ; travaille souvent avec lui et le mène dans sa petite loge de l’Opéra, 8 ; il révoque l’arrêt du conseil d’État et l’envoie dire au parlement, 9 ; veut donner les sceaux à M. de Saint-Simon, 10 ; les rend à M. d’Aguesseau, 18 ; à la suite d’une conférence sur les finances, il rend un édit portant création de rentes sur l’hôtel de ville à deux et demi pour cent, lequel est enregistré au parlement, 22 ; contre la promesse qu’il vient de faire à M. de Saint-Simon, il ôte la place de prévôt des marchands à M. de Trudaine, 26 ; rend un arrêt du conseil portant défense d’avoir des pierreries, d’en garder chez soi ni d’en vendre qu’aux étrangers ; cet arrêt devient inutile, quoiqu’il paraisse donner l’exemple, 31 ; présente et fait passer au conseil de régence un projet d’édit qui accorde le monopole du commerce à la compagnie des Indes, 33 ; foule à la banque ; tumulte au Palais Royal ; mesures prises par le régent pour assurer la tranquillité de Paris, 34 ; petit conseil tenu au Palais-Royal ; la translation du parlement y est résolue, 40 ; étranges libéralités du régent, 44 ; le parlement refusant d’enregistrer la constitution Unigenitus, il va en grande pompe au grand conseil où elle est enregistrée avec quelque peine ; le public se moque de cet enregistrement, 49 et suiv. ; il négocie avec le premier président auquel il donne encore beaucoup d’argent pour le rappel du parlement ; obtient de cette compagnie l’enregistrement de la bulle Unigenitus, 76 ; conseil de régence tenu après le départ de Law, dans lequel le régent avoue qu’il a laissé répandre dans le public pour 600 millions de billets de banque contre les défenses si expresses de les multiplier davantage ; détails curieux sur cette séance ; débats entre M. le Duc et le régent ; opinions émises ; réflexion, 87 et suiv. ; le régent veut de nouveau ôter au maréchal de Villeroy la place de gouverneur du roi ; pourquoi, 101 ; vive impression que produit sur lui le discours de M. de Saint Simon contre l’abbé Dubois, 114 ; il veut chasser cet abbé, 326 ; singuliers reproches qu’il fait à M. de Saint-Simon, 116 ; il lui avoue que c’est l’abbé Dubois qui les lui a suggérés, 125 ; défend à ce dernier de lui jamais parler contre M. de Saint-Simon, 125 ; il donne ordre à Torcy d’écrire à Rome pour le chapeau de l’abbé Dubois, après lui avoir dit plusieurs fois en colère, et la veille même, qu’il ferait mettre cet abbé dans un cul de basse fosse, s’il pensait au chapeau, 127 ; sa faiblesse honteuse dans l’affaire du duc de La Force, 131 ; sa joie en apprenant la mort du pape Clément XI ; quelle en est la cause, 142 ; sa conduite sage et réservée pendant la maladie du roi, 183 ; il presse inutilement M. de Fréjus d’accepter l’archevêché de Reims que le roi lui offre, 196 ; mesures prises entre le régent, le cardinal Dubois et M. de Saint-Simon pour déclarer au roi son mariage avec l’infante et le lui faire approuver, 215 ; M. le duc d’Orléans déclare ce mariage au conseil de régence, après que le roi présent l’a approuvé, 219 ; les membres du conseil l’approuvent tous, 219 ; le régent déclare dix jours après au même conseil le mariage du prince des Asturies avec sa fille, 222 ; la déclaration de ces deux mariages jette dans l’abattement la cabale opposée au régent, 225 et suiv. ; étonnement du régent au récit que lui fait le cardinal Dubois de la scène violente du maréchal de Villeroy, XIX, 331 ; il consulte M. de Saint-Simon sur le parti à prendre contre le maréchal, 332 ; le lendemain il consulte de nouveau M. le Duc et M. de Saint-Simon, après avoir exposé les raisons de part et d’autre, 333 ; leur demande leur avis sur la manière dont on se défera du maréchal, 337 ; il est convenu que le maréchal sera arrêté et envoyé à Villeroy, 339, il va annoncer au roi que le maréchal est envoyé à Villeroy, 348 ; son embarras et son inquiétude de la fuite de M. de Fréjus, 349 ; informé qu’il est allé à Bâville, il va annoncer au roi qu’il va dépêcher à Bâville pour faire revenir son précepteur, 350 ; comment le régent reçoit M. de Fréjus à son retour ; il lui explique la nécessité d’avoir éloigné le maréchal, 351 ; ses deux entretiens avec M. de Saint-Simon sur la nomination d’un premier ministre, 362 et suiv. ; détails curieux sur ces deux entretiens, malgré les raisons de M. de Saint-Simon le régent est décidé à déclarer le cardinal Dubois premier ministre, 389 ; fin du conseil de régence ; M. le duc d’Orléans, son fils M. le duc de Chartres, M. le Duc, le cardinal Dubois et Morville composent le conseil d’État, 438 ; M. le duc d’Orléans averti du danger imminent du cardinal Dubois, se rend auprès de lui et parvient à le faire consentir à subir l’opération que la faculté propose, XX, 5 ; soulagement qu’il éprouve à la mort du cardinal ; il est déclaré premier ministre par le roi, 18 ; mauvais état de sa santé, 29 ; sa mort subite ; détails à ce sujet, 69 et suiv. ; les étrangers rendent plus de justice que les Français à ce prince, et le regrettent plus qu’eux, 77 ; impressions diverses que fait sa mort sur le roi, sur la cour, 78 ; dans l’Église, sur le parlement, 79 ; sur le militaire, 80 ; dans Paris et dans les provinces, 80, 81 ; ses obsèques à Saint-Cloud ; son cœur est porté au Val-de Gràce, 82.

ORLÉANS (la duchesse d’), cesse de faire les visites d’usage aux dames non titrées ; sur quels exemples elle s’autorise, IV, 1 et suiv. ; sa douleur à la mort de Mme de Montespan, V, 4 ; sa joie et sa modération en apprenant la rupture de son mari avec Mme d’Argenton, VIII, 73 ; son entretien avec M. de Saint-Simon sur ce sujet ; comment elle lui exprime sa reconnaissance d’en avoir été la première cause, 74 ; mesures qu’ils prennent tous deux pour remettre M. le duc d’Orléans dans le monde, 75 ; elle sollicite M. de Saint-Simon de prendre parti pour M. et Mme du Maine dans l’affaire de la succession de M. le Prince, 87 ; et l’engage à se rapprocher d’eux, 89 ; son orgueil extrême ; elle imagine de ſormer un état entre la couronne et les princes du sang, sous le nom d’arrière-petit-fils de France, 125 ; elle fait appeler au Palais-Royal sa fille aînée Mademoiselle, 126 ; ne veut pas que Mademoiselle signe les contrats de mariage après les femmes des princes du sang ; bruit que fait cette prétention, 127 ; comment le roi prononce dans cette affaire, 131 ; chagrin que ressent la duchesse de la décision du roi sur le rang des princesses du sang mariées ou non mariées ; sa lettre à Mme de Maintenon pour lui demander le mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 137 ; elle se retire à Saint-Cloud ; autre chagrin qu’elle éprouve et dissimule ; elle veut retenir Mademoiselle cachée plus que jamais, 137 ; fait un voyage à Paris ; y tient une cour brillante ; se montre à l’Opéra dans la petite loge faite exprès pour Mme d’Argenton ; elle résiste à la duchesse de Villeroy et à Mme la duchesse de Bourgogne, et demeure ferme à gagner Pâques sans montrer Mademoiselle, 138, sur de nouvelles instances de Mme la duchesse de Bourgogne, elle cède avec douleur ; va présenter Mademoiselle aux personnes royales et l’envoie chez les princesses du sang, 140 ; obstacles généraux et particuliers qui s’opposent au mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 214 et suiv. ; le premier de tous est la paresse naturelle de Mme la duchesse d’Orléans et l’incurie de M. le duc, son mari, 219 (pour l’affaire de ce mariage voy. l’art. Saint-Simon ;) comment Mme la duchesse d’Orléans s’était aliéné, par sa faute, Monseigneur, 260 et suiv. ; par sa présence d’esprit elle répare une faute involontaire chez Mme de Maintenon, 272 ; sa conduite à la mort de Monseigneur, IX, 117 ; sa conversation particulière avec ses affidées, 124 ; comment elle est interrompue par un gros Suisse, 125 ; ses efforts auprès de M. de Saint-Simon pour l’empêcher de rompre avec son mari ; à quelle occasion, 393 ; d’où lui vient la pensée de faire sonder, par la duchesse de Berry, Mlle de Conti sur le mariage d’une de ses filles avec M. le prince de Conti, son frère, X, 411 ; les réflexions de M. de Saint Simon contre ce projet ne l’arrêtent point, 413 ; le roi lui défend d’y penser, 416 ; est attaquée d’une maladie de langueur dont les ennemis de son mari savent profiter pour renouveler leurs calomnies, XII, 61 ; causes de cette maladie ; comment la princesse en guérit, 61 ; son extérieur, 116 ; son caractère ; elle croyait avoir fort honoré M. le duc d’Orléans en l’épousant, 116 ; sa conduite avec lui ; sa timidité extrême devant le roi, 117 ; sa manière de vivre ; ses sentiments pour ses frères, MM du Maine et de Toulouse, 118 ; ses longs efforts pour attirer du monde à sa table et chez elle, 123 ; comment elle y réussit, 124 ; ses parties à Saint Cloud et à l’Étoile, 125 ; son désir passionné pour la grandeur de M. du Maine, 134 ; par qui elle est conduite et sans cesse pressée à cet égard sur des choses qu’elle-mème souhaite avec ardeur, 135 ; sa curiosité embarrassante auprès de M. de Saint-Simon, 283 et suiv. ; son inquiétude pour ses frères à l’approche de la mort du roi ; sa prière à M. de Saint-Simon à leur sujet, 308 ; elle obtient du régent, son mari, d’avoir quatre dames pour l’accompagner ; leurs noms, XlI1, 256 ; accouche d’une fille qui devient princesse de Conti, 439 ; ses prétentions à l’occasion du mariage de Chamarel, XV. 59 ; dégoût qu’elle éprouve à cette occasion ; elle achète la maison de Bagnolet et plusieurs voisines, dont elle fait un lieu immense et délicieux, 60 ; avec quel sentiment de douleur elle reçoit à Saint-Cloud, de la bouche de M. de Saint-Simon, la nouvelle de ce qui s’est passé au lit de justice concernant M. du Maine, XVII, 9 et suiv. ; sa lettre à M. le duc d’Orléans pour lui demander la permission d’aller à Montmartre, 13 ; elle change deux fois de résolution et se décide à retourner à Paris, 15 ; voit ses deux frères au Palais-Royal ; scène entre elle, son mari et la duchesse de Berry, 17 ; elle porte son ressentiment au delà des bornes, 18 ; refuse de recevoir M. de Saint Simon et reste brouillée avec lui, 19 ; n’oublie rien pour engager M. le comte de Toulouse à suivre le sort de son frère, 25 ; s’ennuie de se tenir sous clef, rouvre ses portes et son jeu ordinaire, 38 ; elle va à l’Opéra dans la petite loge de M. le duc d’Orléans et non dans la grande loge qu’a Madame ; pourquoi, 51 ; elle refuse de recevoir la députation des états du Languedoc ; pourquoi, 247.

ORLÉANS (le chevalier d’), fils naturel de M. le duc d’Orléans et de Mme d’Argenton, demeure au Palais-Royal, après la retraite de sa mère, VIII, 70 ; est fait grand d’Espagne, XIX, 440.

ORLÉANS (Mlle d’), religieuse professe de Chelles, par ses fantaisies et son humeur oblige l’abbesse de ce couvent, sœur du maréchal de Villars, de se démettre ; celle-ci obtient 12 000 livres de pension et meurt fort regrettée chez les bénédictines de la rue du Cherche Midi ; Mlle d’Orléans, qui la remplace à Chelles, se lasse bientôt de sa place ; son caractère bizarre et inconstant, elle se démet enfin. XVII, 193 ; s’établit au couvent des bénédictines de la Madeleine de Tresnel ; y mène une vie plus édifiante et y meurt, 194 ; sa lettre à M. le duc d’Orléans, son père, sur l’abus qu’il fait des bénéfices et le choix des sujets qu’il y nomme, XX, 28.

ORMESSON, maître des requêtes, est nommé membre du conseil des finances, XIII, 148 ; puis conseiller d’État, XVIII, 134.

ORMOND (le duc d’), avec une grosse escadre essaye de surprendre Cadix ; s’établit dans l’île de Léon avec 10 000 hommes ; est forcé de se retirer, III, 433 ; est nommé pour remplacer Marlborough à l’armée de Flandre, X, 60 ; investi dans sa maison de Richemont, près de Londres, il se sauve et passe en France, XII, 87 ; s’adresse à l’ambassadeur d’Espagne pour obtenir l’assistance de Sa Majesté Catholique en faveur du prétendant, XVI, 214 ; voit dans le plus grand secret à Madrid le duc de Saint-Simon, XIX, 16 ; son caractère, 17 ; est fort considéré à Madrid et bien accueilli du roi et de la reine ; son extérieur ; ses manières ; son attachement à la religion anglicane, 58.

OROPESA (le comte d’), président du conseil de Castille, a ordre de demeurer dans son exil, III, 88, 97 ; pourquoi il y était déjà avant l’arrivée de Philippe V à Madrid, 97 ; se rend avec toute sa famille auprès de l’archiduc, V, 191 ; y meurt à Barcelone, VI, 179.

OROPESA, Portugal y Toledo (le comte), fils du précédent, grand d’Espagne ; après la mort de son père, il est fait chevalier de la Toison d’or, XVIII, 459 et suiv.

ORRY, d’abord rat de cave, devient homme d’affaires de la duchesse de Portsmouth, se fait connaître des gros financiers ; est envoyé en Espagne, pour y prendre connaissance des finances, IV, 63 ; fait sa cour à Mme des Ursins ; rapporte d’elle les plus fortes recommandations ; est renvoyé avec des commissions importantes, 63 ; est admis au conseil secret du roi composé de la reine et de la princesse des Ursins, 177 ; gouverne toutes les affaires d’Espagne avec elle, 259 ; rend un compte infidèle à M. de Puységur de l’état des subsistances des troupes françaises en Espagne, 261 ; reçoit ordre de venir rendre compte de ses mensonges et de son administration, 275 ; arrive à Paris ; le roi refuse de le voir et veut lui faire faire son procès ; pourquoi Mme de Maintenon s’y oppose, 331 ; est renvoyé en Espagne par le crédit de la princesse des Ursins, 432 ; arrive à Madrid, V, 22 ; revient à Versailles solliciter des secours ; sa conduite avec M. Angelot et le duc de Berwick ; ses hauteurs et sa dureté l’ont rendu odieux en Espagne, 201 ; le roi veut le faire pendre ; Mme de Maintenon aidée de Chamillart pare le coup ; il obtient une charge de président à mortier au parle ment de Metz ; ses deux fils, 201, 202 ; après la disgrâce de Mme des Ursins, il reçoit ordre de quitter l’Espagne où il était retourné, XII, 11 ; il part sans voir le roi et avec la malédiction publique ; est très-mal reçu à Versailles, 11 ; sa mort, XVII, 281.

ORVAL (la duchesse d’), belle-fille du célèbre duc de Sully, meurt à 90 ans, XIV, 109.

OSMOND (Mlle d’), demoiselle de Saint-Cyr, est mariée par le roi et Mme de Maintenon à M. d’Avrincourt colonel des dragons, qui est fait gouverneur d’Hesdin ; Mme la duchesse de Bourgogne pour se divertir donne la chemise à le mariée, IV, 422.

OSSONE (le duc d’), grand d’Espagne, vient saluer le roi ; veut servir à son dîner le roi d’Espagne qu’il trouve à Amboise, III, 50 ; est chargé d’aller à Tolède signifier à la reine douairière que le roi la trouve trop près des armées et de la conduire à Burgos ; comment il exécute cette commission, V, 203 ; est nommé plénipotentiaire au congrès d’Utrecht, X, 283 ; il meurt à Paris dans un âge peu avancé, XIII, 417.

OSSONE (le duc d’), auparavant comte de Pinto, frère du précédent, est nommé par l’Espagne ambassadeur à Paris pour le mariage du prince des Asturies avec la fille de M. le duc d’Orléans, XVIII, 244 ; sa naissance ; sa famille ; son caractère ; le régent lui fait porter le cordon de l’ordre en attendant qu’il puisse en être nommé chevalier, 244 ; il rencontre à Vivonne M. de Saint-Simon ; leur entretien ; quel en est le sujet, 252 et suiv. ; son arrivée à Paris ; comment il y est traité ; fêtes qu’il y reçoit et y donne ; il est conduit à l’audience du roi, 331 ; signe les articles du contrat chez le chancelier, 332, 333 ; est complimenté par la ville de Paris et en reçoit des présents, 334.

OSUNA Acuna y Tellez-Giron (le duc d’), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 397 et suiv. Voy. Ossone (le duc d’), auparavant comte de Pinto.

OTTAIANO Médicis (le prince de), de Naples, grand d’Espagne ; historique sur cette maison, XVIII, 421.

OTTOBONI (le cardinal), s’attache à la France et obtient une pension de 10 000 écus, IV, 80 ; est nommé protecteur de la couronne, VIII, 108 ; son grand état, ses richesses ; ses dépenses ; ses mœurs ; son esprit ; il demande aux Vénitiens leur consentement pour cette protection ; sur leur refus, il n’ose accepter ; sur les grandes offres du roi, il passe outre, 108 ; reçoit du roi l’abbaye de Marchiennes, X, 369 ; il écrit à Albéroni, sous prétexte de zèle pour le bien de l’Italie, pour lui proposer un commerce de lettres, XV, 379 ; son avidité et sa prodigalité, 407.

OUDETOT, brigadier, est tué au siége de Barcelone, XI, 227.

OURAGAN furieux arrivé le jour de la Chandeleur de l’année 1701 ; les désordres qu’il cause sont infinis dans tout le royaume, III, 74 ; il a été l’époque du dérangement des saisons et de la fréquence des grands vents, 74.

OVERKERKE, commandant des troupes hollandaises, bombarde Bruges, puis Namur, IV, 293 ; meurt au camp devant Lille, VI, 444 ; son extraction, son attachement au roi Guillaume, 444.

OXFORD (le comte d’), grand trésorier, se défend si puissamment à la barre du parlement qu’il se tire d’affaires contre toute espérance, XII, 87.

OYSE (le marquis d’), âgé de 33 ans, fils et frère cadet des ducs de Villars Brancas, est marié avec la fille d’André, fameux mississipien, âgée de trois ans, à condition que le mariage ne se célébrera que quand elle en aura douze ; autres conditions énormes du contrat ; la culbute de Law le fait avorter ; mais les suites de cette affaire produisent des procès, XVII, 468.