Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/S

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S.


SABLÉ, fils de Servien, surintendant des finances, meurt après avoir vendu Meudon à Louvois et avoir tout mangé, VIII, 354.

SABRAN (Mme de), fille de Mme de Foix, se marie malgré sa mère ; sa beauté ; son caractère ; elle devient maîtresse de M. le duc d’Orléans ; obtient pour son mari la charge d’un des gardes du trésor royal ; son mot au régent sur les princes et les laquais, XV, 293.

SACCADE DU VICAIRE, en Espagne ; ce que c’est que cet usage, IIl, 129.

SACHEWERELL (le docteur), fameux par ses sermons sous la reine Anne, meurt en 1721, XVIII, 129.

SACRE DE LOUIS XV, désordre qui y règne quant aux rangs et aux préséances, XIX. 407 ; les princes bâtards n’y assistent point ; le cardinal de Noailles n’y est point invité ; le prince de Rohan y fait la charge de grand maître de France au lieu de M. le Duc ; dispositions ordonnées par le cardinal Dubois pour les places des cardinaux, des archevêques et évêques, 407, 408 ; des conseillers d’État, des maîtres des requêtes, des secrétaires du roi, des pairs laïques, des trois maréchaux de France portant les honneurs, 408 ; les gens de qualité sont placés où ils peuvent ; fausseté imprimée concernant le duc Claude de Saint-Simon comme portant une des quatre pièces de l’offrande au sacre de Louis XV, 409 ; à quel dessein, 410 ; indécence nouvelle à l’égard des quatre barons otages de la sainte ampoule, 410 ; faute essentielle concernant le peuple qui doit remplir la nef de l’église de Reims au moment où le roi y est amené, 411 ; autre faute à l’égard des deux couronnes, 412 ; et de l’éjouissance des pairs, 413 ; faute ou méprise au festin royal, 414 ; nouveauté à l’égard des évêques de Soissons, d’Amiens et de Senlis, 415 ; lourde bévue pour les tables des ambassadeurs et du grand chambellan, 416 ; entreprise du cardinal de Rohan vivement et promptement réprimée par le régent, 418 ; confusion à la cérémonie de la collation de l’ordre, et à la cavalcade, 420.

SAILLANT, colonel, est mis à la Bastille pour s’être engagé avec le duc de Richelieu de livrer Bayonne à l’Espagne. 173 ; sort de prison pour aller en exil en Auvergne, 196.

SAILLANT (le comte de), lieutenant général, obtient le gouvernement de Metz, X, 264 ; sa mort ; son caractère, XX, 2.

SAILLANT (l’abbé de), sa mort ; son caractère, XIV, 170.

SAINCTOT, introducteur des ambassadeurs, fait faire à la duchesse du Lude une sottise qui lui attire la censure du roi ; II, 78 ; il en fait une autre à l’égard de la duchesse de Bourgogne, qui pense lui devenir funeste, 79 ; friponnerie du même lorsqu’il était maître des cérémonies ; comment et par qui elle fut découverte, 80 et suiv. ; il meurt subitement à 86 ans ; sa famille, X, 399, ses deux fils et sa fille, laquelle épouse le comte de La Tour, 400.

SAINT-ADON, grand joueur, capitaine aux gardes, vend sa compagnie et se retire en Flandre, V, 144 ; l’électeur de Bavière l’emploie ; il joue, perd et se tue, 144.

SAINT-AIGNAN (le duc de), conte au roi l’accouchement de l’abbesse de La Joye dans une auberge ; apprend ensuite que cette abbesse est sa fille, III, 186.

SAINT-AIGNAN (M. de), frère de M. de Beauvilliers, est blessé au combat d’Audenarde, VI, 318 ; est reçu duc au parle ment, IX, 69 ; joint la princesse de Parme à Pau et l’accompagne jusqu’à Madrid, XI, 255 ; est nommé ambassadeur en Espagne, XII, 11 ; reçoit ordre de s’expliquer avec Albéroni sur les sujets d’inquiétude de la France à l’égard d’une ligue entre l’Espagne et les États généraux, XIII, 300 ; est rappelé d’Espagne et nommé du conseil de régence, XVII, 59 ; sa situation pénible à Madrid ; il demande son audience de congé, 101 ; déclare à Albéroni que si on ne veut pas la lui accorder, il saura bien s’en passer ; comment il quitte Madrid et arrive à Saint-Jean Pied-de-Port, 102 ; vient à Bayonne, 103 ; arrive à Paris, entre au conseil de régence, 132.

SAINT-AIGNAN (l’abbé de), frère du duc de Beauvilliers, est nommé évêque de Beauvais ; malgré son frère, X, 369 ; le pape lui refuse ses bulles ; pourquoi, 370 ; au bout de 6 mois il les délivre ; caractère du jeune évêque ; ses désordres éclatants et persévérants le font dans la suite enfermer dans un monastère pour le reste de ses jours, 371 ; XV, 342.

SAINT-ALBANS (le duc de), est envoyé par le roi d’Angleterre pour complimenter le roi sur le mariage de Mgr le duc de Bourgogne, II, 94.

SAINT-ALBIN (l’abbé de), bâtard non reconnu de M. le duc d’Orléans et de la comédienne Florence, est nommé coadjuteur du prieuré de Saint-Martin des Champs, près Paris, XV, 128 ; devient ensuite archevêque de Cambrai, après la mort de M. le duc d’Orléans ; l’abbé d’Auvergne, archevêque de Vienne, lui intente un procès qu’il perd avec infamie, 128 ; soutient une thèse en Sorbonne à laquelle assiste Madame qui a beaucoup d’affection pour lui, 268, 269 ; de l’évêché de Laon il est transféré à l’archevêché de Cambrai, XX, 25.

SAINT-CHAMANT, ancien lieutenant des gardes du corps, meurt à la campagne où il s’était retiré depuis longtemps ; quelle fut la cause de sa disgrâce, XI, 62.

SAINT-CONTEST, maître des requêtes et intendant à Metz, est nommé troisième plénipotentiaire à Bade, XI, 56 ; puis intendant des frontières pour les vivres, étapes, fourrages, etc, XIII, 152 ; son caractère, 152 ; est nommé conseiller d’État ; est obligé de quitter le conseil de guerre, XIV, 110 ; est chargé par le régent de faire au conseil de régence le rapport sur les demandes que fait le duc de Lorraine, XY, 280 ; son caractère, 414 ; est nommé plénipotentiaire au congrès de Cambrai, XVIII, 82.

SAINTE-CROIX (l’abbé de), fils du premier président Molé, meurt à 90 ans ; ses bénéfices ; son amour pour la chasse et les plaisirs, X, 200.

SAlNT-HERMINE, frère de la comtesse de Mailly, maréchal de camp et inspecteur, meurt à Versailles fort regretté ; V, 332.

SAINTE-MAURE, perd sa fortune par la mort de Monseigneur, IX, 279 ; par le crédit de d’Antin, il obtient la charge de premier écuyer du duc de Berry, au préjudice du chevalier de Roye et du marquis de Lévi qui y prétendaient, X, 76 ; après le deuil de M. le duc de Berry il demande au roi la permission de conserver sa vie durant et à ses dépens les livrées de ce prince et ses armes à ses voitures ; l’obtient, XII, 65.

SAINT-ÉVREMOND, meurt en Angleterre dans une extrême vieillesse, IV, 184 ; cause de sa disgrâce ; sa retraite en Angleterre, 185 ; son amour pour Mme Mazarin l’empêche de revenir en France, où il obtient la permission de retourner ; il est estimé et recherché jusqu’à la fin de sa vie, 185.

SAINT-FRÉMONT et Besons, à la tête de la cavalerie française, culbutent dans l’Orba l’arrière-garde du comte de Staremberg, IV, 245 ; Saint-Frémont meurt fort vieux ; il s’était attaché à Mme de Maintenon ; ses talents à la guerre ; son caractère honorable, XIX, 308.

SAINT-GENIES, est arrêté et conduit à la Bastille comme complice de la conspiration de Cellamare ; sa naissance ; ses services ; son caractère, XVII, 33.

SAINT-GEORGES, archevêque de Lyon ; son éloge ; son extérieur ; sa mort, XI, 99.

SAINT-GEORGES (le chevalier de), voy. Jacques III.

SAINT-GÉRAN (le comte de), connu par un procès célèbre sur son état ; reçoit une furieuse blessure au siége de Besançon ; son portrait ; sa fortune ; sa femme, I, 319 ; celle-ci est exilée ; cause de sa disgrâce, 402 ; est rappelée et logée au château, II, 260.

SAINT-GERMAIN-BEAUPRÉ, marie son fils à la fille de Doublet de Persan, Conseiller au parlement, IX, 75 ; le roi lui permet de donner à son fils le gouvernement de la Marche, 76 ; sa mort ; son caractère, XVII, 132.

SAINT-GERMAIN EN LAYE, ce que Louis XIV a dépensé au château jusqu’en 1690, XII, 515.

SAINT-HEREM (le marquis de), épouse une cousine germaine de la maréchale de Lorges, I, 305 ; sa mort, traits singuliers de sa femme, III, 206, 207 ; à quel danger elle voit sa pudeur exposée à quatre-vingts ans, 207.

SAINT-HEREM, gouverneur et capitaine de Fontainebleau, obtient 3000 livres d’augmentation de pension, XI, 75 ; sa mort ; son caractère, XIX, 307.

SAINT-HEREM (l’abbé de), fils et frère de deux évêques d’Aire ; sa mort ; son éloge, XIX, 307.

SAINT-HILAIRE, lieutenant général, est nommé membre du conseil de guerre, XIII, 151 ; est chargé du département de l’artillerie, 152.

SAINT-ILDEPHONSE, lieu de retraite de Philippe V après son abdication ; description de son château, XIX, 275 et suiv.

SAINT-JACQUES (l’abbé de), fils et petit-fils des deux chanceliers d’Aligre ; histoire de ces deux chanceliers, X, 70 et suiv. ; l’abbé de Saint-Jacques est tiré de sa retraite pour présider au travail du chancelier son père ; exactitude et capacité qu’il montre dans cet emploi, 73 ; à la mort de son père, il retourne dans sa retraite ; sa régularité ; ses aumônes ; ses austérités, il meurt à quatre-vingt-seize ans, 74.

SAINT-JEAN, père et fils, premiers écuyers de la reine d’Espagne, fort aimés de la princesse ; leur caractère prudent et réservé ; le fils devient grand écuyer et grand d’Espagne, XIX, 28.

SAINT-LAURENT, sous-introducteur des ambassadeurs chez Monsieur, et dirigeant l’éducation du duc de Chartres, obtient toute confiance et toute autorité sur le jeune prince, I, 19 ; introduit au près de lui Dubois, valet du curé de Saint-Eustache ; lui fait prendre le petit collet, 19.

SAINT-LÉGER, un des premiers valets de chambre de M. le duc d’Orléans vient apporter au roi la nouvelle de la perte de la bataille de Turin, V, 240.

SAINT-LOUIS (M. de), gentilhomme, brigadier de cavalerie, fort estimé du roi, se retire auprès de la Trappe, y vit dans une éminente piété, II, 202 ; comment il sert M. de Saint-Simon dans l’affaire de D. Gervaise, abbé régulier de la Trappe, 204, 207 ; autres détails sur sa retraite près de la Trappe et sur son caractère, III, 78 ; il ne peut goûter Mlle Rose, célèbre béate qui vient y faire un voyage, 80 ; il meurt saintement à quatre-vingt-cinq ans ; détails sur sa vie militaire, sur sa retraite et son caractère, XI, 246 et suiv.

SAINT-MEGRIN (le marquis de), est chargé par la reine et par Mazarin de porter des lettres et le bâton de maréchal de France ou le rang de prince étranger, au duc Claude de Saint-Simon pour le maintenir dans le parti de la cour, I, 75 ; son vrai nom ; il cède les chevau-légers de la garde à son fils qui est tué au combat de Saint-Antoine ; il est fait chevalier de l’ordre ; meurt à quatre-vingt-trois ans, 76.

SAINT-MICHEL, Gravina, grand d’Espagne, d’une des grandes maisons de Sicile ; son caractère ; XVIII, 393. Voy. Gravina.

SAINT-NECTAIRE, apporte au roi la nouvelle du combat de Cassano, V, 43 ; est fait lieutenant général ; son caractère ; compagnies qu’il fréquentait, XVI, 287 ; est nommé ambassadeur en Angleterre et pressé de se rendre à Hanovre où est le roi George, XVII, 124.

SAINT-NECTAIRE (la marquise de), meurt à soixante et onze ans ; son esprit ; sa beauté ; sa famille ; son mari, XI, 234 ; sa fille ; sa petite-fille devient duchesse d’Aiguillon ; Mme de Saint-Nectaire laisse tout son bien à Cani, 235.

SAINT-OLON, envoyé à Maroc, en ramène un ambassadeur du roi de ce pays, II, 260 ; il meurt fort vieux ; ses missions périlleuses ; son adresse et sa fermeté à les remplir, XVIII, 53.

SAINT-PATER, maréchal de camp du lieutenant général Médavy, est nommé lieutenant général, après la bataille de Castiglione, V, 250.

SAINT-PAUL, capitaine aux gardes, est tué en duel par Sérancourt aussi capitaine aux gardes, VI, 117.

SAINT-PAUL HÉCOURT, prend ou coule à fond quatre vaisseaux de guerre hollandais, brûle cent soixante bateaux, IV, 133 ; meurt en se rendant maître de onze vaisseaux marchands et de trois gros vaisseaux anglais, V, 71.

SAINT-PIERRE, bon marin, est cassé pour n’avoir pas voulu prendre du petit Renault des leçons publiques de marine ; il amène sa femme de Brest à Paris ; caractère des deux époux ; celle-ci plaît à Mme la duchesse d’Orléans et s’insinue dans le monde sous sa protection, IV, 423 ; ils demandent la charge des Suisses de M. le duc d’Orléans ; leur dépit de n’avoir pu l’obtenir cause des tracasseries entre le duc et la duchesse, 423 ; Saint-Pierre obtient une augmentation de pension de 4000 livres, 424 ; à force de sollicitations, il obtient la place de premier écuyer de la duchesse ; sa conduite indécente envers le duc, V, 204 ; il s’efforce inutilement d’obtenir que sa femme aille à Marly et entre dans les carrosses ; caractère différent de ces deux époux, 204 ; XII, 219 et suiv.

SAINT-PIERRE (le duc de), grand d’Espagne, se marie en secondes noces et déjà vieux, avec Mme de Rénel, sœur de M. de Torcy ; sa richesse, IV, 215 ; sa jalousie ; son avarice ; il ne veut point que la jeune duchesse voie les princesses du sang ; pourquoi ; son esprit ; son instruction, 216.

SAINT-PIERRE, Spinola (le duc de), d’une des quatre grandes maisons de Gênes, grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 396 ; son caractère ; son extérieur ; caractère de sa femme, 399.

SAINT-PIERRE (le fils aîné du duc de), est arrêté pour avoir voulu livrer Tortose à l’archiduc, IX, 430.

SAINT-PIERRE (l’abbé de), publie son livre de la Polysinodie ; bruit que fait cet ouvrage dans le monde, XV, 329 ; le régent, pressé par le maréchal de Villeroy, fait chasser l’abbé de Saint-Pierre de l’Académie française, 330.

SAINT-POUANGE, est nommé grand trésorier de l’ordre et vend sa charge de secrétaire du cabinet, III, 58 ; vend aussi celle d’intendant de l’ordre, 58 ; sa mort, V, 259.

SAINT-RUTH, de page devient peu à peu lieutenant général ; sa brutalité à l’égard de la maréchale de La Meilleraye à laquelle il était marié secrètement ; plaisante anecdote à ce sujet, VIII, 171 ; est tué en Irlande, 172.

SAINT-SAPHORIN, Suisse du canton de Berne, fort décrié par ses actions, sert d’agent du roi d’Angleterre à Vienne ; il conseille de ne pas songer à faire entrer le roi de Prusse dans l’alliance. avant que tout ne soit réglé et d’accord, XV, 72 ; sa conduite dans les négociations à l’égard du régent, 98 ; son zèle pour l’empereur, 105.

SAINT-SIMON (Claude de), père du duc de Saint-Simon, auteur des Mémoires, I, 1 ; il conduit son fils à Versailles ; le présente au roi ; obtient qu’il entre dans la première compagnie des mousquetaires, 4 ; il meurt à quatre-vingt-sept ans, après avoir fait ses arrangements domestiques, 46 ; comment il devint premier écuyer de Louis XIII, 50 ; puis premier gentilhomme de la chambre, ensuite favori du roi, 50 ; comment il devient gouverneur de Blaye, 51 ; accepte le duché-pairie que le roi lui offre ; est quelque temps grand louvetier ; vend sa charge de premier gentilhomme, et achète de son aîné la terre de Saint-Simon qu’il fait ériger en duché-pairie, 52 ; suit le roi dans toutes ses expéditions ; gagne l’amitié du maréchal de La Meilleraye et du duc de Weimar ; son caractère modeste et désintéressé ; il manque de perdre sa fortune pour avoir demandé avec trop de chaleur la grâce du duc de Montmorency, présent qu’il reçoit de ce duc allant à l’échafaud, 54 ; service important qu’il rend au cardinal de Richelieu dans la journée des Dupes ; confiance que lui témoigne ensuite ce premier ministre, 54 ; assiste par ordre du roi au conseil qui a lieu après la prise de Corbie par les Espagnols, 55 ; reçoit deux réprimandes du roi ; à quelle occasion, 56, 57 ; comment il contribue à la fortune de Tourville, un de ses gentilshommes, 58 ; pendant la maladie du cardinal de Richelieu, il propose au roi M. le Prince pour succéder à ce ministre s’il vient à mourir ; reconnaissance et amitié de M. le Prince pour le duc, 59 ; noms de ses domestiques qui se rendirent ensuite célèbres, 60 ; il fait la fortune de Bontemps, chirurgien, 60 ; et de Nyert, 61, 63 ; les mauvais offices de Chavigny le portent à demander au roi la permission de se retirer à Blaye ; sa correspondance secrète avec le roi pendant qu’il y est retiré, 65 ; il va trouver M. le Prince en Catalogne : s’y distingue par sa valeur ; commande la cavalerie au siége de Fontarabie ; est rappelé auprès du roi, 66 ; assiste aux derniers moments de ce prince, qui l’avait nommé son grand écuyer ; sa douleur ; sa reconnaissance, 67 ; comment Chavigny empêche qu’il ne soit grand écuyer, 69 ; le duc appelle en duel le comte d’Harcourt nommé à sa place ; pourquoi le duel ne peut avoir lieu ; le duc se retire à Blaye et vend sa charge de premier écuyer, 70 ; se marie avec la fille cadette de M. de Budos ; songe à se fortifier à Blaye pendant les troubles de la Fronde, 72 ; rejette avec fermeté les propositions des princes et les offres de l’Espagne ; fait fondre des canons ; reste dix-huit mois bloqué dans Blaye, 73 ; s’endette ; rend les plus importants services à la cour, 74 ; refuse le bâton de maréchal de France ou le rang de prince étranger, 75 ; reçoit magnifiquement la cour à Blaye lors du mariage du roi, 76 ; second mariage du duc ; il refuse pour sa femme la place de dame du palais auprès de la reine, 79 ; il se bat en duel avec M. de Vardes ; pourquoi, désarme son adversaire, 80 ; paraît à la cour et y est bien reçu ; se raccommode avec M. de Vardes, 81 ; donne un démenti par écrit à M. de La Rochefoucauld à l’occasion de ses Mémoires ; détails curieux sur cette affaire, 82 ; considération dont il jouit à Paris et dans son gouvernement ; son autorité auprès des ministres, 83 ; sa vénération pour la mémoire de Louis XIII, 84.

SAINT-SIMON (le marquis de), frère aîné du duc Claude de Saint-Simon, est fait lieutenant général et chevalier de l’ordre ; époque de sa mort ; son portrait et celui de sa veuve qui fait passer la plupart de ses biens aux ducs d’Uzès, I, 49.

SAINT-SIMON (Mme de), veuve du duc Claude de Saint-Simon, est priée par M. le Prince d’accompagner le corps de Mlle de Condé au lieu de sa sépulture, II, 443 ; conduite qu’elle tient envers la duchesse de Châtillon qui veut lui disputer le rang dans cette cérémonie, 443 ; reçoit des excuses de la part de M. le Prince à cette occasion et des remercîments de lui-même de l’honneur qu’elle lui a fait, 444.

SAINT-SIMON (la marquise de), meurt à 91 ans ; sa famille ; son caractère altier et méchant, I, 256.

SAINT-SIMON (Mlle de), femme du duc de Brissac, affuble MM. de Brissac du bonnet qu’ils ont mis à leurs armes ; anecdote plaisante à ce sujet, I, 77 ; pourquoi il fut longtemps appelé parmi eux le bonnet de ma tante, 77 ; se sépare de son mari ; pourquoi ; sa mort, 78.

SAINT-SIMON (le duc de), sa naissance, I, 1 ; soins continuels de sa mère pour lui former le corps et l’esprit, 2 ; goût particulier du jeune Saint-Simon pour la lecture et l’histoire ; il commence ses Mémoires à l’âge de 19 ans, 3 ; ruses dont il sert pour se tirer de l’enfance ; son père le présente au roi à Versailles ; le fait recevoir dans la première compagnie des mousquetaires, 4 ; Saint-Simon accompagme le roi au siége de Namur, 6 ; le service qu’il rend au siége du château de cette ville lui attire des discours obligeants du roi, 10 ; lie une amitié intime avec le comte de Coetquen ; danger qu’il court à Marienbourg de la part de cet ami, 16 : il danse pour la première fois chez le roi, 25 ; accepte une compagnie de cavalerie dans Royal Roussillon, 39 ; aidé de Bontems et de M. le duc de Beauvilliers, il succède aux gouvernements de son père ; son entretien avec le roi sur sa mort, 47 ; rejoint à Mons son régiment de cavalerie, 85 ; comment il y est accueilli, 85 ; apprend de M. le prince de Conti la résolution subite du roi de quitter l’armée ; leur entretien sur ce sujet, 87 ; il va prendre congé du roi qui lui souhaite une heureuse campagne, 88 ; il fait trois charges à la bataille de Neerwinden ; conduite de son gouverneur et de ses deux gentilshommes ; son valet de chambre Bretonnegu lui présente un autre cheval, 107 ; il visite le champ de bataille et les retranchements des ennemis, 96 ; il refuse les offres que lui font tous les capitaines du Royal-Roussillon, 104 ; achète un régiment de cavalerie et paye 26 000 livres au chevalier du Rosel pour droit d’avis, 108 ; demande en mariage la fille du duc de Beauvilliers ; ses deux entrevues avec lui à ce sujet, 119 et suiv. ; il en obtient une troisième ; quelle en est l’issue, 122 ; Louville lui en procure une autre avec Mme de Beauvilliers ; réponses de cette dame à ses raisonnements, 123, 124 ; autre entrevue avec le duc qui lui témoigne tous ses regrets et l’assure de son amitié et de sa protection en toute chose, 125 ; pour se consoler de l’impossibilité de l’alliance du duc de Beauvilliers, Saint-Simon va visiter la Trappe ; sa liaison avec l’abbé ; sa confiance en lui, 126 ; comment il est engagé dans le parti des ducs et pairs opposants à M. de Luxembourg ; sa démarche auprès de ce dernier, 148 ; sommaire du procès, 149 ; noms et état des opposants, 151 ; Saint-Simon se rend assidûment à leurs assemblées et lie amitié avec plusieurs d’entre eux, 152 ; factum secret de M. de Luxembourg lu dans une de ces assemblées ; résolutions prises à cet égard par les opposants ; ils se rendent tous chez le premier président qui refuse de les recevoir, 154 ; leur embarras ; propositions faites, 155 ; Saint-Simon annonce qu’il a des lettres d’État ; joie parmi les opposants, 156 ; contre-temps singulier causé par le duc de Richelieu ; Saint-Simon produit ses lettres d’État, 157 ; elles sont signifiées au procureur de M. de Luxembourg et au suisse de son hôtel ; il écrit à Cavoye, ami particulier de M. de Luxembourg, pour se conserver dans les mesures où il s’est mis avec ce duc, 158 ; les lettres d’État sont cassées au premier conseil des dépêches comme les opposants s’y attendaient ; Saint-Simon revient à Paris ; état de la cour et de la ville au sujet de cette affaire, 159 ; sa réponse ferme à M. de Cavoye qui lui reproche de la part de M. de Luxembourg sa signification des lettres d’État ; raconte au souper du roi cette conversation ; effet qu’elle produit, 159 ; M. de Luxembourg lui refuse le salut, 160 ; les opposants gagnent du temps comme ils le désiraient, 161 ; les procédures tournent en procédés ; factum de M. de Luxembourg contre M. de Richelieu et son oncle le cardinal ; réplique de M. de Richelieu contre M. de Luxembourg, 162 ; l’honnêteté et la bienséance se rétablissent un peu entre les parties, 165 ; dans un bal donné au Palais-Royal, Saint-Simon mène au branle la princesse de Conti, douairière ; et le mardi gras, la fille unique du duc de La Trémoille, 187 ; il demande au roi et obtient que son régiment, au lieu d’aller en Flandre sous M. de Luxembourg, soit envoyé en Allemagne, 188 ; va voir à Soissons son régiment assemblé ; se rend à Strasbourg, 190 ; y retrouve le P. Wolf, jésuite, un de ses anciens amis ; va à Philippsbourg, 190 ; passe le Rhin avec la cavalerie, 191 ; état des armées en présence, 192 ; il revient à Spire avec l’armée ; désolation de cette ville brûlée par le feu qu’y avait fait mettre Louvois lors de l’embrasement du Palatinat, 194 ; sa dispute avec un mestre de camp ; à quel sujet ; comment elle se termine, 198 ; il retourne à Paris, 203 ; commence à écrire ses Mémoires au camp de Gaw-Boecklhim, 205 ; sa réponse à ceux qui veulent le faire parler sur la mort de M. de Luxembourg, 233 ; après cette mort, les assemblées des pairs opposants se continuent ; résolutions qui y sont prises, 234 ; Saint-Simon, de concert avec MM. de La Trémoille et Rohan, combat vivement la proposition de se rapprocher du premier président, 234 ; scission entre les opposants, 235 ; comment la bonne intelligence se rétablit entre eux, 236 ; Saint Simon se marie avec la fille aînée du maréchal de Lorges ; détails sur les ouvertures et la conclusion de ce mariage, 246 et suiv. ; le roi fait au duc des questions sur l’état et l’âge de la famille de Lorges ; le plaisante sur le mariage de M. de Lauzun et sur le sien, 256 ; Saint-Simon prend sur lui de donner des gouttes d’Angleterre à son beau-père le maréchal de Lorges dangereusement malade à l’armée ; effet qu’elles produisent, 257 ; il est envoyé avec Barbezières pour aller visiter les ruines de Manheim, 265 ; danger qu’il court avec le lieutenant général La Bretesche, 269 ; il va à Landau auprès du maréchal de Lorges, 270 ; va à Strasbourg auprès du même qui est retombé malade ; revient à Paris, 282 ; son mouvement de colère contre l’avocat Dumont plaidant au parlement pour M. de Luxembourg, 328 ; il fait un mémoire pour le roi contre l’arrêt du parlement ; texte de ce mémoire, 331 ; pourquoi ce mémoire ne fut pas porté au roi, 334 ; Saint-Simon va à l’armée d’Allemagne ; attentions que lui montre le maréchal de Choiseul, 339 ; il revient, après la campagne, auprès de Mme de Saint-Simon qui est accouchée d’une fille, 379 ; va saluer le roi à Fontainebleau, 380 ; sa colère au récit d’une imposture concernant la réponse qu’il a faite aux paroles flatteuses que le roi lui a adressées, 381 ; son désir d’avoir le portrait de M. de la Trappe ; mesures qu’il prend à cet égard, 382 ; il se rend à la Trappe avec le peintre Rigault ; obtient de M. de la Trappe trois visites pour ce peintre qui lui est présenté comme un gentilhomme fort désireux de le voir, 383 ; le portrait est achevé au gré de M. de Saint-Simon, 385 ; celui-ci écrit à M. de la Trappe pour lui demander pardon de la ruse qu’il avait employée pour avoir son portrait ; en envoie plusieurs copies à la Trappe, 385 ; retourne à l’armée, II, 9 ; Mme de Saint-Simon est admise chez Mme la Princesse, ce qui excite la jalousie de plusieurs familles de la cour, 56 et suiv. ; M. de Saint-Simon donne avis à M. de Louville de ce qui se trame contre MM. de Beauvilliers et de Chevreuse ; s’adresse lui-même à M. de Beauvilliers, 123 ; complaisance de MM. de Chevreuse et de Beauvilliers pour lui à l’occasion de M. de la Trappe, 134 ; ses disputes avec le duc de Charost sur le même ; trait singulier, 134 ; devient père d’un fils à qui il fait porter le nom de vidame de Chartres, 174 ; ce qu’étaient autrefois les vidames ; comment le vidamé de Chartres tomba dans la famille de Saint-Simon, 175 ; M. de Pontchartrain, malgré l’inégalité d’âge et de rang, demande vivement au duc l’honneur de son amitié ; réponse de M. de Saint-Simon ; tous deux s’embrassent et deviennent amis intimes 196 et suiv. ; sa liaison avec l’évêque de Chartres et avec du Charmel, 198 ; il éclaire le P. La Chaise sur la conduite de D. Gervaise, abbé régulier de la Trappe, 204 ; raconte à M. l’évêque de Chartres tout ce qu’il sait de secret sur la conduite de D. Gervaise et sur ses intrigues, 206 ; va à la Trappe porter les bulles qui nomment son successeur, 210 ; obtient ensuite contre lui une lettre de cachet, 211 ; se décide à appuyer M. de Cossé, héritier du duc de Brissac, et à soutenir son droit de succession au duché-pairie ; sa conversation à ce sujet avec le duc de Rohan, 231 ; ses motifs désintéressés dans cette affaire, 232 ; refuse l’offre que lui fait M. de Cossé de le mettre hors d’intérêt sur le procès qu’il avait avec le feu duc de Brissac, 233 ; devient son conseil pour ce qui regarde la succession à la dignité de duc et pair, 235 ; va se plaindre au roi du traitement fait à Mme de Saint-Simon par Mme d’Armagnac, 242 ; devient père d’un second fils qui prend le nom de marquis de Ruffec, 287 ; comment il est indignement trompé et calomnié par le duc de Gesvres, à l’occasion de l’hommage lige de M. de Lorraine ; détails sur ce sujet, 347 et suiv. ; est justifié auprès de Monsieur et Madame, par Mmes de Maré et de Beuvron, 351 ; conseil utile que lui donne M. de Beauvilliers, 352 ; chagrin qu’il éprouve de la mort de M. de la Trappe, 446 ; dans un voyage qu’il fait à la Trappe, il voit Mlle Rose, célèbre béate, et l’abbé Duguet ; ce qu’il pense de la première ; ses promenades avec le second, III, 79 ; ses paroles dans une compagnie chez le maréchal de Lorges, sur une attaque d’épilepsie du médecin Fagon, 83 ; sa promenade avec Louville autour du canal, à Paris, 333 ; il Va voir les princes et les ducs avant de se faire recevoir au parlement ; accueil qu’il en reçoit, 360 ; évite trois piéges que lui tend le greffier en chef, 361 ; son régiment et sa compagnie étant réformés, il est mis à la suite du régiment de Saint-Moris ; va aux eaux de Plombières, est bien traité par le roi, 362 ; mortification qu’il éprouve de voir dans la promotion des brigadiers de cavalerie cinq cadets placés avant lui ; on lui conseille de quitter le service, 363 ; il consulte deux maréchaux et trois courtisans, leur avis unanime, 864 ; remet au roi sa lettre de retraite, 366 ; comment il est ensuite traité par le roi, 367 et suiv. ; se charge d’une préface pour la collection des médailles frappées en l’honneur du roi ; pourquoi cette préface ne paraît point, 389 ; époque de son intimité avec M. le duc d’Orléans ; pourquoi il se retire ensuite de ce prince, 423 ; sa liaison avec Mme de Fontaine-Martel ; cette dame veut le rapprocher de M. le duc d’Orléans, 424 ; une visite à ce prince renoue leur ancienne amitié, 425 ; il résiste aux avances que lui font M. et Mme du Maine pour se l’attacher, 427 ; comment il apprend que Mme de Maintenon ne l’aimait pas, 428, comment et pourquoi Mme de Saint-Simon se retire de chez M. et Mme du Maine, 428 ; M. de Saint-Simon va complimenter le ministre Chamillart sur le mariage du duc de Lorges avec la fille de ce ministre ; leur entrevue à ce sujet, IV, 70 ; leur franchise réciproque ; ils se jurent amitié, 91 ; avantage que M. de Saint-Simon retire pour lui-même de cette amitié, 74 ; sollicite les juges de l’abbé d’Auvergne dans son procès avec les moines de Cluny, 111 ; récit sur l’affaire de la quête à la messe et aux vêpres du roi, 222 ; Mme de Saint-Simon refuse de quêter, en quoi elle est soutenue par son mari, 224 ; le roi accuse M. de Saint-Simon de ne s’occuper qu’à étudier les rangs et à faire des procès à tout le monde, 229 ; M. de Saint-Simon se décide à parler au roi, 226 ; long entretien qu’il a avec lui ; comment il se justifie, 227 ; le roi se radoucit et le quitte en lui disant qu’il est content, 230 ; étonnement que cause aux ministres et aux courtisans la hardiesse de Saint-Simon, 231 ; le duc revient à Versailles et en repart aussitôt en apprenant ce que M. le Grand a obtenu du roi, 249 ; accident qui lui arrive à la suite d’une saignée au bras, 254 ; le chirurgien Maréchal le guérit et le raccommode ensuite avec le roi, 255 ; ses regrets de la mort de son ami, M. le duc de Montfort, 327 ; ses instances auprès de la duchesse de Lesdiguières pour la faire consentir à épouser M. de Mantoue sont inutiles, 336 ; s’oppose avec fermeté à ce que M. de Soubise mène le deuil à l’enterrement du maréchal de Duras ; pourquoi, 367 et suiv. ; il fait un mémoire contre la prétention du marquis d’Aiguillon au titre de duc et pair de France, duquel mémoire le roi adopte les conclusions, 387 ; va faire visite à la princesse des Ursins, 412 ; y retourne une seconde et une troisième fois, sujet de leurs entretiens, 414 ; il va ensuite presque tous les matins chez elle ; les attentions et les égards qu’elle lui montre ainsi qu’à Mme de Saint-Simon, étonnent la cour et augmentent leur considération, 426 et suiv. ; services qu’elle leur rend auprès du roi, de Mme de Maintenon et de la duchesse de Bourgogne, 428 et suiv. ; sa liaison avec l’abbé de Mailly, qui devient archevêque d’Arles, V, 45 ; et avec Gualterio, nonce du pape, 47 et suiv. ; il propose aux ministres un plan pour finir la guerre ; réponse que lui font le chancelier et Chamillart, 73 ; douleur qu’il ressent de la mort des deux fils de M. de Beauvilliers ; comment il soulage celle du père, 75 ; refuse de passer l’acte que M. de Cossé lui propose, 82 ; son procès avec la duchesse d’Aumont, 85 ; M. de Brissac y intervient, 85 ; le rapporteur Méliant reconnaît la justice de la cause de M. de Saint-Simon ; Mme de Saint-Simon reproche au duc de Brissac son mauvais procédé, 86 ; toute la cour félicite M. et Mme de Saint-Simon sur le gain de leur procès, 87 ; ils se rendent à Rouen où l’affaire est renvoyée ; état brillant qu’ils y tiennent, 88 ; M. de Saint Simon y publie partout l’ingratitude de M. de Brissac, 89 ; il se rend secrètement à Marly ; pourquoi, 90 ; comment il est secondé par M. de La Vrillière qui obtient pour lui un arrêt du conseil ; il retourne à Rouen, 91 ; gagne sa cause tout d’une voix, 91 ; il essaye d’ouvrir les yeux du duc de Beauvilliers sur le manége de l’abbé de Polignac, 97 ; sa prédiction à son sujet ; comment elle est reçue, 98 ; le nonce Gualterio lui apprend qu’il est destiné pour l’ambassade de Rome, 104 ; son étonnement, son irrésolution ; il consulte ses amis et les ministres qui lui conseillent d’accepter, 105 et suiv. ; les ministres l’engagent à se servir des avis de Mme de Saint-Simon, 108 ; éloge de cette dame, 109 ; pourquoi la déclaration de sa nomination est retardée, 110 ; puis annulée, 111 ; l’envie que cette nomination avait excitée lui devient nuisible ; comment on travaille à l’éloigner du roi, 112 ; et de Monseigneur, 113 ; il fait d’inutiles instances à son ami du Charmel de voir le roi, 124 ; il apprend par M. Pontchartrain, par la comtesse de Mailly et par le maréchal de Noailles l’ordre d’exil donné par le roi contre du Charmel, 127, 128 ; sa réponse au maréchal ; sa visite à Chamillart à ce sujet, 129 ; sa conversation avec Desmarets au sujet des papiers de Maulevrier, 154 ; et avec M. de Beauvilliers sur le commerce de Maulevrier avec la duchesse de Bourgogne, 155 ; sa conduite avec M. le duc d’Orléans depuis qu’il est rentré en commerce avec lui, 205 ; conseils qu’il lui donne sur la conduite qu’il doit tenir envers le ministre lorsqu’il commandera l’armée, 207 ; il veut le détourner d’ajouter foi et de s’amuser aux prestiges des devins ; histoire singulière et prophétique à ce sujet, 299 et suiv. ; sa correspondance avec M. le duc d’Orléans pendant que ce prince est en Italie ; manière surprenante par laquelle il apprend à la Ferté le désastre de Turin, 247 ; il se rend malade à Paris, y voit Nancré dépêché au roi par M. le Duc pour apporter le détail de ces tristes nouvelles, 248 ; écrit au prince pour lui faire des représentations sur le voyage à Grenoble des dames d’Argenton et de Nancré, 253 ; ses entretiens avec lui à Versailles sur l’état de l’armée en Italie, sur les officiers généraux, notamment sur La Feuillade, 254 ; il instruit M. de Chamillart des discours injurieux que le maréchal de Villeroytient sur lui, 351 ; M. de Chamillart lui fait lire des lettres qui prouvent l’injustice et les torts du maréchal, 352 ; M. de Saint-Simon essaye de rapprocher le fils du maréchal de M. de Chamillart ; réponse que lui fait ce dernier, 314 ; ses représentations au duc de Villeroy sont inutiles, 356 ; il obtient ! de M. de Chamillart le retour de Boisguilbert, envoyé en exil, pour son ouvrage sur un nouveau système d’impôt, 369 ; fait des démarches pour que M. d’Aguesseau le père ou son fils soit nommé premier président du parlement, 386 et suiv. ; il écrit à M. le duc d’Orléans sur les moyens de cueillir de grands fruits de la victoire, 407 ; apprend d’un ecclésiastique de l’église d’Osnabrück les sourdes menées du duc de Lorraine, VI, 26 ; son procès avec Mme de Lussan ; quelle en est l’origine, 29 ; le premier président Harlay le lui fait perdre, 29 ; comment le procès est repris et porté au conseil, 32 et suiv. ; M. de Saint-Simon publie un mémoire contre Mme de Lussan ; précautions qu’il prend avant de le répandre, 32 ; il gagne au conseil, 35 ; pourquoi il est brouillé avec M. le Duc et Mme la Duchesse, 35 ; il essaye de détromper le cardinal de Fleury sur sa grande confiance dans le ministre Walpole, 89 ; et dans l’empereur et M. de Lorraine, 91 ; paraît avoir été cause que la Lorraine a été cédée en plein et pour toujours à la France, 92 ; va prendre les eaux de Forges ; y apprend une nouvelle entreprise des princes du sang sur les ducs à l’occasion de la communion du roi, 104 ; écrit à ce sujet au maréchal de Boufflers ; puis au duc d’Orléans en Espagne ; l’usurpation est maintenue par le silence du roi ; comment le duc de Saint-Simon en témoigne son mécontentement à Fontainebleau, 106 ; n’assiste plus depuis aux communions du roi, 107 ; raisons qui le portent à favoriser l’alliance de Chamillart avec les Noailles, 161 ; et à ne pas approuver celle du même ministre avec la duchesse de Mortemart, 165 ; comment il travaille à faire donner les finances à Desmarets, 169 ; ses entretiens avec celui-ci, avant et après sa nomination à la place de contrôleur général, 171 et suiv. ; comment il découvre que le duc de Chevreuse est ministre d’État incognito, 184 ; il refuse de reconnaître le capitaine Rouvroy pour être de sa maison, 208 et suiv. ; sa con versation avec le duc de Beauvilliers sur la destination de Mgr le duc Bourgogne nommé pour aller commander en Flandre ayant M. de Vendôme sous ses ordres ; raisons qu’il fait valoir contre cette destination, tirées principalement du contraste frappant des caractères de ces deux princes, 221 et suiv. ; instruit de la cabale formée contre le ministre Chamillart, il lui donne un conseil que ce lui-ci exécute en tout point et qui réussit, 260 et suiv. ; soins que lui et Mme de Saint-Simon se donnent pour empêcher M. de Pontchartrain fils de se retirer des affaires après la mort de sa femme ; lettres pressantes du chancelier à ce sujet ; détails sur cette affaire, 290 et suiv. ; il reprend sa correspondance en chiffres avec le duc d’Orléans ; va faire un voyage sur les bords de la Loire, 297 ; ses entretiens avec les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse sur les moyens d’arrêter la fureur de la cabale de M. de Vendôme contre M. le duc de Bourgogne et d’ouvrir les yeux du roi ; il fait avertir la duchesse de Bourgogne de tout ce qu’il juge qu’elle doit savoir et faire, 348 ; il avertit et fait avertir Chamillart de la colère de la duchesse de Bourgogne contre lui, et cherche à lui faire ouvrir les yeux sur sa sottise, 355 ; instruit qu’il est sur les rangs pour l’ambassade de Rome, il parle au duc de Beauvilliers, au chancelier et à Chamillart, et leur renouvelle les raisons qui lui ont déjà fait refuser cette ambassade, 371 ; prévoit quel est le dessien du duc de Vendôme relativement au siége de Lille et au duc de Bourgogne, 386 ; il propose à Cani de parier quatre pistoles qu’il n’y aura point de combat et que Lille sera prise et point secourue ; le pari est d’abord refusé comme une folie de la part de M. de Saint-Simon, puis, sur sa persévérance, est accepté et déposé entre les mains de Chamillart, 387 ; le duc donne à Chamillart des raisons qui autorisent son pari, mais lui cache les véritables ; pourquoi, 387 ; bruit que fait ce pari à la cour ; les ennemis de Saint-Simon en profitent pour le perdre dans l’esprit du roi, sans que le duc en sache rien, 388 ; ses entretiens avec MM. de Beauvilliers et de Chevreuse sur les funestes progrès de la cabale de M. de Vendôme ; sa correspondance avec la duchesse de Bourgogne, 406 ; il est retenu à la cour par le duc de Beauvilliers pour l’amour du duc de Bourgogne ; devient odieux à la cabale, imposture répandue contre lui ; dans son dépit et son impatience il se retire à la Ferté, 420 ; y reçoit une lettre de l’évêque de Chartres datée de Saint-Cyr qui l’avertit qu’on lui a rendu les plus mauvais services auprès du roi et de Mme de Maintenon ; demande des éclaircissements ; n’en reçoit point et retourne à la cour ; instruit le duc d’Orléans de tout ce qui s’est passé contre le duc de Bourgogne et le prémunit contre la cabale, VII, 11 ; accueil que lui fait le duc de Bourgogne à Versailles ; paroles que ce prince lui adresse, 12 ; il apprend de Cheverny en quels termes flatteurs le duc de Bourgogne a parlé de lui, 26 ; le P. Tellier, confesseur du roi, lui est présenté par le P. Sanadon ; le duc est comme forcé de lier avec lui, 55 et suiv. ; noirceur du duc de Mortemart contre lui ; détails à ce sujet, 63 ; conduite de M. de Saint-Simon dans cette occasion, 67 ; le duc de Mortemart n’ose s’avouer coupable, 68 ; calomnie sur le compte de M…de Saint-Simon démentie par M. de La Trémoille, 93 et suiv. ; dans un entretien sur la situation des affaires, M. le duc de Chevreuse et M. de Saint-Simon sont étonnés de se rencontrer dans les moyens d’y remédier et d’y établir une même forme d’administration ; projet depuis longtemps rédigé par M. de Saint-Simon, 99 et suiv ; celui ci avertit M. le duc de Beauvilliers du projet de faire entrer le duc d’Harcourt dans le conseil, projet qui le menace d’une disgrâce prochaine, 105 ; conseils qu’il lui donne sur la conduite qu’il a à tenir pour parer ce coup, 106 ; à la prière de M. de Boufflers, il dresse avec le secrétaire d’État, La Vrillière, ses lettres d’érection de duc et pair, 131 ; est un de ses témoins le jour de sa réception ; dicte lui-même au greffier son témoignage, et le signe, 132 ; texte de ce témoignage, 133 ; il reste à la Ferté tout le temps que durent les cérémonies des obsèques de M. le Prince ; pourquoi ; il ne peut pardonner à M. le Duc sa méchanceté contre lui, 156 ; résiste à l’usage introduit de donner le titre de Monseigneur à M. le duc d’Orléans, 172 ; parle fortement aux ducs de Chevreuse et de Beauvilliers contre la nomination du duc d’Harcourt à l’armée du Rhin, 214 ; il avertit Mme de Dreux, fille de Chamillart, des bruits qui courent que d’Antin doit remplacer son père, 214 ; garde sa vaisselle d’argent et n’enenvoie que pour un millier de pistoles à la Monnaie, 226 ; il avertit les filles de Chamillart des sujets de mécontentement de Monseigneur contre leur père, 236 ; instruit de tout ce qui se trame contre Chamillart, il le presse de parler au roi ; belle réponse du ministre, 239 ; il le presse une seconde fois aussi inutilement, 243 ; comment il apprend chez le chancelier Pontchartrain la disgrâce de Chamillart ; peine qu’il en ressent ainsi que Mme de Saint-Simon, 250, tous deux vont à l’Étang ; spectacle qu’offre ce séjour ; sérénité de Chamillart ; M. de Saint-Simon l’assure qu’il n’oubliera point les services et les plaisirs qu’il a reçus de lui, 289 ; il pense à se retirer de la cour ; pourquoi, 268 ; en fait demander au roi la permission ; raisons qui l’empêchent d’aller dans son gouvernement de Guyenne, 269 ; il s’en va à la Ferté ; y reçoit les filles de Chamillart et Chamillart ensuite à qui il donne des fêtes et des amusements, 270 ; il essaye de raccommoder les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers avec le maréchal de Boufflers ; son entretien avec M. de Beauvilliers sur le conseil tenu à Marly concernant le rappel des troupes d’Espagne, 288 ; conseil qu’il lui donne sur la conduite qu’il doit tenir à l’égard des cabales qui agitent la cour, 289 et suiv. ; autre entretien avec le duc de Chevreuse sur le même sujet, 295 ; position de M. de Saint-Simon à l’égard des trois cabales ; rôle qu’il joue au milieu d’elles, 297 et suiv. ; conseil qu’il donne à M. le duc d’Orléans à la suite de l’aveu que lui fait ce prince, 313 et suiv. ; son entretien avec le chancelier Pontchartrain sur les formes requises pour procéder à un jugement criminel contre M. le duc d’Orléans, 319 ; comment, il tire d’embarras le chancelier, 320 ; va en instruire le duc d’Orléans, 321 ; son entretien avec le chancelier et son épouse sur la disgrâce qui menace leur fils Pontchartrain et sur la conduite qu’ils doivent tenir dans ce cas, 325 ; l’avis qu’il donne est adopté et suivi, 327 ; conversation de Mme de Saint-Simon avec Mme la duchesse de Bourgogne qui prouve la légèreté de cette princesse et l’éloignement du roi pour M. de Saint-Simon, 328 et suiv ; quels étaient les vrais motifs de cet éloignement, 332 ; quels personnages excitaient l’aversion du roi, 332 ; à qui Mme la duchesse de Bourgogne était redevable des impressions dont Mme de Saint-Simon la fait revenir, 333 ; il se rend à Courcelles avec sa belle-sœur chez Chamillart, 424 ; deux aventures dont il y est témoin, 425 et suiv ; il revient à la Ferté, se propose de renoncer tout à fait à la cour, 427 ; Mme de Saint-Simon combat ce projet, 430 ; ils vont à Pontchartrain, chez le chancelier ; leur entretien avec lui sur ce même projet, 430 ; état de malaise où il met M. de Saint-Simon, 432 ; il se rend à Versailles ; comment il est forcé à accepter le logement que le chancelier lui a offert ; est accueilli par ses amis, 433 : il va trouver le chirurgien Maréchal pour le prier de lui obtenir une audience du roi, 435 ; voit le maréchal de Villars, 436 ; va chez la duchesse de Villeroy ; où le roi vient, 437 ; il entreprend de séparer M. le duc d’Orléans de sa maîtresse, 438 ; à qui il s’adresse pour en venir à bout ; 439 et suiv. ; sa mère et Mme de Saint-Simon veulent le détourner de cette entreprise, 441 ; il y renonce en partie, 442 ; il apprend de Maréchal que le roi consent à lui donner une audience, 443 ; son entretien avec M. le duc d’Orléans dans lequel il lui fait entendre qu’il doit se séparer de Mme d’Argenton, VIII, 1 et suiv. ; il lui propose de faire venir le maréchal de Besons ; à quoi le prince consent ; la présence de Mgr le duc de Bourgogne interrompt l’entretien, 5 ; il est repris ; comment il se termine, 6 ; billet de Saint-Simon au maréchal de Besons, 7 ; le chancelier Pontchartrain le loue de son entreprise ; son entrevue avec le maréchal de Besons, 8 ; leur entretien avec M. le duc d’Orléans, 9 et suiv. ; comment ils parviennent tous deux à ébranler le prince et à le faire revenir sur le compte de sa femme, 20 et suiv. ; dans quel état ils le laissent ; résolution qu’ils prennent de ne pas le quitter, 24 ; nouvel entretien qu’ils ont avec le prince, conseil que lui donne Saint-Simon ; M. d’Orléans paraît moins résolu qu’après la première conversation ; violente apostrophe de Saint-Simon sur sa conduite ; effet qu’elle produit ; le prince se décide à voir Mme de Maintenon, 25 et suiv. ; tête-à-tête de Saint-Simon avec Besons sur le duc d’Orléans, 37 ; Saint-Simon apprend du prince une étrange singularité de Mme de Maintenon ; il lui jure que cette dame n’a point été et n’a pu être instruite de leurs entretiens, 40 et suiv. ; son entrevue avec Besons, 42 ; il lui confie qu’il a demandé une audience au roi pour lui-même et le consulte pour savoir s’il doit faire à M. le duc d’Orléans la même confidence, 43 ; dans un autre entretien il apprend que le prince a vu le roi ; sa surprise et sa joie ; ce qu’il augure de l’accueil froid que le roi a fait au duc d’Orléans, 44 et suiv. ; autres détails sur cet entretien, 47 et suiv. ; résolution que prennent entre eux Saint-Simon et Besons pour leur conduite relativement à la rupture qu’ils viennent d’opérer, 49 et suiv. ; Saint Simon va annoncer cette rupture à la duchesse de Villeroy qui a peine à y croire, 52 ; ce que cette dame lui apprend des sentiments de Mme la duchesse d’Orléans pour lui, 53 ; comment il y répond, 54 ; il reçoit au dîner du roi l’heure de l’audience qu’il a demandée, 55 ; et de Besons les premiers remercîments de la duchesse d’Orléans, 56 ; son audience du roi ; détails à ce sujet, 59 et suiv. ; il sort satisfait au delà de ses espérances ; heureux résultats de cette audience pour M. de Saint-Simon, 66 et suiv. ; la rupture de M. le duc d’Orléans avec Mme d’Argenton passe publiquement pour son ouvrage ; la confidence qu’en fait le prince au maréchal de Boufflers confirme ce bruit, 72 ; Saint-Simon travaille à lier étroitement M. le duc d’Orléans à son épouse, 73 ; pressé par la duchesse de Villeroy, il rend une visite à la duchesse d’Orléans ; témoignages touchants de reconnaissance qu’il en reçoit, 74 et suiv. ; ils prennent ensemble des mesures pour remettre M. le duc d’Orléans dans le monde, 74 et suiv. ; consulté par le maréchal de Besons s’il doit accepter la place de gouverneur du duc de Chartres, il est d’avis qu’il accepte et lui en donne les raisons, 81 ; comment il répond aux avances que lui fait la duchesse d’Orléans de la part de M. et de Mme du Maine, 88 ; dans quels termes M. et Mme de Saint-Simon et Mme de Lauzun en étaient depuis longtemps avec M. et Mme du Maine ; détails particuliers à ce sujet, 90 et suiv. ; consulté par M. et Mme la duchesse d’Orléans sur le projet de finir la dispute du rang de leurs filles qui durait depuis trop longtemps, il est d’avis qu’ils doivent solliciter un jugement, 128 ; il conseille à M. le duc d’Orléans d’en parler à Mme de Maintenon pour se la concilier, 129 ; comment le roi prononce dans cette affaire, 131 ; sur les instances de M. de Beauvilliers, il va représenter à la duchesse d’Orléans combien son obstination à ne point montrer Mademoiselle nuit à son mariage avec M. le duc de Berry, 139 ; lui et Mme de Saint-Simon vont faire leur visite de deuil à Mme la Duchesse qui y paraît fort sensible, 143 ; il va, à contre-cœur, complimenter M. du Maine sur la déclaration que ce prince a obtenue en faveur de ses enfants, 150 ; sa rencontre avec M. d’O ; paroles que celui-ci lui adresse, 150 ; explication de ces paroles, 151 ; le roi et Mme de Maintenon s’autorisent de la visite que M. de Saint-Simon a faite à M. du Maine ; la duchesse de Bourgogne lui envoie demander d’où vient sa liaison avec ce prince et ce qu’il pense du rang qui vient d’être donné à ses enfants : réponse de M. de Saint-Simon, 153 et suiv ; il va faire une nouvelle visite de félicitation à M. du Maine à l’occasion des charges dont ses fils viennent d’être pourvus ; compliments, protestations et avances que lui fait M. du Maine ; comment M. de Saint Simon y répond, 156 ; mêmes politesses faites à Mme de Saint-Simon ; même réponse de cette dame, 157 ; il assiste au parlement à la réception de M. de Villars en qualité de pair ; s’excuse d’aller diner chez lui, 158 ; est du voyage de Marly où le roi lui parle et le distingue plus que ceux de son âge, 172 : va passer une journée à Vaucresson chez M. de Beauvilliers ; leur entretien sur Mgr le duc de Bourgogne ; M. de Beauvilliers le presse instamment de mettre par écrit ce qu’il lui semble de la conduite de ce prince et ce qu’il estime y devoir corriger et ajouter, 173 ; M. de Saint-Simon y consent ; à quelle condition ; dans quel sens et dans quel but cet écrit est conçu, 174 ; texte du discours sur Mgr le duc de Bourgogne adressé à M. le duc de Beauvilliers, 175 à 205 ; M. de Saint-Simon le lit à M. de Beauvilliers qui l’approuve en tout, 211 ; celui-ci veut le montrer au prince ; M. de Saint-Simon n’y peut consentir ; M. de Chevreuse est choisi pour juge, 211 ; Mme de Saint-Simon y résiste de toutes ses forces ; le discours est lu à Cheverny qui se range à l’avis de Mme de Saint-Simon, 212 ; copie du discours est laissée entre les mains de MM. de Beauvilliers et de Chevreuse ; à quelle condition, 213 ; motifs qui portent M. de Saint-Simon à souhaiter avec passion le mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 215 ; mesures qu’il prend pour détruire ou vaincre les obstacles qui s’y opposent, 217 ; il commence par gagner Mme la duchesse d’Orléans et par vaincre sa paresse naturelle, 219 ; ses efforts pénibles et réitérés pour mettre en mouvement M. le duc d’Orléans, 219 ; il pense aux motifs puissants qu’avait Mme la duchesse de Bourgogne à ce mariage, 220 ; et il s’adresse à la duchesse de Villeroy et à Mme de Lévi pour les lui rappeler et les lui faire sentir davantage, 222 ; raisons qui le portent à s’adresser à ces deux dames ; puis à Mme et à M. d’O, 223 : il fait dire à ce dernier tout ce qu’il veut par Mme la duchesse d’Orléans et sait par elle toutes ses démarehes, 224 ; il s’assure aussi de MM. et de Mmes de Chevreuse et de Beauvilliers ; raisons qu’il emploie auprès d’eux avec succès, 226 : obtient du duc et de la duchesse d’Orléans qu’ils fassent confidence de leurs désirs au père jésuite du Trévoux, 227 : il s’adresse lui-même au P. Sanadon, auquel il parle franchement ; crédit de ces deux jésuites auprès du P. Le Tellier, 227 ; pourquoi il met les jésuites en œuvre et comment ils le secondent, 228 ; pourquoi il cache une partie des ressorts qu’il met en jeu au duc et à la duchesse d’Orléans, 229 ; il se confie encore au maréchal de Boufflers ; sur quoi il fonde ses espérances en lui, 230 ; suite de l’intrigue ; conduite de Saint-Simon, 231 et suiv. ; le roi avant proposé à Mme la duchesse d’Orléans que Mademoiselle fût de tous les Marlys, la duchesse, le duc et M. de Saint-Simon sont d’accord pour refuser l’offre ; pour quoi ; le refus est approuvé ; 236 ; les mesures de Mme la Duchesse le portent à presser et à faire presser la demande du mariage ; longue conférence entre Mme la duchesse de Bourgogne et Mme la duchesse d’Orléans à ce sujet, 237 ; M. de Saint-Simon propose au duc d’Orléans de parler au roi : embarras du duc ; sa réponse négative ; M. de Saint-Simon lui propose d’écrire et de remettre lui-même sa lettre au roi, 238 ; le duc y consent ; Saint-Simon fait la lettre, 240 ; texte de cette lettre, 240 ; léger changement qu’y font M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans, 245 ; précautions prises pour la remise de la lettre et pour en assurer le succès, 245 et suiv. ; extrême timidité de M. le duc d’Orléans, 246 ; son hésitation ; instances de M. de Saint-Simon ; il pousse le prince dans le petit salon où le roi vient d’entrer, 247 ; apprend ensuite que la lettre a été remise, 248 ; soulagement qu’éprouve M. de Saint-Simon, 249 ; par qui la lettre est appuyée auprès du roi ; bonnes dispositions de Sa Majesté, 249 et suiv. ; comment M. de Saint-Simon refuse pour sa femme la place de dame d’honneur de Mademoiselle, lorsqu’elle sera duchesse de Berry, 250 et suiv. ; mesures qu’il prend auprès de M. de Beauvilliers et du chancelier pour cet effet, 252 ; Mme de Saint-Simon demande une audience à Mme la duchesse de Bourgogne pour lui exprimer le même refus ; longue conférence entre elles ; comment se termine l’entretien, 253 et suiv. ; le premier écuyer fait compliment à M. de Saint-Simon de ce qu’il fait le mariage de Mademoiselle avec M. le duc de Berry ; embarras qu’il en éprouve ; comment il s’en tire, 262 ; il propose à M. le duc et à Mme la duchesse d’Orléans de s’adresser à Mlle Choin pour gagner Monseigneur, 263 ; en obtient d’eux la permission ; voit à cet effet Bignon, intendant des finances, confident de Mlle Choin ; son entretien avec lui, 263 et suiv. ; à quoi Bignon s’engage ; espérance de Saint-Simon et de M. le duc et de Mme la duchesse d’Orléans, 269 ; comment leur espérance est trompée, Mlle Choin ayant déclaré à Bignon qu’elle ne voulait point entrer en commerce avec M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans, 274 et suiv. ; M. de Saint-Simon exhorte le prince et la princesse à ne point perdre courage, 276 ; et leur conseille de faire usage de ce refus pour presser le mariage, 277 ; les horreurs qu’on débite sur la tendresse de M. d’Orléans pour sa fille deviennent pour Saint-Simon un nouveau motif auprès de la duchesse pour l’exhorter à ne pas perdre de temps, 278 ; comment il apprend la déclaration du mariage ; sa joie ; il se rend à Saint-Cloud avec Mme de Saint-Simon ; accueil qu’ils y reçoivent ; transports de joie, 289 ; entretien de Mademoiselle avec M. de Saint-Simon ; étonnement de celui ci, 290 et suiv. ; arrivée de M. le duc et de Mme la duchesse d’Orléans à Saint-Cloud, 292 ; entretien de la duchesse avec M. de Saint-Simon ; elle revient à la charge sur la place de dame d’honneur pour Mme de Saint-Simon ; même refus positif et absolu, 293 et suiv. ; comment se termine cet entretien, 295 ; réflexions qu’il fait naître à M. de Saint-Simon, 296 ; raisons de refus alléguées par Mme de Saint-Simon à Mme la duchesse de Bourgogne, 297 ; ils apprennent tous deux du chancelier Pontchartrain et de son fils ce qui s’est passé chez Mme de Maintenon entre elle, le roi et Mme la duchesse de Bourgogne au sujet du choix d’une dame d’honneur, 299 ; comment Mme la duchesse de Bourgogne a essayé inutilement de faire écarter Mme de Saint-Simon proposée et désirée par le roi, 300 ; ce que M. le duc d’Orléans avait dit au chancelier à ce sujet, 301 ; colère de M. de Saint-Simon contre M. de Pontchartrain ; pourquoi ; larmes de Mme de Saint-Simon, 302 ; sur les représentations du chancelier, ils se décident à regret à ne pas se perdre par un refus, 303 ; ils apprennent encore que M. le duc de Berry avait déclaré qu’il souhaitait et préférait Mme de Saint-Simon pour dame d’honneur, 304 ; rencontre de M. le duc d’Orléans et de M. de Saint-Simon, 305 ; entretien avec Mme de Nogaret, 306 ; avec Mme la duchesse d’Orléans ; M. de Saint-Simon lui explique franchement la véritable cause de son refus et sa résolution d’obéir pourtant à la volonté du roi, 307 ; Mme de Saint-Simon est accusée de jansénisme auprès du roi, 314 ; comment cette accusation est détruite par le P. Tellier, 315 ; M. de Saint-Simon propose pour dame d’atours de Mme la duchesse de Berry Mme de Cheverny, qui est agréée par MM. de Beauvilliers et de Chevreuse, par M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans, par Mme la duchesse de Bourgogne et Mme de Maintenon, 317 et suiv. ; il va passer plusieurs jours à Paris, 319 ; retourne seul à Versailles ; apprend en chemin, du maréchal de Boufflers, que le roi est très en peine de savoir s’il obéira, et que dans le cas contraire il a tout à craindre, 319 ; Mme de Cheverny est rejetée par le roi ; pourquoi, 320 ; Mme de La Vieuville est nommée dame d’atours et Mme de Saint-Simon déclarée dame d’honneur ; paroles du roi sur M. de Saint-Simon, 320 ; Sa Majesté l’entretient dans son cabinet ; détails sur cet entretien qui est suivi de la déclaration, 321 ; comment Monseigneur et Mgr le duc de Bourgogne accueillent et complimentent M. de Saint-Simon, 322 ; Mme de Saint-Simon va chez Mme la duchesse de Bourgogne et chez Madame ; marques de bonté et d’amitié qu’elle en reçoit, 323 et suiv. ; elle va ensuite chez Mademoiselle, où elle trouve Mme la duchesse d’Orléans et son mari ; avec quelle joie elle en est reçue, 324 ; se rend chez le roi, chez les princes, chez Mme de Maintenon ; éloges flatteurs que tous lui donnent, 325 ; M. de Saint-Simon va chez Madame, chez Mademoiselle, chez M. le duc de Berry, chez Monseigneur ; sa première et unique visite à Mme de Maintenon, 225 ; accueil que lui fait cette dame, 327 ; Mme de Saint-Simon va à Meudon chez Monseigneur, 327 ; dîne avec ce prince et Mgr le duc de Bourgogne, 327 ; le roi fixe les appointements de Mme de Saint-Simon à 20 000 livres, 328 ; lui donne ainsi qu’à son mari un appartement complet et des cuisines au château, 328 ; du Mont, domestique de Monseigneur, lui donne secrètement avis d’une atroce calomnie qu’on a fait croire à Monseigneur contre lui, IX, 15 et suiv. ; son étonnement, 17 ; sa conduite envers le prince, 18 ; Mme de Saint-Simon obtient du roi par Mme la duchesse de Bourgogne la permission de ne point aller à Marly et de faire un voyage de quelques jours à la Ferté ; tous deux s’y rendent, 21 ; Mme de Saint-Simon raconte à Mme la duchesse de Bourgogne la calomnie dont on a noirci son mari auprès de Monseigneur, et la prie de détromper ce prince, 22 ; comment la princesse s’y prend et réussit auprès de lui, 22 et suiv. ; comment M. de Saint-Simon apprend que d’Antin, prétendant à la dignité de duc et pair d’Épernon, a obtenu du roi la permission d’intenter un procès, 48 ; plusieurs ducs le prient de se joindre à eux pour une juste et verte défense, et de leur dire ce qu’il y a à faire, 49 et suiv. ; il leur conseille de signer une opposition et de la faire signifier au procureur général et au greffier en chef du parlement ; est chargé lui-même de la rédiger ; elle est lue chez le maréchal de Boufflers ; noms des ducs qui s’y trouvent ; résolutions qui y sont prises, 51 et suiv. ; il est prié de se charger de la direction de l’affaire ; son refus ferme et constant, 52 et suiv. ; il indique les ducs de Charost et d’Humières pour gouverner l’affaire qu’il conduirait sous main par ses conseils ; l’opposition est signée ; par qui, 55 ; indiscrétion du duc de Mortemart, 56 ; à l’exemple des autres, M. de Saint-Simon fait une honnêteté à d’Antin ; compliments excessifs qu’il en reçoit, 57 ; comment il dissipe les inquiétudes de M. le duc de Beauvilliers, le jour de la réception de son frère de Saint-Aignan en qualité de duc, 66 ; raisons qui l’éloignent de la cour de Meudon, 100 et suiv. ; il va à la Ferté, où il apprend la maladie de Monseigneur, 102 ; est rappelé à Versailles ; s’y rend lentement ; apprend que Monseigneur va mieux, 106 ; sa conversation singulière avec Mme la duchesse d’Orléans sur ce sujet ; leurs doléances mutuelles, 110 ; à la nouvelle subite de la mort du prince, il se rend à l’appartement de la duchesse de Bourgogne ; spectacle curieux dont il est témoin ; ses sentiments personnels, 116 et suiv. ; ferme réponse de Mme de Saint-Simon à Mme la duchesse de Berry ; à quelle occasion, 163 et suiv ; elle l’exhorte à se rapprocher de sa belle-sœur, 166 ; M. de Saint-Simon consulté par le chancelier sur un ancien projet de déclaration du roi concernant les transmissions contestées de la dignité de duc et pair, il est décidé entre eux que M. de Saint-Simon reverra et retouchera cet ancien projet, 188 et suiv. ; texte de ce projet accompagné des notes de M. de Saint Simon, 190 ; son travail est approuvé par le duc d’Harcourt, le maréchal de Boufflers et le chancelier ; comment l’affaire s’entame auprès du roi, du consentement de d’Antin et du duc de Chevreuse, 199 ; Comment M. de Saint-Simon résiste à ce dernier, à l’égard de ses prétentions sur le duché de Chaulnes et l’ancienneté de la pairie de Chevreuse-Lorraine, 202 et suiv. ; discussion et débats entre lui et le chancelier sur l’ancien projet de règlement concernant la transmission des duchés-pairies, 208 et suiv. ; autre discussion fort vive concernant deux articles de l’ancien projet : le premier relatif à la représentation des six anciens pairs au sacre attribuée exclusivement à tous les princes du sang et à leur défaut aux princes légitimés pairs ; le deuxième relatif à l’attribution donnée aux princes légitimés qui auraient plusieurs duchés-pairies de les partager entre leurs enfants mâles qui deviendraient ainsi ducs et pairs, 217 et suiv. ; il dresse un mémoire contre la prétention de M. de La Rochefoucauld au droit de préséance sur lui ; texte de ce mémoire, 221 ; lettres écrites au sujet du mémoire par M. de Saint-Simon et par le chance lier, 232 et suiv. ; réfutation des raisons alléguées par M. de La Rochefoucauld en faveur de son droit de préséance, 246 et suiv. ; nouvelle lettre au chancelier ; billet en réponse, 256, 257 ; son entretien avec le chancelier le satisfait sur plusieurs points, 253 ; nouvelle lettre où M. de Saint-Simon témoigne son inquiétude au chancelier ; billet en réponse qui le tranquillise, 259 et suiv. ; il va complimenter d’Antin sur sa dignité de duc et pair, et assiste à son dîner de réception, 262 ; son refroidissement avec les ducs de Villeroy et de La Rocheguyon ; à quelle occasion, 265 ; sa réponse à Mme la Dauphine qui lui demande ce qu’il pense de la nomination de Mlle de Lislebonne à l’abbaye de Remiremont, 274 ; il fréquente le troupeau de M. de Cambrai sans être initié dans leur doctrine secrète ; tous parlent devant lui avec confiance et liberté, 295 et suiv. ; conduite qu’il tient à leur égard, après la mort de Monseigneur, 297 ; ses démêlés avec le ministre Pontchartrain concernant son droit de nomination aux offices de gardes-côtes, 320 et suiv. ; il renonce à se mêler jamais de la milice de Blaye, 327 ; consent ensuite à s’en rapporter au jugement de M. Pontchartrain père, 328 ; comment se termine cette affaire par l’intermédiaire de Mme de Saint-Simon, 330 ; son entretien avec M. de Beauvilliers sur les ministres, 338 et suiv. ; il propose Saint-Contest pour remplacer Torcy, 336 ; obtient la permission d’avertir Pontchartrain fils de dominer son humeur dans ses audiences et avec tout le monde, et de montrer moins de penchant au mal et à la sévérité, 345 ; entreprend de réconcilier le chancelier et M. de Beauvilliers, 347 ; sa conversation avec Pontchartrain fils, 348 ; et avec le Dauphin sur le jansénisme, 349 ; il disculpe Pontchartrain de jansénisme auprès de M. de Beauvilliers, 349, son second entretien avec Pontchartrain dans lequel il lui fait part de la disposition des jésuites à son égard, 351 ; il l’avertit du danger où il est auprès du Dauphin, 351 ; il s’adresse à Beringhen, premier écuyer, pour le prier de travailler à la réconciliation du chancelier avec le duc de Beauvilliers, 352 et suiv. ; comment il est auprès de M. le Dauphin par les soins de M. de Beauvilliers, 354 et suiv. ; intimité de M. et de Mme de Saint-Simon avec les ducs et duchesses de Chevreuse et de Beauvilliers, 356 ; ce que M. de Saint-Simon pense du jansénisme et des jansénistes, 357 et suiv. ; l’estime que Mme de Saint-Simon acquiert à la cour par sa conduite et ses bonnes qualité est pour son mari d’un grand poids auprès de M. le Dauphin, 360 et suiv. ; court entretien de M. de Saint-Simon avec ce prince dans les jardins de Marly ; ses assiduités auprès de lui deviennent peu à peu plus fréquentes, 361 ; il l’entretient sur la dignité des ducs et trouve le Dauphin de même opinion que lui, 362 ; autre entretien sur le roi et sur le gouvernement de ses ministres, 363 et suiv. ; espérances de M. de Saint-Simon pour un règne prochain fondé sur l’ordre, la justice et la raison, 366 ; il rend compte à M. de Beauvilliers de l’entretien qu’il a eu avec le Dauphin, 367 ; nouvelle audience ; M. le Dauphin et M. de Saint-Simon y traitent historiquement et politiquement de l’état des ducs et des grands, 368 et suiv. ; discutent l’édit fait à l’occasion de d’Antin sur les duchés, 371 ; et sur les princes légitimés, 373 et suiv. ; dans une conférence avec M. de Beauvilliers, M. de Saint-Simon et lui se concertent sur tout ce qui aura rapport au Dauphin, 376 ; il est tout autrement regardé à la cour qu’il ne l’avait été jusqu’alors ; sa conduite mesurée, 378 ; il soutient contre l’avis de M. de Beauvilliers que M. le Dauphin doit faire présent à M. le duc de Berry de toute sa part de la succession de Monseigneur, 380 et suiv. ; ses tête-à-tête avec M. le Dauphin, 383 ; Mme la Dauphine les surprend un jour ensemble ; étonnement de tous trois ; Mme la Dauphine les laisse seuls, 384 ; sa conduite depuis ce moment avec M. de Saint-Simon ; comment celui-ci était auprès de la princesse 385 et suiv. ; combien Mme de Saint-Simon lui est utile auprès de M. le Dauphin et de Mme la Dauphine, 386 et suiv. ; éloignement de Mme de Maintenon pour lui ; quelle en était la cause, 387 et suiv. ; il projette d’unir M. le duc d’Orléans avec le Dauphin, et pour cela de le lier avec le duc de Beauvilliers ; ce qui favorisait ce projet ; ce qui y mettait obstacle, 389 ; il rend compte au duc d’Orléans des bruits odieux auxquels a donné lieu son assiduité auprès de sa fille ; apprend par Mme de Saint-Simon l’usage que le prince a fait de cet avis, 392 ; se plaint à Mme la duchesse d’Orléans du procédé de son mari et lui déclare qu’il ne le verra plus que rarement, 393 ; comment il se raccommode avec le prince, 393 ; sa conduite avec Mme la duchesse de Berry, 394 ; raisons qu’il fait valoir auprès de M. de Beauvilliers pour le rapprocher de M. d’Orléans et ce prince de M. le Dauphin, 397 et suiv. ; comment il persuade M. d’Orléans de la nécessité de s’unir au Dauphin ; moyens qu’il lui offre d’opérer cette union ; succès de son entre prise, 399 et suiv. ; il remet à M. le Dauphin deux mémoires : l’un sur les pertes de la dignité des ducs et pairs ; l’autre sur les maisons de Lorraine, de Bouillon et de Rohan, 401 et suiv. ; comment il parvient à réconcilier M. le duc de Beauvilliers avec le chancelier, 410 et suiv. ; il se met sur les rangs pour la charge de capitaine des gardes ; son espérance trompée, 426 ; le duc de Beauvilliers et M. le Dauphin veulent le faire gouverneur du duc de Bretagne, 436 ; il se moque des prétentions chimériques de M. de Chevreuse au duché de Chaulnes, X, 10 et suiv. ; agit seul auprès du chancelier pour faire réussir le projet d’érection nouvelle de ce duché en faveur du vidame d’Amiens, 13 et suiv. ; recherché par le duc de Noailles, il se laisse gagner par ses dehors et ses confidences ; travaille à le rapprocher de M. le duc et de Mme la duchesse d’Orléans ; y réussit, 39 et suiv ; se laisse encore gagner par lui pour travailler à le raccommoder avec les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse, 42 et suiv. ; y réussit encore, 45 et suiv. ; par le moyen de M. de Beauvilliers, il obtient de plus que M. le Dauphin traite mieux M. de Noailles, 47 ; il va faire une visite publique au cardinal de Noailles pour lui témoigner la part qu’il prend aux peines qu’on lui fait ; liaison qui se forme entre eux, 48 ; il reçoit ordre du Dauphin de s’instruire à fond de ce qui regarde les libertés de l’Église gallicane et de l’affaire du cardinal, 51 ; il va voir ce prince après la mort de la Dauphine ; est épouvanté du changement qu’il remarque en lui ; le presse et le force d’aller chez le roi, le quitte et ne le revoit plus, 93 ; son inquiétude extrême pendant la maladie du prince, 96 ; sa douleur à sa mort ; il veut quitter la cour et n’y est retenu que par le pouvoir de Mme de Saint-Simon, 96 ; il expose à l’archevêque de Reims toutes les raisons qui peuvent détruire les soupçons de cet archevêque contre le duc de Noailles, concernant la mort de Mme la Dauphine, 119 ; son désespoir de la mort du Dauphin, 130 ; ses inquiétudes concernant des mémoires qu’il a remis à ce prince et qui sont restés dans sa cassette, 131 ; comment ses inquiétudes sont heureusement dissipées, 133 ; il est appelé chez M. le duc d’Orléans, 154 ; apprend de Mme la duchesse la démarche que son mari a faite auprès du roi ; la blâme ouvertement, 156 et suiv. ; il est le seul qui continue à voir ce prince, 160 ; service qu’il rend à La Feuillade ; il résiste à tous les conseils qu’on lui donne de s’abstenir de voir si souvent le duc d’Orléans, 161 ; il se détermine brusquement à aller passer un mois à la Ferté ; raisons qui l’y décident ; M. de Beauvilliers le lui commande en quelque sorte, 193 et suiv. ; à la mort du duc de Chevreuse, il songe à rendre son gouvernement de Blaye indépendant de celui de Guyenne, 437 ; va trouver M. du Maine pour le prier de trouver bon qu’il lui apporte un mémoire sur son droit, ses raisons et l’usage, et que le prince juge lui-même les questions et les prétentions entre son fils et lui, 438 ; il refuse le salut au maréchal de Montrevel qui a affecté plusieurs fois de le saluer négligemment, 438 ; M. du Maine s’en étant plaint pour le maréchal, M. de Saint-Simon s’en justifie par les procédés malhonnêtes de Montrevel, 438 ; celui-ci salue M. de Saint-Simon de la manière la plus polie et la plus marquée ; la politesse se rétablit entre eux, 440 ; le secrétaire d’État La Vrillière dresse avec M. du Maine un règlement en vingt-cinq articles dont vingt-quatre sont en faveur de M. de Saint-Simon ; le règlement est approuvé par le roi, 441 et suiv. ; ce règlement met fin aux contestations entre le maréchal de Montrevel et M. de Saint-Simon, 442 ; ce dernier fait punir des bourgeois de Blaye pour avoir porté des plaintes au maréchal, 443 ; il apprend bientôt la noirceur de Pontchartrain fils à son égard, concernant les milices de Blaye ; son indignation contre lui ; il va trouver La Chapelle, un de ses premiers commis ; lui déclare qu’il fera tout pour perdre le ministre, 444 ; son entretien avec le chancelier et avec la chancelière, auxquels il fait la même déclaration, 445 et suiv. ; il continue de les voir l’un et l’autre ; sa conduite avec leur fils, 448 ; se voit forcé par le chancelier d’assister aux secondes noces de Pontchartrain, XI, 53 et suiv. ; fait une réponse vive à un mémoire de M. de La Rochefoucauld sur sa prétention d’ancienneté ; le duc de Noailles s’entremet ; le mémoire est supprimé ; la réponse l’est aussi, 74 ; ses entretiens avec le P. Tellier sur la constitution Unigenitus, 82 et suiv. (voy. l’art. Unigenitus) ; sur les instances de M. et de Mme la duchesse de Berry, Mme de Saint-Simon drape en noir pour la reine d’Espagne, XI, 46 ; M. de Saint-Simon gagne son procès de préséance contre M. de La Rochefoucauld ; détails à ce sujet, 58 et suiv. ; le roi lui donne un logement à Marly, quoique Mme de Saint-Simon eût alors la rougeole, 81 ; il se montre froid d’abord aux avances que le président Maisons lui fait faire par M. le duc d’Orléans, 124 ; n’ose résister à celles qu’il lui fait faire par M. le duc de Beauvilliers ; sur de nouvelles instances du prince, il se rend ; va à Paris ; y reçoit un rendez-vous du président, 124 ; but de ce rendez-vous qui commence leur liaison, 125 ; autre rendez-vous dans lequel il apprend de Maisons et du duc de Noailles que le roi déclare ses deux bâtards vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 126, il rit de leur fureur subite et conserve son sang-froid à cette nouvelle, 127, Va complimenter M. du Maine et se réjouit avec lui de ce qu’il n’y a plus de rang intermédiaire entre les princes du sang et les ducs et pairs, 128 ; va complimenter de même le comte de Toulouse, 129 ; dernière marque d’estime et de confiance que lui donne M. de Beauvilliers ; comment il y répond, 183 et suiv. ; il s’engage envers MM. de Beauvilliers et de Chevreuse à être favorable à M. de Fénelon auprès du duc d’Orléans, 201 ; sa situation à la cour après la mort de M. de Beauvilliers, 214 ; sa rupture ouverte avec le ministre Desmarest, 215 ; comment il est avec les autres ministres, 216 ; son attachement pour M. le duc d’Orléans reste toujours le même, quoi que fassent pour l’en éloigner les croupiers de M. du Maine et de Mme de Maintenon, 219 ; sa conduite réservée, 220 ; sa réponse au P. Tellier qui lui propose d’être commissaire du roi auprès du concile national, 242 et suiv. ; ne quitte pas M. le duc d’Orléans pendant son indisposition ; termes homorables dans lesquels le roi parle de lui, 252 ; ses deux conversations avec M. le duc d’Aumont sur l’affaire du bonnet, 402 ; sa visite à M. du Maine ; termes durs et fiers dans lesquels il lui reproche de l’avoir trompé lui et les autres ducs, 426 ; va prier M. le duc d’Orléans d’envoyer son médecin Chirac à Cambrai auprès de M. Fénelon malade, 436 ; obtient l’agrément de M. le duc d’Orléans pour voir à Paris Mme la princesse des Ursins ; à quelle condition ; son entrevue avec cette dame, XII, 42 ; il hérite de Mme de Coettenfao d’un legs de 500 000 livres, qu’il regarde comme un fidéi-commis ; les héritiers et la mère de la défunte se préparent à le lui disputer, 54 ; il évoque l’affaire au parlement de Rouen plutôt qu’à celui de Paris ; pourquoi, 55 ; se rend à Rouen ; entre en accommodement avec ses parties ; remet ce qui lui revient à M. de Coettenfao, 56 ; reçoit pour plus de 20 000 écus de vaisselle que M. de Coettenfao l’oblige d’accepter, 56 ; il se charge malgré lui d’une commission dont Mme la duchesse d’Orléans l’a prié ; quel en est l’étrange résultat, 58 ; il fait part à M. le duc d’Orléans de sa résolution de s’opposer au lit de justice à l’enregistrement de la constitution, 83 ; comment il éloigne le plus qu’il peut le mariage du fils de M. du Maine avec la fille de M. le duc d’Orléans ; mariage que Mme d’Orléans poursuit avec autant d’ardeur que M. du Maine lui-même, 135 et suiv, ; comment il répond aux questions que Mme d’Orléans lui fait souvent sur les projets ultérieurs de son mari, à la mort du roi, 142 ; comment il reçoit les avances et répond aux questions du maréchal de Villeroy, 143 ; et à celles du P. Tellier, 153 ; et à celles du duc de Noailles, 158 ; il propose à M. le duc d’Orléans de changer la forme de l’administration du roi et d’établir divers conseils ; motifs de ce changement : ordre à observer dans les conseils, 168 et suiv. ; M. d’Orléans adopte son plan ; ils discutent ensemble sur le choix des chefs des divers conseils, 180 et suiv. ; ce que M. de Saint-Simon propose de faire concernant la constitution Unigenitus, les jésuites, le P. Tellier, Rome et le nonce, les évêques et le commerce du clergé de France à Rome, 182 et suiv. ; il refuse l’administration des finances, 193 ; la banqueroute lui paraît préférable à tout autre parti à prendre, 195 et suiv. ; il persiste à refuser l’administration des finances et propose le duc de Noailles que M. d’Orléans accepte enfin, 205 et suiv. ; M. de Saint-Simon accepte une place dans le conseil de régence, 208 ; ils discutent ensemble sur la formation de ce conseil ; Desmarets et Pontchartrain en doivent être exclus ; M. du Maine et M. de Toulouse y doivent entrer en attendant l’occasion de les attaquer, 209 et suiv. ; M. de Saint-Simon propose à M. d’Orléans d’assembler les états généraux à la mort du roi ; lui fait sentir que leur réunion est sans danger pour la monarchie, 219 et suiv. ; qu’elle peut servir à mettre un terme au mauvais état des finances, et qu’elle est avantageuse en particulier à M. le duc d’Orléans, 123 ; quel grand parti il peut en tirer pour l’affaire des renonciations, 224 et suiv. ; comment il pourrait s’en servir contre M. du Maine ; plan de conduite à suivre à cet égard, 230 et suiv. ; discussion entre M. de Saint-Simon et M. le duc d’Orléans sur la manière d’établir et de déclarer la régence ; le parlement incompétent en toutes matières de gouvernement ; pourquoi cette compagnie fut appelée à prononcer sur la régence à deux époques récentes ; raisons pour en revenir à l’ancien usage et se passer du parlement ; mesure à observer pour prendre la régence ; conduite à tenir sur les dispositions du roi ; comment agir avec Mme de Maintenon ; autres précautions à prendre, 243 à 260 ; il propose à M. le duc d’Orléans de le rendre maître de toutes les principales charges de la cour ; comment, 263 ; de rendre les gouvernements de province et les lieutenances générales comme des moyens de récompenses militaires, 264 et suiv. ; de rétablir la marine, 268 ; de faire réparer les chemins par les troupes, 271 ; autres conseils sur la conduite personnelle que devra tenir le régent, 274 et suiv. ; comment il élude les questions embarrassantes que lui fait Mme d’Orléans sur les projets de son mari, à la mort prochaine du roi, 283 et suiv. ; sa promesse à cette princesse, 308 ; il demande à M. le duc d’Orléans et obtient la conservation de la pension du roi pour Chamillart, 316 ; son étonnement à la proposition que lui font le duc de Noailles et le procureur général de chasser les jésuites de France ; il combat vivement cette proposition, 317 et suiv. ; conseille à M. le duc d’Orléans de s’amuser aux dépens de M. du Maine chargé par le roi de faire à sa place la revue de la gendarmerie, 323 et suiv. ; va chez Pontchartrain pour s’amuser de ses inquiétudes et de son embarras, 326 et suiv. ; refuse à Louville et à Mme de Beauvilliers de s’intéresser pour Desmarets, 329 ; comment il répond à la demande que lui fait le duc de Noailles d’être premier ministre, 335 ; scène violente à l’occasion d’une proposition du même tendant à ce que les ducs aillent saluer le nouveau roi à la suite de M. le duc d’Orléans, 337 et suiv. ; bruit que fait cette proposition à la cour et à la ville, 342 ; M. de Saint-Simon ouvre les yeux sur la perfidie du duc de Noailles et sur son ambition, 345 ; répète partout ce qui s’est passé chez lui, sans ménager M. de Noailles, 348 ; il se lie avec M. de Luxembourg, 351 ; suite de son ressentiment contre M. de Noailles, 351 ; il marie son fils ainé avec la sœur aînée de ce duc ; son raccommodement avec lui ; suites de ce raccommodement, 357 et suiv. ; sa visite à M. le duc d’Orléans trois jours avant la mort du roi, 379 ; il apprend de ce prince comment il a cédé sur l’article du chancelier qu’il a promis de garder, 379 ; reproches qu’il lui fait sur sa faiblesse, 380 ; il le conjure d’être en garde contre des ennemis de toute espèce, 381 ; à la nouvelle de la mort du roi, il va faire sa révérence au nouveau monarque, se rend chez M. le duc d’Orléans ; le presse de nouveau et inutilement sur la convocation des états généraux ; lui rappelle d’autres promesses qu’il lui a faites, XIII, 106 ; va chez le duc de La Trémoille où sont réunis tous les ducs ; résolutions prises par eux relativement au premier président ; retourne chez M. le duc d’Orléans ; s’assure de l’expulsion de Pontchartrain et de Desmarets, 107 ; retourne chez M. le duc d’Orléans où plusieurs ducs ont été appelés, 107 ; son étonnement au changement de résolution du prince relativement à l’affaire du bonnet, 109 ; il demande qu’un des ducs soit autorisé à faire le lendemain au parlement et avant la lecture du testament et du codicille du roi, une protestation contre les usurpations et interpelle ensuite M. d’Orléans de la parole solennelle qu’il leur a donnée de leur faire rendre justice après que les affaires publiques seront réglées, 110 ; est autorisé par M. d’Orléans à faire lui-même cette protestation, 111 ; veut s’en défendre ; est forcé par l’assemblée et par le prince de s’en charger, 112 ; son discours dans une autre assemblée des ducs, chez l’archevêque de Reims, ramène les esprits en faveur de M. le duc d’Orléans, 113 et suiv. ; il fait au parlement, avant la lecture du testament et du codicille du feu roi, une protestation au nom des ducs contre les usurpations dont ils ont à se plaindre, 116 ; il engage M. le duc d’Orléans pendant sa dispute avec M. du Maine à passer dans la quatrième chambre des enquêtes, 121 ; le ramène ensuite à la grand’chambre et lui conseille de lever la séance, 123 ; sur l’avis que lui donne Canillac, il presse le régent de déclarer le duc de Noailles et le cardinal de Noailles, le premier, président du conseil des finances, le second, du conseil de conscience ou affaires ecclésiastiques, 141 et suiv. ; obtient avec peine du régent que d’Antin soit nommé chef du conseil des affaires du dedans, 153 ; fait nommer de ce même conseil le marquis de Brancas et Beringhen, premier écuyer, 155 ; est nommé du conseil de régence, 165 ; défend devant le régent la cause des gens de qualité non titrés conseillers d’État, 171 ; obtient pour le fils de Bontemps la survivance de la charge de son père, et depuis n’entend plus parler d’eux, 184 ; demande et obtient pour son fils aîné la survivance de son gouvernement de Blaye, et pour le cadet celle de son gouvernement de Senlis, 185 ; il se raccommode avec le maréchal de Villeroy, 188 ; se brouille avec le maréchal Besons ; pourquoi, 189 et suiv. ; à sa sollicitation, l’édit sur les gardes-côtes est supprimé par le conseil de régence, 200 ; il reçoit la visite de Pontchartrain, qui vient lui demander conseil ; ses réponses, 203 ; sa conduite dans l’affaire du grand écuyer et du premier écuyer ; il plaide au conseil de régence en faveur du premier écuyer, 215 et suiv. ; refuse longtemps de recevoir la visite de Mme de Beringhen ; pourquoi, 224 ; la reçoit enfin ; comment, 225 ; ce qu’il fait pour le marquis de Saudricourt, 228 ; beau mariage qu’il projette pour lui, 230 ; comment il en est récompensé, 233 ; il veut quitter les affaires ; pourquoi ; se laisse engager par les belles promesses de M. le duc d’Orléans, 237 ; il représente en vain au régent le danger de laisser la noblesse excitée par le duc du Maine se déchaîner contre les ducs, 242 ; dans une assemblée des ducs, il s’élève contre un traître qui est parmi eux, 244 ; représente en vain au régent que le parlement se moque publiquement de son autorité dans l’affaire du bonnet, 247 ; sa conduite avec les ducs, 249 ; il refuse d’aller à une assemblée de ducs dissidents chez le maréchal d’Harcourt, 252 ; se rend malgré lui à celle qui est tenue pour la dernière fois chez l’archevêque de Mailly, 253 ; comment il fait sortir Pontchartrain du conseil et fait passer sa charge de secrétaire d’État à son fils, 269 et suiv. ; sa rupture avec le comte et la comtesse de Roucy ; à quelle occasion ; sa conduite franche et nette dans cette affaire, 272 et suiv, ; obtient du régent, pour M. d’Ancenis, fils du duc de Charost, la survivance du gouvernement de Calais et la lieutenance générale de Picardie, 305 ; gagné par Louville, il plaide auprès du régent pour Desmarets, 315 et suiv. ; obtient de lui que Desmarets ne sera point exilé ; se réconcilie avec lui ; le reçoit à la Ferté, 317 ; parle au conseil de régence contre le surhaussement des espèces proposé par le duc de Noailles, 319 ; rend à M. du Maine la visite qu’il a reçue de lui, 322 ; voit malgré lui Mme du Maine ; quel est le sujet de leur conversation, 323 et suiv, ; comment il vit avec M. le comte de Toulouse, 325 ; sa réponse à l’abbé Dubois qui vient le prier de demander pour lui au régent une place de conseiller d’État, 326 ; le félicite de l’avoir obtenue et lui donne à ce sujet un bon conseil, 326 ; demande au régent et obtient pour La Vrillière voix au conseil de régence, 339 ; et pour Armenonville la charge de secrétaire d’État des affaires étrangères, mais sans fonctions, 340 ; prend la défense d’Auneuil, maître des requêtes, et obtient du régent qu’il ne sera point inquiété, 348 ; il fait tous ses efforts auprès du régent pour le décider à aller passer les fêtes de Pâques à Villers-Cotterets, afin de prévenir un sacrilége, 359 ; croit y avoir réussi ; mais est bientôt détrompé, 361 ; s’en va à la Ferté passer la semaine sainte, 362 ; ce qu’il pense sur l’Angleterre, 371 ; dans une longue conversation avec le régent, il essaye de le détourner de se lier avec cette puissance, et lui présente pour modèle l’union de l’Autriche avec l’Espagne avant l’avénement de Philippe V ; l’engage à vivre en étroite amitié avec l’Espagne, 374 et suiv. ; le cardinal de Bissy, le prince et le cardinal de Rohan essayent de le gagner au parti de la constitution ; le duc de La Force est détaché par eux pour faire un dernier effort, 411 ; son entretien avec M. de Saint-Simon ; inutilité de ses efforts, 411 ; comment M. de Saint-Simon fait sortir un jour le duc de Noailles du conseil de régence, 413 ; un autre jour il le couvre de confusion ; à quelle occasion, 414 ; le désole de toutes manières, 416 ; comment il empêche le grand prieur d’entrer au conseil de régence, 418 ; reproche au régent sa conduite avec le parlement ; il lui prédit qu’il se verra forcé d’abandonner à cette compagnie toute l’autorité de la régence ou d’avoir recours à des coups de force très-dangereux, 429 ; lui fait voir les inconvénients du projet de banque proposé par Law ; combat ce projet au conseil de régence, 432 ; il obéit aux ordres du régent qui exige qu’il reçoive chez lui Law une fois par semaine, 433 et suiv. ; ses entretiens avec lui, 433 et suiv. ; il détourne le régent du projet de rappeler les huguenots en France ; raisons qu’il fait valoir, XIV, 4 et suiv. ; sollicité par Mme de Coigny, il obtient du régent que son mari entre au conseil de guerre, 33 et suiv. ; par considération pour Mme la duchesse d’Orléans, il refuse opiniâtrément d’être un des dues qui sont chargés de présenter au roi une requête des ducs contre les bâtards ; va chez cette princesse la prévenir de la démarche des ducs et la prie de se rappeler ce qu’il lui a dit plusieurs fois à cet égard, avant et depuis la mort du roi, 36 ; parle fortement à M. le duc d’Orléans sur les princes du sang et sur les pairs contre les bâtards, 37 ; décide l’évêque-comte de Noyon à signer la requête des ducs en lui promettant de lui faire avoir une grosse abbaye ; obtient avec beaucoup de peine du régent celle de Saint-Riquier, 38 ; comment il est sollicité par le duc de Brancas et son fils le duc de Villars pour demander au régent une nouvelle érection de duché-pairie, 46 ; parole qu’il reçoit d’eux à cette occasion, 47 ; il obtient du régent l’érection nouvelle, 48 ; sur la nouvelle que le duc de Chartres est atteint de la petite vérole, il vient de la Ferté à Paris ; sa rencontre avec M. le duc de Noailles chez M. le duc d’Orléans, 51 ; son entretien avec le prince ; autre rencontre avec le duc de Noailles ; sa visite à Mme la duchesse d’Orléans : il lui conseille de se servir, pour traiter M. le duc de Chartres, du frère du Soleil, jésuite, apothicaire du collége, 52 ; il obtient pour le duc de Saint-Aignan, ambassadeur en Espagne, 30 000 livres de gratification, 111 ; il essaye inutilement de détourner M. le duc de La Force d’entrer au conseil des finances, 114 ; s’oppose au conseil de régence à ce qu’on délivre des lettres d’abolition au chevalier de Bonneval, 118 ; dans quels termes il vit avec M. le comte de Toulouse et M, du Maine depuis la requête des ducs, 121 et suiv. : sa dispute avec M. de Troyes au conseil de régence sur l’affaire de la constitution ; la prédiction qu’il lui fait à ce sujet se vérifie bientôt à la confusion de M. de Troyes, 166 et suiv. ; fait donner la petite abbaye d’Annecy à une sœur de Mme de Saint-Simon, religieuse de Conflans ; comment elle reçoit cette nomination, 170 : il fait aussi donner une abbaye de Senlis à l’abbé Fourilles dont il veut récompenser la piétié filiale, 171 ; ce qu’il dit au régent sur la nomination de d’Aguesseau à la place de chancelier, 175 ; son entretien avec lui sur le traité conclu entre la France et l’Angleterre ; convention faite entre eux, 187 ; son avis au conseil de régence sur ce traité ; malice faite au maréchal d’Huxelles, 189 et suiv. ; il s’oppose dans le même conseil à la proscription des jacobites, 190 ; empêche la destruction de Marly, 198 ; mais ne peut empêcher la vente du mobilier, 201 ; demande et obtient les grandes entrées chez le roi, 201 ; ce qu’on entend par grandes entrées, 201 et suiv. ; il s’oppose à la convocation des états généraux et s’engage à donner au régent un mémoire pour lui déduire ses raisons, 347 ; texte de ce mémoire dans lequel l’auteur prouve l’inutilité des états généraux pour apporter des remèdes aux finances et pour décider la question relative aux princes du sang et aux bâtards ; 2° les dangers de cette convocation dans l’état actuel des choses, surtout dans un temps où l’affaire de la constitution divise le clergé, les parlements, etc. ; autres considérations relatives à l’autorité du régent et des trois ordres pris ensemble et séparément, 349 à 402 ; réflexions de M. de Saint-Simon sur les motifs qui l’ont décidé à faire ce mémoire, 402 ; il le lit au régent, 405 ; lui en donne une copie ; il n’est plus question d’états-généraux, 406 ; M. de Saint-Simon refuse d’assister au comité où le duc de Noailles doit lire un long mémoire sur les finances, 407 ; est nommé malgré lui membre de ce comité, 410 ; décide M. le duc d’Orléans à acheter le diamant appelé le Régent, 417 ; lui conseille de choisir le maréchal de Tessé pour accompagner le czar Pierre qui vient à Paris, 424 ; presse le régent de s’unir avec la Russie, 438 ; force le duc de Noailles à faire son rapport sur l’intendant de Bordeaux ; détails curieux à ce sujet, XV, 30 et suiv. ; il fait obtenir au maréchal de Tallard la préséance au conseil de régence sur le maréchal d’Estrées, 38 et suiv. ; appuie plusieurs fois au comité des finances les avis du duc de Noailles ; sa réponse à ceux qui lui en marquent de l’étonnement, 46 et suiv. ; comment il se voit entraîné à un dîner avec le duc de Noailles ; comment se passe ce dîner, 47 ; il propose au chancelier de supprimer la gendarmerie et même les gendarmes et les chevau-légers de la garde ; raisons sur lesquelles il appuie cette proposition, 48 et suiv. ; la prodigieuse faiblesse du régent les fait renoncer tous deux à ce projet, 55 ; il présente ses fils au régent et au roi ; achète pour eux deux régiments, 65 ; est chargé par Mme la duchesse d’Orléans de négocier avec Pléneuf le mariage d’une fille de M. le duc d’Orléans avec le prince de Piémont, 131 ; il s’en décharge au bout de quelque temps sur l’abbé Dubois, 132 ; comment il fait échouer au conseil de régence le projet du duc d’Elbœuf concernant le pays de Lalleu, 141 et suiv. ; son opinion dans cette affaire, 146 et suiv, ; comment les habitants de ce pays lui en témoignent leur reconnaissance, 148, 149 ; reçoit des demi-confidences de Mme d’Alègre touchant le régent ; détails à ce sujet, 154 ; il essaye deux fois de faire détruire les gabelles ; pourquoi son projet échoue, 243 et suiv. ; difficulté de faire le bien en France, 245 ; entretien de M. de Saint-Simon avec le régent sur les entreprises du parlement ; colère singulière du prince contre lui, 250 et suiv. ; pressé par Law d’achever de perdre auprès du régent le duc de Noailles auquel l’abbé Dubois a déjà porté de rudes coups, il tient à cet égard une conduite prudente et réservée, 254 ; comment il se comporte avec le maréchal de Villeroy qui travaille aussi à la perte du duc de Noailles, 254 ; le régent le consulte pour savoir à qui il donnera les finances et les sceaux, 255 ; il indique M. d’Argenson pour les deux, 257 ; prie le régent de lui permettre d’avertir et de disposer M. d’Argenson ; sa conférence avec ce dernier ; il le décide à accepter les deux places, 257 ; lui demande amitié et secours pour le cardinal de Noailles, 258 ; essaye de détourner le régent d’accorder au duc de Lorraine ce qu’il de mande, 282 ; combat fortement le rapport que Saint Contest est chargé de faire sur ce sujet et qu’il vient lui communiquer par ordre du régent, 284 et suiv. ; s’abstient d’assister au conseil de régence lorsque l’affaire y est présentée, 286 ; ce qu’il obtient du régent pour les abbayes de la Trappe et de Sept-Fonds ; sa conduite avec le duc de Noailles à cette occasion ; sa liaison avec l’abbé de Sept-Fonds, 298 et suiv. ; il conseille au régent de donner l’archevêché de Cambrai au cardinal de La Trémoille, 302 ; obtient un régiment pour le marquis de Saint-Simon, son fils, 302 ; est nommé par le régent chef du bureau chargé d’aviser au moyen de faire sacrer les évêques nommés et de se passer de bulles ; par qui il se fait instruire de la matière qu’il a à traiter, 335 ; il obtient pour M. de Lévi le commandement de Franche-Comté, 339 ; fait nommer maréchal de camp Yolet, retiré du service depuis treize ans, 343 ; dans quels termes il vécut avec le premier ministre Fleury, XVI, 265 et suiv. ; moyen singulier qu’il emploie pour obtenir du régent une indemnité en faveur de chanoinesses de Denain ; détails à ce sujet, 276 et suiv. ; son entretien avec le régent sur les entreprises du parlement ; conseils qu’il lui donne, 294 ; conférence tenue chez lui avec le duc de La Force, Law et Fagon, conseiller d’État, par ordre du régent, pour aviser ensemble sur ce qu’il y a à faire, 296 ; leur embarras, 297 ; M. de Saint-Simon conseille à Law de se retirer au Palais-Royal ; il propose un lit de justice, 297 ; fait décider qu’il se tiendra aux Tuileries ; pourquoi, 298 ; reçoit une visite de l’abbé Dubois qui entre dans le projet, 299 ; sa conférence tête à tête avec le régent, 302 ; il combat l’idée de frapper sur M. du Maine en même temps que sur le parlement, 303 ; combat aussi celle de chasser le premier président, 305 ; le garde des sceaux, La Vrillière et l’abbé Dubois interviennent dans la conférence, 306 ; M. le Duc y est présenté par le régent ; le garde des sceaux lit le projet d’un arrêt du conseil de régence et de lettres patentes, en cassation des arrêts du parlement, 307 ; M. de Saint-Simon reçoit ordre du régent d’aller chez Fontanieu tout faire préparer pour le lit de justice, 307 ; il rassure Law, se rend chez Fontanieu ; contretemps qu’il y éprouve, 3o8 ; son entretien avec lui, il lui explique l’objet de sa mission, 309 ; reçoit une lettre de M. le Duc, 311 ; son entrevue avec lui ; longue discussion entre eux au sujet de M. du Maine, 312 et suiv. ; de M. de Charolais et de la régence, en cas de mort de M. le duc d’Orléans, 323 et suiv. ; il va au Palais-Royal pour rendre compte au régent de cette conversation ; contretemps qu’il y trouve, 332 et suiv. ; son entretien avec le régent, 333 ; il combat la proposition de M. le Duc relativement à M. du Maine, 334 ; résolution prise à l’égard de M. de Charolais, 335 ; suite de l’entretien, 336 et suiv ; il manque M. le Duc au rendez-vous qu’ils se sont donné aux Tuileries, 339 ; comment il fait admettre au conseil de régence MM. de La Force et de Guiche, 342 et suiv. ; son entretien avec le régent sur les prétentions de M. le Duc, 344 : son entretien avec M. le Duc aux Tuileries ; quel en est le résultat, 397 et suiv. ; il en rend compte au régent, 353 ; son inquiétude sur la volonté ferme du prince pour un lit de justice ; d’où lui vient cette inquiétude, 354 ; espérance qu’il conçoit si l’éducation dn roi est ôtée à M. du Maine, 358 ; conférence chez M. le dnc de La Force ; quel en est l’objet ; sage prévoyance de Fagon et de l’abbé Dubois pour le lit de justice, 359 ; troisième conférence avec M. le Duc dans le jardin des Tuileries ; discussion entre eux, 360 et suiv. ; il obtient de M. le Duc qu’il demandera au régent la réduction des bâtards à leur rang de pairs avec la même fermeté qu’il demande l’éducation du roi pour lui-même, 371 et suiv. ; lui propose une distinction en faveur du comte de Toulouse, 377 ; rend compte au régent de cette conversation, 385 et suiv. ; obtient son approbation pour tout ce qui y a été décidé, 388 ; l’exhorte à la fermeté, 62 ; donne avis au régent par un billet d’une cabale du duc du Maine et de plusieurs membres du parlement pour déclarer le roi majeur, 391, 392 ; sa conférence avec Law, Fagon et l’abbé Dubois sur les mesures à prendre pour le lit de justice, 393 et suiv. ; ses vives instances à Millain pour qu’il affermisse M. le Duc dans sa résolution de rendre aux pairs toutes leurs dignités, 396 et suiv. ; son entretien avec le régent sur le lit de justice du lendemain, 398 ; M. le Duc y intervient, 399 ; M. de Saint-Simon les exhorte à l’union, et insiste de nouveau sur le rétablissement des pairs dans leur rang, 400 ; sa joie extrême en recevant de Millain l’assurance de M. le Duc que la réduction des bâtards à leur rang d’ancienneté de pairie aura lieu ; nouvelle sûreté qu’il exige de M. le Duc, 402 ; autre conférence chez le régent avec M. le Duc et Millain sur les mesures à prendre pour le lit de justice du lendemain, 404 et suiv, ; son opinion sur ceux qui ont le droit d’y délibérer, 407 ; il confie au duc de Chaulnes le secret du lit de justice et ce qui doit y être décidé, 410 ; il s’habille en manteau pour se rendre au lit de justice, 413, fait avertir M. le comte de Toulouse d’être sans inquiétude sur ce qui va se passer, 414 (voy. l’art. Lit de justice) ; rentré chez lui après le lit de justice il reçoit un message du régent qui le mande au Palais-Royal ; objet de ce message, XVII, 2 ; il essaye en vain de se défendre d’aller à Saint-Cloud faire part à Mme la duchesse d’Orléans de ce qui s’est passé au lit de justice, 4 et suiv. ; est forcé de céder, 6 ; sa prudence en cette occasion est confondue par celle d’un page, 7 ; comment il s’acquitte de sa commission auprès de Mme la duchesse d’Orléans ; détails curieux à ce sujet, 8 et suiv. ; il se rend ensuite chez Madame ; lui fait le récit de ce qui s’est passé au lit de justice, 11 et suiv. ; retourne chez Mme la duchesse d’Orléans ; achève d’écrire sous sa dictée une lettre que cette princesse a commencée et par laquelle elle demande au régent la permission de s’en aller à Montmartre, 13 ; su conversation avec Mme de Sforze, 15 ; retourne au Palais-Royal rendre compte de sa commission ; exhorte le régent à traiter Mme la Duchesse avec tous les ménagements que sa douleur exige, 16 ; reste brouillé avec Mme d’Orléans ; va à l’hôtel de Condé ; accueil qu’il y reçoit ; refuse de se lier avec Mme la Duchesse, 19 ; sa conversation avec M. de Valincourt, secrétaire général de la marine, attaché à M. le comte de Toulouse ; il lui parle franchement sur le choix que le comte a à faire ; le prie de parler si fortement à son maître qu’il ne se perde pas pour son frère, et qu’il se trouve le lendemain au conseil de régence, 23 ; pourquoi M. de Saint-Simon ne profite pas de l’occasion du lit de justice pour faire décider l’affaire du bonnet, 29 ; il fait part au régent des avis que lui donne Mme d’Alègre sur la cabale qui vient d’être frappée, 31 ; il obtient du régent la création d’un second lieutenant des galères, pour le chevalier de Rancé, frère de l’ancien abbé de la Trappe, 33 ; comment il empêche que la démission de la charge de premier gentilhomme de la chambre que le duc de Mortemart envoie au régent soit acceptée, et refuse cette charge qui lui est offerte, 34 ; il en donne avis à la duchesse de Mortemart la mère ; comment il reçoit les remercîments du duc et de sa femme, 35 ; obtient quelque temps après du régent la survivance de cette charge pour le fils du duc de Mortemart âgé de 7 ans, 36 ; obtient aussi la survivance des gouvernements de Calais et de Dourlens et la lieutenance générale de Picardie pour le fils du duc de Charost, 37, ses remontrances au régent sur l’inconvénient de casser les conseils de l’administration, 44 ; comment il empêche au conseil de régence qu’on ne casse l’arrêt du parlement de Rouen concernant l’interdiction prononcée contre plusieurs curés de ce diocèse par l’officialité, 54 et suiv. ; obtient du régent que M. de Saint-Aignan, rappelé d’Espagne, entrera au conseil de régence, 59 ; sa conversation avec le régent dans sa petite loge de l’Opéra sur les subsides secrets à accorder à l’Angleterre contre l’Espagne ; il combat de toute sa force le projet de les accorder, 63 et suiv. ; autre conversation avec le même au Palais-Royal sur la rupture prochaine avec l’Espagne ; il force le régent de convenir qu’elle est impolitique et peut devenir dangereuse pour lui-même, 67 et suiv. ; va pendant huit jours au Palais Royal pour voir le régent et ne peut y parvenir ; est mandé par lui quand la rupture est déclarée, 71 ; comment se passe leur entrevue, 71 ; averti de se trouver au conseil de régence, il se rend au Palais-Royal et apprend de M. le régent la découverte de la conspiration de Cellamare ; se rend au conseil de régence, 82, 83 ; est mandé au Palais-Royal où se trouvent M. le Duc, le duc d’Antin, le garde des sceaux, Torcy et l’abbé Dubois ; on y discute plusieurs choses sur Cellamare, 90 ; entretien particulier avec le régent, M. le Duc et M. de Saint-Simon, sur M. et Mme du Maine, principaux complices de Cellamare ; résolution prise de les arrêter séparément ; choix du lieu de leur détention, 91 et suiv. ; M. de Saint-Simon entend dans le cabinet de M. le duc d’Orléans la lecture du manifeste contre l’Espagne ; son opinion sur cette pièce, noms de ceux qui sont présents à cette lecture, 119 et suiv. ; comment il empêche que le grand prieur entre au conseil de régence, 127 et suiv. ; sa bienfaisance pour des jésuites maltraités par leurs confrères, 146 ; le maréchal de Villars le prie de parler au régent et de le faire expliquer sur son compte, 154 ; M. de Saint-Simon parle au régent qui lui répond tout ce qu’il fallait pour rassurer M. de Villars, 155 ; ses représentations au régent sur les dangers de la politique de l’abbé Dubois dans l’affaire de M. du Maine, pour son gouvernement et pour sa personne, 159 et suiv. ; et sur sa faiblesse inconcevable à l’égard de M. du Maine si coupable en vers lui, 162 et suiv. ; il est fait chevalier de l’ordre dix ans après cette conversation, avec les deux enfants de M. du Maine, 174 ; conduite de Mme de Saint-Simon pendant la maladie de Mme la duchesse de Berry, 176 et suiv. ; M. et Mme de Saint-Simon refusent les actions que Law leur offre sur le Mississipi, 196 ; M. de Saint-Simon refuse les mêmes offres du régent, 197 ; sur les reproches que lui fait ce prince de refuser les bienfaits du roi, il demande le remboursenuent des anciennes créances de son père et l’obtient, 198 ; fait rendre à Coettenfao une ancienne pension de 6000 livres, 211 ; Mme de Saint-Simon, avertie du danger de Mme la duchesse de Berry, se rend à la Muette pour y demeurer, 222 : informe le duc d’Orléans du don qu’a fait la princesse de son baguier à Mme de Mouchy ; conseille à cette dernière de le porter au régent, 226 ; fait venir à la Muette M. de Saint-Simon pour être au près de M. le duc d’Orléans, 229 ; accompagne le cœur de la duchesse de Berry au Val-de-Grâce ; conserve en entier ses appointements, 233 ; plaisir qu’elle ressent d’être délivrée de la charge qu’elle occupait auprès de Mme de Berry, est attaquée d’une fièvre maligne, 235 ; se rétablit entièrement à Meudon, 235 ; M. de Saint-Simon se rend à la Muette pour être auprès de M. le duc d’Orléans pendant les derniers moments de la duchesse de Berry ; est chargé par ce prince de tout ce qui doit se faire au près de la duchesse, 229 ; comment il le console et le soutient dans ces moments, et parvient à le faire partir de la Muette quand il n’y a plus d’espoir, 231 ; s’établit à Passy d’où il va presque tous les jours voir M. le duc d’Orléans, 232 ; lui demande qu’il conserve aux dames de la défunte leurs appointements, com me à Mme de Saint-Simon, 233 ; va lui même annoncer cette grâce à ces dames, 233 ; reste 2 mois sans sortir auprès de Mme de Saint-Simon dangereusement malade, 235 ; obtient du régent quelques logements au château neuf de Meudon pour l’entier rétablissement de sa santé, 235 ; il assiste chez ce prince à la lecture d’un mémoire sur la taille proportionnelle, présenté par M. d’Allemans et le petit Renaud, 241 ; fait nommer Pezé gouverneur de la Muette, 243 ; comment il fait renoncer le régent à rembourser toutes les charges de justice avec le papier de Law, 253 et suiv. ; lui envoie une seconde fois un mémoire sur ce sujet, et le projet est entièrement abandonné, 2575 voyant le discrédit où est tombé le conseil de régence, il propose à M. le duc d’Orléans de se choisir un conseil de quatre personnes pour traiter et régler les affaires importantes ; raisons qu’il lui donne à ce sujet ; il déclare qu’il ne veut point être de ce conseil privé, s’il en choisit un, 286 et suiv. ; fait obtenir la survivance de la lieutenance générale de Provence au fils du marquis de Brancas, 290 ; comment il se lie avec l’abbé de Fleury ; genre de cette liaison, 308 et suiv. ; méthode d’instruction qu’il lui propose pour le roi, 310 ; il s’occupe de lui faire avoir le chapeau de cardinal, 312 ; sa conduite avec le régent à l’occasion de la promotion de M. de Mailly au cardinalat ; comment il est la dupe dans cette affaire de l’abbé Dubois et du régent lui-même, 331 et suiv. ; son entretien avec le régent sur la proposition que lui fait ce prince de la place de gouverneur du roi ; il combat la résolution du régent de chasser le maréchal de Villeroy et refuse l’offre qui lui est faite, 365 et suiv. ; obtient 12 000 livres d’augmentation pour son gouvernement de Senlis, 384 ; il presse plusieurs fois et en vain le régent de nommer un conseil étroit et demande à en être ; pourquoi, 384 et suiv. ; son entrevue avec le duc de Noirmoutiers à la suite de laquelle il découvre une friponnerie de l’abbé d’Auvergne, 389 et suiv. ; sa plaisanterie au conseil de régence au sujet d’un petit chat, 419, 420 ; dans quels termes il est avec l’abbé Dubois, 426 ; il exhorte le régent à ne pas aller au sacre de cet abbé, 427 ; promet au prince d’y aller quoique le seul non invité, si le prince n’y assiste pas, 427 ; pourquoi il n’y va point, 428 ; sollicite le régent, au nom des parents du comte de Horn, assassin, d’épargner le supplice de la roue au coupable et de lui faire trancher la tète ; raisons qu’il lui fait valoir, 457 et suiv, ; en tire la promesse du prince ; Law et Dubois font changer la résolution du régent, 448 ; sa colère en apprenant que le duc de Lorges, son beau-frère, veut épouser la fille du premier président de Mesmes ; l’éclat qu’il fait arrête le mariage pour un temps, 459 ; refuse les sceaux que le régent veut lui donner, XVIII, 10 et suiv. ; il reçoit la visite de MM. de La Force et Canillac qui le pressent de la part du régent de les accepter ; leur discussion à ce sujet, 12 et suiv. ; M. de Saint-Simon persiste à refuser, 15 ; ses motifs, 16 ; il s’oppose vivement à ce que le régent renvoie le maréchal de Villeroy et Trudaine, prévôt des marchands, 24 ; refuse la place de gouverneur du roi, 25 ; tire du régent la promesse qu’il ne chassera ni M. de Villeroy ni M. de Trudaine, 26 ; par qui ce dernier lui témoigne sa recon naissance, 27 ; sa conférence avec le régent sur l’état des affaires, 35 ; il assiste à un petit conseil où la translation du parlement de Paris est résolue, 38 et suiv. ; le régent le prie de ne point assister au grand conseil où il se propose de faire enregistrer la constitution Unigenitus, 49 ; M. de Saint-Simon expose en deux mots au prince l’invalidité de cet enregistrement, 50 ; obtient pour le cardinal de Mailly l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, et pour le fils du duc d’Uzès la survivance des gouvernements de Saintonge et d’Angoumois, 69 ; sa colère en apprenant le mariage du duc de Lorges avec la fille du premier président, 77 et suiv. ; il fait à la conservation de Mme de Saint-Simon le sacrifice de son ressentiment et se réconcilie peu à peu avec M. de Lorges et avec le premier président, 79 et suiv. ; s’oppose de nouveau à ce que le régent ôte la place de gouverneur du roi au maréchal de Villeroy, 101 et suiv. ; refuse obstinément cette place malgré les instances du régent et de M. le Duc, 102 et suiv. ; ses longs entretiens avec Millain à ce sujet, 103 et suiv. ; comment il met un terme à la persécution qu’il éprouve à cet égard de la part des deux princes, 104 ; sa conduite envers le maréchal de Villeroy qui, au lieu de lui savoir gré de lui avoir sauvé sa place, redouble de jalousie contre lui, 110 ; son entretien avec le régent sur l’abbé Dubois ; il prouve au prince que Dubois, pour se procurer le chapeau de cardinal, a sacrifié à l’Angleterre les plus chers intérêts de la France ; vive impression que produit son discours sur l’esprit du régent, 113 et suiv. ; comment il répond aux singuliers reproches que lui fait le régent, 118 et suiv. ; lui fait avouer que c’est l’abbé Dubois qui les lui a suggérés, 125 ; sa conversation avec Torcy sur l’abbé Dubois et sur le moyen à prendre pour décider le régent à l’éloigner de lui, 149 ; M. de Saint-Simon cède sans se rendre aux raisons de Torcy, 150 ; ils se rendent tous les deux chez le maréchal de Villeroy ; comment ils en sont reçus, 151 ; M. de Saint-Simon apprend du régent la trahison du maréchal à leur égard, 151 ; sa réponse ferme calme M. le duc d’Orléans, 152 ; ce prince lui apprend que le double mariage du roi avec l’infante d’Espagne et du prince des Asturies avec Mlle d’Orléans est arrêté ; leur entretien au sujet de l’éducation de l’infante jusqu’à son mariage, 163 et suiv. ; M. de Saint-Simon demande l’ambassade d’Espagne pour faire grand d’Espagne son second fils le marquis de Ruffec, et l’obtient aussitôt, 167 ; demande le secret sur cette ambassade et de n’être chargé d’aucune affaire ; pourquoi ; 168 ; obtient pour la dernière sœur de Mme de Saint-Simon l’abbaye de Saint-Amand de Rouen, 168 ; il va faire visite à l’abbé Dubois lorsqu’il est nommé cardinal ; détails sur cette visite, 174 ; accepte les conditions de raccommodement que cet abbé lui fait proposer par Belle-Ile, 179 et suiv. ; comment il s’en trouve dégagé, 188 ; sa conversation avec M. le Duc concernant le peu de confiance que le régent montre à ce prince, 188 et suiv. ; et sur le caractère du roi, 190 ; il conseille au régent de faire offrir par le roi, à M. de Fréjus, l’archevêché de Reims ; pourquoi, 196 ; presse lui-même inutilement M. de Fréjus d’accepter ce siége, 198 et suiv ; conseille au régent de lui faire donner l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, 201 ; ses efforts auprès du prince pour le faire consentir à donner l’archevêché de Reims à l’abbé de Castries, 203 et suiv. ; Son ambassade est déclarée dans le cabinet du roi malgré les efforts du cardinal Dubois pour le faire échouer, 229 ; noms des personnages principaux qu’il doit emmener avec lui, 230 ; il consulte pour son ambassade le duc de Berwick, Amelot et le duc de Saint-Aignan ; lumières qu’il en tire sur l’Espagne, 233 et suiv. ; obtient, après beaucoup de peine et de délais, une instruction du cardinal Dubois, 234 ; quel en est le contenu, 235 et suiv. ; ordres qu’il reçoit concernant la préséance et les visites ; piége que lui tend le cardinal, 244 et suiv. ; incroyable faiblesse du régent à cet égard, 243 ; il refuse de demander le cordon bleu, 245 ; refuse aussi de mander à M. de Torcy la démission des postes de la manière dont le cardinal Dubois l’exige, 249 ; comment il s’y prend, 249 ; son départ pour Madrid ; il rencontre à Vivonne l’ambassadeur d’Espagne, le duc d’Ossone ; leur entretien ; quel en est le sujet, 251 et suiv. ; son séjour à Ruffec et à Blaye, 253 ; son passage à Bordeaux, 254 ; sa politesse aux jurats de cette ville, 255 ; son arrivée à Bayonne ; comment il y est accueilli par le com mandant Adoncourt et par l’évêque Dreuillet, 255 ; sa réponse à une lettre de Sartine qui le presse de la part de Leurs Majestés Catholiques de hâter son arrivée, 256 ; il obtient une audience de la reine douairière d’Espagne ; comment elle se passe ; portrait physique de cette princesse, 257 et suiv. ; il traverse les Pyrénées ; visite Loyola, lieu de la naissance de saint Ignace ; description de ce lieu et de l’église magnifique que les jésuites y ont bâtie, 259 et suiv. ; il arrive à Vittoria ; présent qu’il y reçoit ; courriers de Sartine pour presser son arrivée à Madrid, 260 ; il vient à Burgos où son fils aîné tombe malade, 261 ; se rend en poste à Madrid, 262 ; visites qu’il y reçoit, 263 ; il fait sa première révérence à Leurs Majestés et à leur famille ; détails à ce sujet, 264 et suiv. ; honneurs qu’on lui fait de la part du roi, 267 ; conduite opposée que tiennent avec lui le duc de Giovenazzo, auparavant Cellamare, et le duc de Popoli, 267 ; sa visite au marquis de Grimaldo, chargé des affaires étrangères, 268 ; il lui présente copie des lettres qu’il doit remettre au roi et au prince des Asturies ; comment il se tire de l’embarras où le cardinal Dubois l’a voulu mettre à l’égard des lettres, 268, 269 ; gagne la confiance et l’amitié du marquis de Grimaldo, 272 ; obtient la première audience particulière du roi, de la reine et du prince des Asturies, leur remet les lettres du roi et de M. le duc d’Orléans, 272, 273 ; contestation au sujet de témoins que demandent les secrétaires d’État pour la signature du contrat de mariage, 273 et suiv. ; comment la difficulté est levée à cet égard par le roi d’Espagne, 276 ; MM. de Saint-Simon et Maulevrier signent les articles du contrat, 279 : bon office que M. de Saint-Simon rend à Laullez, ambassadeur d’Espagne à Paris, 280 ; son audience solennelle chez le roi, détails sur cette cérémonie, 280 et suiv. ; son discours, 284, réponse du roi, 285 ; audience chez la reine, 288 ; détails, 289 et suiv. ; audience chez le prince des Asturies, 292 ; par quelle ruse il parvient à précéder le nonce et le majordome, sans les blesser ; à la signature solennelle du contrat, 295 et suiv. ; sa conduite envers l’ambassadeur Maulévrier qui a voulu le compromettre en présence du roi et de la reine d’Espagne, 303 ; son étonnement à la vue de l’illumination de la place Major, 307 ; il va au bal que le roi a fait préparer ; description de la salle du bal, 308 ; trois évêques y assistent en rochet et en camail, 310 ; M. de Saint-Simon est forcé de danser pour complaire au roi et à la reine, 312 ; ses dépêches au cardinal Dubois ; réponse pleine de louanges mais où perce le dépit, 313 et suiv. ; audience particulière qui lui est accordée chez le roi ; ce qui s’y passe, 315 : il s’ouvre franchement au marquis de Grimaldo et gagne son amitié et sa confiance, en suivant le conseil que le marquis lui donne, 318 et suiv. ; va annoncer au roi et à la reine le départ de Mlle de Montpensier pour Madrid, 323 ; est introduit avec l’ambassadeur Maulevrier dans la chambre à coucher de Leurs Majestés qui les reçoivent étant au lit, 224 ; tous deux vont porter la même nouvelle au marquis de Grimaldo, 326 ; M. de Saint-Simon va présenter à l’infante la lettre du roi, 327 ; il prend ses précautions contre le prince de Rohan nommé pour faire l’échange des princesses de France et d’Espagne, 329 ; essaye de détourner La Fare de ses prétentions ; ce qu’il fait à cet égard est approuvé par le régent, 335 et suiv. ; sa conduite envers les Espagnols lui concilie l’estime et la considération de tous, 339 et suiv. ; sa visite au P. d’Aubenton ; accueil qu’il en reçoit ; comment il répond à la proposition que lui fait ce jésuite au sujet d’un confesseur du roi de France, 341 et suiv. ; embarras dans lequel le met le cardinal Dubois quant à ses dépenses ; comment il s’en tire avec honneur, 243 ; il se rend à Lerma où le roi et la reine sont allés ; description de ce séjour, 344 ; loge au bourg de Villahalmanza, 345 ; visite l’Escurial ; courte description de ce lieu ; ignorance et grossièretés des hiéronimites qui l’habitent, 351 ; appartement de Philippe II interdit aux curieux, 353 ; le pourrissoir, 354 ; sépultures royales, 354 ; petite scène entre M. de Saint-Simon et un gros moine sur la mort de don Carlos, 355 ; le panthéon, 355 ; M. de Saint-Simon retrouve à Villahalmanza son fils aîné convalescent ; il est attaqué de la petite vérole et soigné par le premier médecin du roi, 356 et suiv. ; sa guérison ; sa convalescence, 357 ; après le mariage du prince des Asturies il reçoit du roi la grandesse de première classe pour lui et un de ses fils et la Toison d’or pour l’autre, III, 260 ; assiste à la cérémonie de couverture de son fils ; description de cette cérémonie, 261 et suiv. ; est grand d’Espagne conjointement avec son fils, XVIII, 406 ; il voit dans le plus grand secret le duc d’Ormond, malgré les ordres précis qu’il a de ne pas le voir, XIX, 16 ; Sartine et le chevalier Bourck le pressent de procurer la grandesse au secrétaire d’État Grimaldo ; sa conduite en cette occasion, 43 ; il fait une visite à l’ancien ministre Ubilla, 58 ; sa visite à la marquise de Grimaldo ; politesse et dignité des Espagnols, 95 ; son embarras à la lecture des lettres du régent et du cardinal Dubois qui demandent pour lui la grandesse au roi d’Espagne et au secrétaire d’État de Grimaldo, 100 et suiv. ; quel parti prend ce dernier à ce sujet, 103 ; M. de Saint-Simon prévient le duc de Liria et le marquis de Santa-Cruz sur l’Altesse que le prince de Rohan veut se faire donner dans l’acte d’échange des princesses, 107 ; obtient pour la reine douairière d’Espagne un payement assez gros de l’arriéré qui lui est dû, 114 ; après sa convalescence il va faire la révérence et ses remercîments à Leurs Majestés Catholiques ; exécute auprès d’elles les ordres qu’il a reçus concernant la Toison d’or que l’empereur a donnée au fils aîné du duc de Lorraine, 115, 116 ; sa conversation avec Leurs Majestés, histoire que lui fait le roi sur le cardinal de Rohan, 117 ; sa visite au prince des Asturies, 119 ; il va saluer Mlle de Montpensier à Cogollos, 120 ; assiste à la cérémonie de son mariage dans la chapelle du roi à Lerma, 120 et suiv. ; après la cérémonie, le roi le fait grand d’Espagne de première classe avec son second fils, et fait son fils aîné chevalier de la Toison d’or, 122 ; ses remercîments ; sa joie ; comment il répond à l’empressement que lui montrent tous les grands d’Espagne, 123 ; ses remercîments particuliers au marquis de Grimaldo, 124 ; comment il persuade au roi et à la reine de faire coucher publiquement les nouveaux mariés contre l’usage reçu en Espagne, 125 et suiv. ; il informe le marquis de Grimaldo et de Villena de la résolution prise à cet égard par Leurs Majestés, 130 ; va souper chez le duc del Arco où il mange du jambon de cochon nourri de vipères, 131 ; se rend au bal de la cour, y danse ; des évêques y assistent en rochet et en camail, leur bonnet à la main, 132 ; est présent au coucher public ; à la messe du mariage, 133 ; dîne chez le duc del Arco, 134 ; prend congé de Leurs Majestés et du prince des Asturies jusqu’à Madrid ; ses lettres au duc d’Orléans, au cardinal Dubois, 140 ; et au roi, 142 ; il va voir par ordre réitéré du roi et de la reine d’Espagne la princesse des Asturies malade, 144 ; rassure Leurs Majestés sur la santé de la famille de M. le duc d’Orléans, 145 ; il continue à voir la princesse tous les jours ; ses lettres à M. le duc d’Orléans et au cardinal Dubois à ce sujet, 146 ; couverture de son second fils comme grand d’Espagne ; festin qui la suit, 146 et suiv. ; il annonce au roi et à la reine que le duc d’Ossone a reçu à Paris le cordon bleu, 148 ; écrit au régent ce qu’il pense de cet envoi du cordon bleu et en quoi il s’est laissé tromper, 151 ; lui mande le bon effet et la joie que cette distinction accordée au duc d’Ossone a causés à toute la cour d’Espagne, 151 ; lui reproche la sottise que le cardinal Dubois lui a fait essuyer de la part du cardinal Albani, auquel il a envoyé l’ordre, 152 ; sa conversation avec le marquis de Grimaldo sur l’envoi de Chavigny en Espagne, 156 ; il obtient de lui avec beaucoup de peine que le marquis verra Chavigny et fera tout ce qu’il pourra pour le présenter au roi, 158 ; il reçoit la visite de Chavigny ; son entretien avec lui, 159 ; seconde visite du même ; projet de faire passer l’infant don Carlos en Italie avec une garde de six mille hommes, 161 ; M. de Saint-Simon offre à Chavigny de le présenter au marquis de Grimaldo et au roi, 163 ; ce qu’il pense du projet de faire passer don Carlos en Italie, 168 et suiv. ; il écrit à Belle-Ile sur ce sujet et s’en entretient avec le marquis de Grimaldo, 176, 177 ; d’après les ordres du cardinal Dubois, il presse le marquis de Grimaldo de faire révoquer la nomination du duc de Bournonville à l’ambassade de Paris et y réussit, 179 et suiv. ; ses vaines tentatives pour faire rentrer le duc de Berwick dans les bonnes grâces de Leurs Majestés Catholiques, 184 et suiv. : et pour obtenir la grandesse au duc de Saint-Aignan, 186 et suiv. ; ses visites à la princesse des Asturies, 191 ; il la presse inutilement d’aller au grand bal préparé pour elle, 192 ; essaye de persuader au roi de faire donner ce bal et d’y assister, malgré la volonté prononcée de la princesse de n’y pas aller, 194 et suiv. ; est invité par le roi et la reine à un petit bal particulier, 197 ; il assiste avec des grands d’Espagne aux premières vêpres de l’anniversaire de la feue reine d’Espagne dite la Savoyana ; refuse l’honneur de préséance que les grands veulent lui faire, 203 ; assiste le lendemain à la messe, 203 ; va voir la prison de François Ier au palais de Madrid ; description de ce lieu, 205 et suiv. ; fait un voyage à Tolède ; visite le couvent et l’église des cordeliers, 209 ; conte pieux que lui font les moines, 210 ; son indignation contre eux de ce qu’ils ont converti en cuisine l’antique salle où se tinrent les conciles de Tolède, 211 ; lui et sa suite logent à l’archevêché ; description, 211 ; mauvaise nourriture pendant le carême dans les Castilles ; M. de Saint-Simon visite la cathédrale de Tolède, 213 ; entend la messe mosarabique célébrée pour lui, 214 ; est complimenté par deux chanoines au nom du chapitre ; répond en latin au compliment latin qui lui est fait, 216 et suiv. ; est servi à ses repas par des domestiques tous vêtus en ecclésiastiques, 218 ; se rend à Aranjuez ; description du château, des avenues et du jardin, 219 ; fait recevoir son fils aîné chevalier de la Toison d’or ; détails à ce sujet, 224 et suiv. ; se fait délivrer une expédition en forme de l’acte de célébration du mariage de la princesse des Asturies, 243 ; lettre que lui écrit le cardinal Dubois pour lui annoncer l’entrée du cardinal de Rohan au conseil de régence, et l’existence d’une cabale contre le régent, 250 ; examen de cette lettre, 257 ; lettre de Belle-Ile à M. de Saint-Simon, qui est la paraphrase de celle du cardinal, 260 ; résolution que prend M. de Saint-Simon dans cette circonstance, 265 ; il se rend à Balsaïm où sont Leurs Majestés Catholiques, 267 : est d’abord reçu froidement ; expose au roi le sujet de son voyage, 269 ; rend compte des fêtes qui ont eu lieu à l’arrivée de l’infante à Paris, 270 ; reçoit un accueil plus gracieux, se rend à Ségovie, 271 ; visite son aqueduc et son château, 272 et suiv ; retourne à Balsaïm ; dine chez le duc del Arco, 274 ; accompagne le roi et la reine à la Granja, lieu où Philippe V a résolu de se retirer après son abdication, 275 ; se promène avec eux dans les jardins, 278 ; sa réponse au cardinal Dubois, 280 ; et à Belle-Ile, 281 ; le bruit se répand à Madrid que M. de Saint-Simon se fixe en Espagne, et va être premier ministre ; comment il détruit ce bruit, 282 ; une nouvelle lettre du cardinal Dubois, d’un style entortillé, le confirme dans la résolution qu’il a prise de hâter son départ, 283 ; il prend congé de Leurs Majestés Catholiques et du prince des Asturies ; marques de bonté et de regrets qu’il en reçoit ; singulière audience de congé de la princesse des Asturies, 286 ; ses regrets en quittant l’Espagne ; son commerce de lettres avec le marquis de Grimaldo ; ses lettres au roi et à la reine d’Espagne en diverses occasions, 289 ; sa route par Pampelune, Alcala ; tombeau du cardinal Ximénès, 290 ; citadelle de Pampelune, 291 ; il reçoit à Bayonne une fort belle épée d’or de la reine douairière, 292 ; reçoit dans cette ville des lettres du cardinal Dubois et de Belle-Ile, écrites d’un style tout différent des précédentes, 293 et suiv. ; va voir le duc de Berwick à Montauban ; arrive à Bordeaux ; donne à souper aux jurats de la ville, 295 ; rencontre Mme de Saint-Simon à Chartres ; y reçoit la visite de Belle-Ile, 298 ; comment il combat et rejette la proposition qu’il lui fait de dépouiller le duc de Noailles de sa charge de capitaine des gardes, 299 et suiv. ; il arrive à Paris ; va au Palais-Royal ; est conduit chez le régent par le cardinal Dubois, 300 ; long entretien entre eux trois, 300 ; il se démet de sa pairie en faveur de son fils aîné et lui fait présent des pierreries qui environnaient le portrait du roi d’Espagne que le marquis de Grimaldo lui avait remis de la part de ce prince, 302 ; va voir le cardinal de Noailles ; confidence qu’il lui fait ; fait visite à tous les membres du conseil de régence qui se sont retirés depuis l’entrée des cardinaux à ce conseil ; va voir à Fresnes le chancelier une seconde fois exilé, 303 ; marie sa fille à M. le prince de Chimay, 316 ; ses vains efforts auprès du régent pour empêcher l’exil du duc de Noailles, 319 et suiv. ; sa présence chez M. le duc d’Orléans au moment où le cardinal Dubois vient se plaindre de la scène violente que le maréchal de Villeroy lui a faite, 331 ; pressé par le régent de donner son avis sur le parti à prendre contre le maréchal, il opine pour le faire arrêter, 332 ; son avis dans un autre entretien avec le régent et M. le Duc, 337 ; il est envoyé chez le cardinal Dubois pour raisonner et résoudre la manière de faire arrêter le maréchal, 340 ; quelle compagnie il trouve avec le cardinal, 340 ; discussions qui ont lieu, 342 ; il est mandé par le cardinal Dubois à Versailles ; pourquoi, 348 ; ce qu’il répond à Belle-Ile chargé par le cardinal de le prier de le servir pour être déclaré premier ministre, 358 et suiv. ; sa conversation avec le régent sur ce sujet ; ses raisons pour détourner le prince de faire un premier ministre, 362 et suiv. ; second entretien sur le même sujet, 372 et suiv. ; il expose au prince le danger d’avoir un premier ministre et lui en apporte des preuves historiques, 375 et suiv. ; ce qu’est un premier ministre, 382 et suiv. ; quel est le prince qui fait un premier ministre, 385 et suiv. ; réponse que fait M. de Saint-Simon à Belle-Ile en sortant du cabinet du régent après ce second entre tien, 389 ; il s’en va à Meudon où il apprend le lendemain que le cardinal Dubois est déclaré premier ministre, 390 ; son indignation de l’effronterie du cardinal, 390 ; il se rend à Versailles où il est guetté par le cardinal ; comment il répond aux protestations que lui fait le premier ministre, 391 et suiv. ; il s’explique avec le régent et le cardinal Dubois sur le rang que les ducs doivent avoir à la cérémonie du sacre du roi ; demande une convention écrite par articles et signée double du régent et en présence de plusieurs ducs, 405 ; ne pouvant l’obtenir, il refuse d’aller à Reims, 406, et à Villers-Cotterets après le sacre ; part pour la Ferté, 407 ; y reçoit la visite de La Fare et de Belle-Ile qui lui font part de leur inquiétude sur les suites de l’affaire de La Jonchère, 421 ; conseils qu’il donne à Belle-Ile, 421 ; il ne va plus chez le régent qu’avec répugnance ; pourquoi, 431 ; il renvoie son brevet des grandes entrées sans se plaindre ni en dire un mot au cardinal Dubois ni à M. le duc d’Orléans, 444 ; le rétablissement des princes bàtards dans une partie de leurs honneurs et distinctions achève de l’éloigner du cardinal et de M. le duc d’Orléans, 446 ; ses raisons pour détourner ce prince de faire déclarer La Vrillière duc et pair, 467 ; il reçoit une visite de La Vrillière qui le prie de me pas le desservir dans cette affaire ; comment il lui répond, 471 ; il apprend à La Ferté la mort du cardinal Dubois et celle du premier président de Mesmes ; revient à Versailles ; son entrevue avec M. le duc d’Orléans, XX, 21 ; ce prince lui rend toute son ancienne confiance, 22 ; effrayé du mauvais état de la santé de M. le duc d’Orléans et prévoyant sa mort prochaine et subite, il va trouver M. de Fréjus à qui il conseille de prendre ses mesures pour remplir la place de premier ministre à la mort de ce prince, 29 et suiv. ; leur conversation à ce sujet, 621 et suiv. ; sa douleur et son abattement à la nouvelle de la mort de M. le duc d’Orléans, 31 : il va rendre visite à Mme la duchesse d’Orléans ; puis à M. le duc de Chartres ; comment il est reçu de ce dernier, 74 ; son entretien avec M. le Duc, premier ministre, 75 ; il se fixe à Paris, 76 ; termine ses Mémoires ; son amour pour la vérité en les composant et dans toute la conduite de sa vie, 89 ; jusqu’à quel point il a été impartial, et comment un écrivain peut l’être, 90 ; quel effet il prévoit que produira la lecture de ses Mémoires s’ils voient jamais le jour, 91, 92 ; les conversations qu’il raconte avoir tenues ne sont point factices, mais réelles et plutôt en deçà qu’au delà de la force qu’il y a mise, 92 ; ce qu’il pense de son style, 94.

SAINT-SIMON (Mme de), fille aînée du maréchal de Lorges, est déclarée dame d’honneur de Mme la duchesse de Berry, VIII, 320. Voy. l’art. précédent pour tout ce qui concerne Mme de Saint Simon.

SAINT-SIMON (le marquis de), capitaine et brigadier dans les gardes, meurt presque subitement, X, 222 ; le duc de Saint-Simon présente au roi le fils du marquis et le roi lui donne une lieutenance aux gardes, 222.

SAINT-SIMON (l’abbé de), obtient du régent l’abbaye de Jumiéges, XIII, 185.

SAINT-SULPICE-CRUSSOL (le marquis de), épouse la fille du comte d’Estaing, XII, 52.

SAINT-SYLVESTRE, est nommé directeur général des troupes en Italie, I, 225.

SAINTE-MESME, grand géomètre, profond en algèbre, connu par son livre Des infiniment petits, meurt en 1704, IV, 242.

SAINTRAILLES, commandant des écuries de M. le Duc, reçoit ordre du roi de demeurer auprès de son fils, comme il était auprès du père, VIII, 122 ; sa mort ; son habileté au jeu de trictrac et à tous les jeux ; son caractère, XI, 24 ; il donne tout son bien à sa nièce, 24.

SAINT-VALLERY (Mme de), est faite dame d’honneur de Mme la duchesse du Maine ; sa famille ; sa vertu ; sa piété ; elle se retire de la cour où elle est regrettée, I, 35.

SAINT-VALLIER, ancien capitaine de la porte, meurt à Grenoble où sa femme règne sur les cœurs et sur les esprits, II, 292.

SAINT-VIANCE, lieutenant général et gouverneur de Cognac, reçoit du régent 50 000 livres et 2000 de pension sur son gouvernement qui est donné à Rion, amant de la duchesse de Berry, XV, 139.

SALA, évêque de Barcelone est nommé cardinal, sur les instances de l’archiduc et malgré les oppositions de Philippe V ; bassesse de sa naissance ; comment il devient évêque, X, 306 ; XII, 70 et suiv. ; sa mort, 71.

SALAZAR, major des gardes du corps et lieutenant général, en Espagne, est soupçonné dans le monde d’avoir emprisonné sa femme ; est nommé gouverneur d’un infant, XIX, 29.

SALE, ce que c’était, IX, 169, note.

SALERNE (le P.), jésuite italien, est nommé cardinal ; il fait la conversion de l’électeur de Saxe devenu roi de Pologne et celle du prince son fils ; son caractère, XVII, 323 et suiv. ; meurt à Rome chez les jésuites, 325.

SALLE (La), voy. La Salle.

SALM (le prince de), grand maître de la maison du roi des Romains, fait le mariage de ce prince avec la deuxième fille de la duchesse d’Hanovre, II, 274 ; meurt à Aix-la-Chapelle retiré de la cour, IX, 2.

SALVATIERRA, Sarmiento y Sotomayor (le comte), grand d’Espagne, XVIII, 466.

SANADON (le P.), jésuite, présente au duc de Saint-Simon le P. Tellier, confesseur du roi, VII, 55.

SANDRALKI et SEREB, colonels de hussards, sont conduits à la Bastille, comme complices de la conspiration de Cellamare, XVII, 87.

SANDRICOURT (le marquis de), élevé par le duc de Saint-Simon, lui doit une partie de son avancement, XIII, 228 ; sa conduite avec lui à l’occasion de son mariage, 231 ; son ingratitude, 233 ; ce qu’il devient par la suite, 233.

SAN-ESTEVAN, membre du conseil d’Espagne, persuade le cardinal Portocarrero de faire chasser le confesseur du roi qui lui a été donné par la reine, III, 13 ; est nommé majordome-major de la nouvelle reine d’Espagne, III, 216 ; sa belle action au siége de Brihuega ; il prend de sa main quelques-uns des généraux ennemis qu’il échange ensuite avec son père pris à Gaëte, VIII, 437 ; il meurt vieux et fort considéré, XVIII, 452.

SAN-ESTEVAN DEL PUERTO, Benavidez (le comte), frère du précédent, grand d’Espagne ; son fils est premier ambassadeur plénipotentiaire d’Espagne de Cambrai et grand écuyer du prince au congrès des Asturies, XVIII, 452.

SAN-ESTEVAN DE GORMAZ, Acuna y Pacheco (le comte), fils du marquis de Villena, grand d’Espagne, fort distingué par sa valeur et ses actions, XVIII, 452 ; voy. aussi Villena.

SANGUINET, exempt des gardes du corps, est tué dans une attaque, près de l’abbaye d’Heylesem, I, 90.

SANTA-CRUZ (le marquis de), est nommé majordome-major de la reine d’Espagne, XI, 255 ; grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 430 ; ses deux procès perdus pour une cause contraire ; comment il est tiré de sa solitude et produit à la cour, 434 ; son extérieur ; son caractère, 435 ; par sa fermeté, il détruit les prétentions du prince de Rohan au titre d’Altesse dans l’acte d’échange des princesses futures épouses du roi de France et du prince des Asturies, XIX, 107 et suiv.

SANTEUIL, chanoine régulier de Saint-Victor, célèbre par ses poésies latines ; son caractère, II, 41 ; comment il est traité dans la maison de Condé ; sa mort causée par M. le Duc, 42.

SANTO-BUONO, Caraccioli (le prince de), d’une grande maison napolitaine ; grand d’Espagne ; historique sur cette maison, XVIII, 411 ; ce prince découvre au Pérou une herbe qui guérit de la goutte, 412.

SANTO-BUONO (la princesse de), est nommée dame du palais de la reine d’Espagne, XI, 256.

SARTINE, intendant général de la marine en Espagne ; son origine, son extérieur, sa capacité, XVIII, 231 ; est persécuté par Albéroni ; sort de prison après la chute de ce ministre, ses qualités ; il devient intendant de Barcelone, 232.

SASSENAGE, premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, épouse Mme de Morstein, fille du duc de Chevreuse, du petit troupeau de Mme Guyon, et de M. de Cambrai, II, 169.

SASSINET, neveu du baron de Lisola, chargé de procurations de l’empereur, fomente une révolte à Naples ; est pris ; ses principaux complices, le prince de Muccia et le duc de Telena, se sauvent, III, 332.

SAUMERY, gouverneur et capitaine des chasses de Chambord et de Blois, meurt à 86 ans ; VII, 199 ; son extraction ; fortune de son père ; ses enfants, 200 ; notes de M. le marquis de Saumery, relatives à Joanne de La Carre de Saumery, son ancêtre, II, 452 ; VII, 448.

SAUMERY, est nommé menin de Mgr le duc de Bourgogne, II, 330 ; son origine ; il sert quelque temps subalterne ; est blessé au genou d’un coup de mousquet ; son caractère bas, orgueilleux et ambitieux, 331 ; il parle des personnages les plus distingués comme de ses égaux et de ses amis particuliers ; sa femme le gouverne et devient maîtresse publique et absolue de M. le duc de Duras, 332 ; il accompagne à l’armée Mgr le duc de Bourgogne, lII, 412 ; autres traits de son caractère, VII, 200 et suiv. ; il se met dans la cabale de M. de Vendôme ; s’attache ensuite à M. du Maine, 203 ; il obtient pour son fils la survivance de sa place de sous-gouverneur du roi, XVIII, 185.

SAUMERY (Mme de), femme du gouverneur de la Bastille, succède à Mlle de Bauffremont chez le maréchal de Duras ; son esprit ; son effronterie ; elle gouverne le maréchal et tout son domestique ; à sa mort elle est chassée de l’hôtel de Duras par le curé de Saint-Paul ; son extérieur, IV, 364.

SAUNIERS (faux), marchant armés par troupes sont pris en divers endroits du royaume et envoyés aux iles d’Amérique, v, 201 ; des cavaliers, des dragons, des soldats, par bandes de 200 ou 300, font le faux saunage à force ou verte ; désordres causés par eux en divers endroits ; comment ils sont réprimés, VI, 125 ; combat dans la forêt de Chantilly entre eux et des archers et des Suisses ; ils sont battus ; leur sel est pris ; leurs prisonniers sont branchés, XVI, 280 ; leur nombre augmente et grossit et commence à donner ses inquiétudes ; on soupçonne qu’ils ont des conducteurs inconnus, XVII, 56, 57 ; Mezières, lieutenant général est envoyé contre eux pour les dissiper, 57 ; ils mettent bas les armes après la détention de M. du Maine, 119.

SAURION et LA TOUANE, trésoriers de l’extraordinaire des guerres, font banqueroute et sont mis à la Bastille, III, 156.

SAUVEBŒUF, colonel de Blésois, est tué au siége de Barcelone, XI, 158.

SAVARY, bourgeois de Paris, frère de l’évêque de Séez, est trouvé assassiné chez lui avec un valet et une servante également assassinés ; la cause de cet assassinat reste inconnue ; on n’ose approfondir l’affaire, II, 278, 279.

SAVOIE (la princesse de), fille du duc Victor-Amédée, destinée en mariage au duc de Bourgogne, est amenée en France ; son arrivée au pont Beauvoisin : personnes de sa suite ; elle se sépare de toute sa maison italienne ; incidents qui prolongent son séjour dans ce lieu, I, 388 ; elle vient à Montargis où le roi la reçoit et la présente à Monseigneur, à Monsieur et au duc de Chartres ; ses gentillesses, ses flatteries, 389 ; est conduite à Fontainebleau ; y reçoit toute la cour, 390 ; son appartement à Versailles ; elle est appelée la princesse jusqu’à son mariage ; devient la poupée du roi et de Mme de Maintenon qu’elle charme par son esprit et ses manières, 391. Voy. Bourgogne (duchesse de).

SAXE (le comte de), bâtard du roi de Pologne et de Mlle de Koenigsmarck, passe au service de France et est fait maréchal de camp, XVIII, 48.

SAXE-GOTHA (le prince de), est blessé à l’attaque de Toulon, VI, 96.

SAXE-ZEITZ (le duc de), évêque de Javarin, est promu cardinal, V, 113.

SCARRON (Mme), après la mort de son mari, est introduite à l’hôtel d’Albret où elle plaît infiniment par son esprit et ses manières douces et respectueuses ; elle y connait la duchesse de Richelieu qui la présente à Mme de Montespan, I, 367 ; devient gouvernante des enfants que cette dame a du roi ; n’oublie jamais le berceau de sa fortune et ses anciens amis de l’hôtel d’Albret, 368 ; sa naissance ; son séjour chez Mme de Navailles ; son arrivée à Paris ; son mariage ; ses connaissances, XIII, 7 ; par qui elle est entretenue après la mort de son mari ; son introduction à l’hôtel d’Albret ; quels personnages elle y connut, 8 ; elle devient gouvernante des enfants du roi et de Mme de Montespan ; le roi ne peut d’abord la souffrir, 11 ; elle obtient de lui de quoi acheter la terre de Maintenon ; anecdote à ce sujet, 12. Voy. Maintenon.

SCEAU. Règlement fait par Louis XIV, à la mort du chancelier Séguier, pour la tenue du sceau, X, 451.

SCHAFFIROF, vice-chancelier du czar, remet à Kniphausen, ambassadeur de Prusse à Paris, le projet d’un traité à faire entre leurs maîtres ; quel en est l’objet principal, XV, 5 ; assurances qu’il donne aux envoyés de Pologne que le czar ne fera jamais d’accommodement avec la Suède, sans la participation de leur roi, 6 ; lui et le czar son maître font valoir au régent et au roi d’Angleterre l’exécution d’une résolution qu’ils ne pouvaient plus différer, 17.

SCHAUB, Suisse de nation, envoyé d’Angleterre à Vienne, est loué par les ministres anglais d’avoir fait consentir l’empereur à signer le traité de Londres, XVI, 2 ; il vient en France rendre compte de sa négociation et présente au régent un nouvel article que l’empereur a ajouté au traité, 206 ; sa liaison avec M. et Mme de La Vrillière ; il devient amoureux de celle-ci ; entre dans ses vues pour procurer à son mari le duché-pairie ; moyens concertés entre eux pour faire réussir cette entreprise, XIX, 464 ; il sonde à ce sujet le cardinal Dubois, en reçoit la promesse de le favoriser, 467 ; l’assure que le roi d’Angleterre et ses ministres auront l’affaire très-agréable, 468.

SCHELDON, autrefois sous-gouverneur du roi Jacques III, accompagne ce prince dans son entreprise sur l’Écosse ; ses qualités ; sa fidélité, VI, 191 ; devenu aide de camp de M. de Vendôme, il fait la capitulation de la citadelle de Gand et en porte la nouvelle au roi, 308.

SCHOMBERG (le duc de), meurt des blessures qu’il a reçues à la bataille de Marsaille, I, 106, 107.

SCHOMBÉBG (le duc de), meurt près de Londres, à 79 ans ; sa naissance, XVII, 219 ; ses services ; son mariage, 220.

SCHOMBORN (le comte de), vice-chancelier de l’empire, se bat en duel avec le comte de Windisgratz, XIV, 192.

SCHULEMBOURG, commandant 20 000 Saxons ou Moscovites, est entièrement défait par 12 000 Suédois, commandés par Rinschild ; il se sauve seul et blessé, V, 146.

SCIPION (le comte), fils du comte Bozelli, entre au service de France où il devient lieutenant général ; son caractère, V, 101.

SCOTTI, chargé d’affaires du duc de Parme à Madrid, est aimé de la reine sans en être estimé ; son extérieur ; il devient gouverneur du dernier des infants ; obtient la Toison d’or, la grandesse et l’ordre du Saint-Esprit, XIX, 79.

SEBEVILLE (le chevalier de), chef d’escadre, périt à Toulon dans un précipice, VI, 95.

SEBEVILLE, officier général, meurt fort vieux ; son ambassade à Vienne ; son caractère, X, 17.

SEBRET, commandant d’une brigade à la bataille de Castiglione, est fait brigadier, V, 250.

SÉCHELLES, maître des requêtes, ami intime de Le Blanc, est enveloppé dans l’affaire de La Jonchère et comparaît devant la chambre de l’Arsenal, XIX, 463.

SECRÉTAIRE des dépêches universelles en Espagne ; quelles sont ses fonctions, III, 104.

SECRÉTAIRES D’ÉTAT, de leurs attributions sous l’ancienne monarchie, II, 43, note : de leur origine et de leurs départements, IX, 446.

SEDAN (princes de), historique sur l’état de ces princes jusqu’au maréchal de Bouillon, auparavant vicomte de Turenne, V, 299 et suiv. ; Sedan ne fut jamais une souveraineté, 302 ; preuves, 302.

SÉGOVIE, son bel aqueduc, XX, 272 ; description de la ville et du château, 272.

SEGRAIS, poëte, élevé chez Mlle de Montpensier, meurt fort vieux, III, 153.

SÉGUIER (le chancelier), par sa conduite politique, lors des intelligences de la reine, femme de Louis XIII, avec l’Espagne, s’assure pour toujours la faveur de cette princesse, I, 70.

SÉGUR, capitaine de gendarmerie, a une jambe emportée à la bataille de Marsaille, I, 107 ; est nommé gouverneur du pays de Foix ; sa galanterie ; son amour pour l’abbesse de la Joye ; quel en est le résultat, III, 185 ; les deux fils de M. de Ségur, 186.

SÉGUR, maître de la garde-robe de M. le duc d’Orléans, épouse la bâtarde non reconnue de ce prince et de la comédienne Desmares ; obtient la survivance du pays de Foix qu’avait son père, XVII, 38.

SEIGNELAY, fils du ministre et secrétaire d’État, maître de la garde-robe du roi, épouse une fille de la princesse de Fürstemberg, VI, 159 ; sa mort, X, 163 ; jalousie de Louvois contre lui, XI, 502.

SEIGNELAY (Mme de), son portrait physique et moral, I, 302 ; outrée d’avoir été rebutée par M. de Luxembourg, elle se marie avec M. de Marsan, 303.

SEIGNELAY (l’abbé de), troisième fils du ministre secrétaire d’État ; épouse la fille de Walsassine, officier général de la maison d’Autriche, et en secondes noces une fille de Biron, XIV, 208.

SEIGNELAY-WALSASSINE (Mme de), meurt en couches ; son mari vend au roi la belle bibliothèque de Colbert son grand-père, XVII, 143.

SEISSAC (M. de), grand maître de la garde-robe du roi, épouse dans sa vieillesse la jeune sœur du duc de Chevreuse ; sa richesse ; son adresse au jeu inspire de la défiance, II, 112 ; exemple de cette adresse, 112 ; il reçoit ordre de quitter sa charge et de s’en aller chez lui ; Monseigneur et Monsieur obtiennent plus tard la permission que Seissac puisse jouer avec eux ; ses singularités ; son aversion pour le deuil ; à sa mort personne ne le porte pour lui, 103 ; IV, 436.

SELVE (le chevalier de), commandant à Saint-Venant, fait des sorties sur les ennemis, VIII, 362 ; est forcé de capituler, 363.

SENECEY (Mme de), dame d’honneur de la reine ; est exilée ; pourquoi, I, 70 ; est ensuite rétablie ; la comtesse de Fleix, sa fille, obtient sa survivance ; toutes deux deviennent duchesses, 70 ; voir aussi IV, 195.

SÉNÉCHAL, jusqu’en 1191 le premier des grands officiers de la couronne ; quand supprimés, VII, 409 ; note.

SENOZAN, homme de rien, mais fort riche, épouse la fille de Variville, ancien capitaine de gendarmerie, V, 55.

SÉRANCOURT, capitaine aux gardes, tue en duel Saint-Paul, aussi capitaine aux gardes ; est cassé ; vit près de cent ans dans une santé parfaite, VI, 117.

SÉRAPHIN, capucin, plaît extrêmement au roi par ses sermons ; de lui est venu ce mot : Sans Dieu point de cervelle, I, 322 ; saillie de M. de Vendôme au roi qui lui reproche de ne pas aller aux sermons du P. Séraphin, 322.

SERCLAES (le comte de), est appelé de Flandre en Espagne par le roi pour y commander ses troupes, IV, 207 ; est nommé capitaine de la compagnie wallone des gardes du corps, 210 ; arrête le marquis de Legañez dans les jardins du Retiro, V, 24.

SÉRIGNAN, gouverneur de Ham, meurt à 94 ans, depuis longtemps retiré, XVIII, 159.

SERIN (le comte de), vice-roi ou ban de Croatie, un des principaux chefs de la révolte de Hongrie ; sa fortune ; sa mort, X, 296 et suiv.

SERMENTS prêtés par les différents officiers civils et militaires d’Espagne ; entre les mains de qui, XIX, 28 et suiv.

SERMONETTA, Gaetano (le prince de), de Naples, grand d’Espagne, XVIII, 419.

SÉRON, médecin domestique du ministre Louvois, sa mort étrange prouve qu’il avait empoisonné son maître, XIII, 423 et suiv.

SERRANT, ancien maître des requêtes et surintendant de Monsieur, meurt retiré en Anjou ; son extraction ; sa famille, IX, 420.

SERVI (le docteur), médecin de Rome, est appelé à Madrid pour traiter le roi d’Espagne, XV, 228.

SERVIEN (l’abbé de), frère de la feue duchesse de Sully est exilé ; pourquoi ; est rappelé de son exil ; son esprit ; son caractère ; ses goûts bas et obscurs ; il meurt chez un danseur de l’opéra, X, 224 ; XI, 29.

SERVIENT (l’abbé), fils du surintendant et reste de tous les Servient, meurt subitement, XIV, 51.

SERY (Mlle de), fille d’honneur de Madame, est aimée de M. le duc d’Orléans ; son extérieur ; son caractère ; devenue grosse, elle est renvoyée de chez Madame ; se fait une petite cour au Palais-Royal ; obtient du duc que son fils soit légitimé, V, 207 ; comment elle devient dame et comtesse d’Argenton, 208 ; se rend avec Mme de Nancré à Lyon, à Grenoble, 252 ; elles y voient secrètement le duc d’Orléans blessé à la bataille de Turin ; au bout de six jours sont renvoyées par le prince, 252. Voy. Argenton (Mme d’).

SESSA, Foleh Cardone (le duc de), grand d’Espagne, historique sur sa maison, XVIII, 406.

SEURRE (le curé de), ami de Mme Guyon convaincu d’abominations par suite des erreurs de Molinos, est brûlé par arrêt du parlement de Dijon, II, 176.

SÉVIGNÉ (Mme de), meurt en 1696 ; son amabilité et ses grâces, I, 321.

SÉVIGNÉ, fils de Mme de Sévigné, meurt sans enfants, retiré dans le faubourg Saint-Jacques ; sa piété ; son caractère, X, 363.

SÉZANNE, frère de père du duc d’Harcourt, et de mère de la duchesse, épouse la fille de Nesmond, lieutenant général des armées navales, IV. 21 ; meurt d’une maladie de langueur qu’on soupçonna un poison lent ; son caractère ; le duc d’Harcourt lui avait fait donner en Espagne la Toison qui passe successivement aux deux fils du duc, XI, 233 ; XII, 51.

SFONDRAT, abbé de Saint-Gall, auteur d’un ouvrage dogmatique dénoncé à la cour de Rome, I, 438.

SFORCE (la duchesse de), possède le cœur et l’esprit de Mme la duchesse d’Orléans ; de qui elle était fille ; digression sur l’origine et la maison des Sforce, XII, 120 ; caractère de la duchesse, 121 ; elle recherche M. et Mme de Saint-Simon et se lie d’amitié avec eux, 122.

SHREWSBURY (le duc de), est nommé ambassadeur en France, X, 256 ; il arrive à la cour avec la duchesse sa femme ; de qui celle-ci était fille, 315 ; son extérieur ; elle fait changer la coiffure des dames de la cour, ce que le roi n’avait pu faire, 316 ; le duc et la duchesse prennent congé du roi d’une manière inusitée aux ambassadeurs, X, 428.

SILLERY (Mme de), sœur de M. de La Rochefoucauld, l’ami de Mme de Longueville, meurt à Liancourt, II, 103 ; ses enfants, 103.

SILLY, lieutenant général, prisonnier de guerre à la bataille d’Hochstedt, est envoyé par le maréchal Tallard, avec la permission du duc de Marlborough, pour rendre compte au roi de la perte de cette bataille ; sa naissance ; sa fortune ; son extérieur ; ses qualités ; son ambition ; il s’insinue dans les parties de M. le duc d’Orléans qui lui procure un rapide avancement, IV, 315 ; comment il est fait d’abord brigadier ; il s’attache à M. le prince de Conti et à M. de Tallard, 315 ; avec lequel il se brouille dans la suite ; comment il s’enrichit pendant le système de Law, 516 ; il plaît à M. de Morville, secrétaire d’État des affaires étrangères ; ses espérances s’évanouissent à la chute de M. le Duc ; il cherche à s’insinuer auprès du cardinal Fleury, 317 ; n’y peut réussir ; éclate contre lui, 318 ; se retire dans son château ; comment il termine sa vie, 319 ; fait une sottise qui fâche extrêmement le roi, 320 ; il obtient d’être mis dans le conseil des affaires du dedans, XV, 346 ; sa conduite impudente au Palais-Royal, XVIII, 38.

SIMIANE, premier gentilhomme de la chambre de M. le duc d’Orléans, obtient la lieutenance générale de Provence, XIII, 184 ; sa mort ; sa charge est donnée à son frère, XV, 268.

SIMIANE, évêque de Langres ; sa bonté ; son amour pour le jeu ; anecdote à ce sujet ; il meurt fort vieux, en 1695, II, 224.

SIMIANE (Mme de), fille du comte de Grignan, est nommée pour accompagner Mlle de Valois à Modène, XVII, 409, 411.

SIMON, auteur d’une foule d’ouvrages ecclésiastiques, condamnés par des instructions pastorales du cardinal de Noailles et de M. de Meaux, donne lieu à une querelle entre le chancelier et les évêques touchant le privilége de l’impression des ouvrages de doctrine, IV, 65.

SIMONIE, note explicative, IX, 32.

SOBIESKI (les princes Alex. et Const.), ne pouvant obtenir en France les distinctions dont ils s’étaient flattés, refusent l’ordre du Saint-Esprit et s’en retournent en Pologne, II, 3.

SOBIESKI (Alexis), second fils du roi de Pologne ; meurt à Rome ; le pape lui fait faire de magnifiques obsèques, XI, 256.

SOBIESKI (Jean), roi de Pologne, meurt subitement, en 1696, I, 341 ; prétendants à sa succession ; leurs noms ; leurs titres, 399 et suiv. ; son mariage avec Mlle d’Arquien, VI, 69 ; ses victoires sur les Turcs et les Tartares ; il délivre Vienne ; son énorme embonpoint, 71.

SOBIESKI (Jacques), gouverneur de Styrie et fils aîné du fameux Jean Sobieski, roi de Pologne, marie sa fille au prétendant Jacques III ; l’empereur lui ôte la pension qu’il lui faisait et lui envoie ordre de sortir de ses États, XVII, 49 ; son épouse meurt à cinquante ans ; sa haute naissance, XIX, 325.

SOBIESKI (la fille aînée de Jacques), arrêtée avec sa mère à Inspruck par ordre de l’empereur, se sauve de cette ville et arrive à Bologne, où elle est épousée par lord Murray, chargé de la procuration du roi Jacques ; est reçue à Rome et traitée en reine, XVII, 211.

SOISSONS (le comte de), est blessé au siége de Landau et meurt peu de jours après ; sa naissance ; sa famille, IV, 7 ; il fut élevé en France avec le prince Eugène et d’autres frères, par la princesse de Carignan, sa grand’mère, 8 ; son caractère ; son mariage avec la fille bâtarde de La Cropte-Beauvais, écuyer du grand Condé ; entre au service de l’empereur ; ce que devient sa femme après sa mort ; ses enfants, 8 ; note rectificative à M. le duc de Saint-Simon par M. de Chantérac pour établir qu’Uranie de La Cropte-Beauvais était fille légitime de La Cropte-Beauvais et de Charlotte Martel, IV, 441.

SOISSONS (la comtesse de), nièce de Mazarin et mère du prince Eugène, meurt à Bruxelles dans le plus grand délaissement, splendeur dans laquelle elle vécut d’abord, VI, 441 ; pourquoi elle fut chassée de la cour ; comment elle y revint ; fut mêlée dans l’affaire de la Voisin ; soupçonnée d’avoir empoisonné son mari ; passa de Flandre en Espagne ; son commerce avec l’ambassadeur d’Allemagne, comte de Mansfeld ; son intimité avec la reine d’Espagne, 442 ; elle l’empoisonne dans du lait ; se sauve en Allemagne ; revient en Flandre, où elle meurt dans l’opprobre, 443 ; rectification de plusieurs passages de Saint-Simon, qui a toujours traité la comtesse de Soissons avec une sévérité excessive, VIII, 449.

SOISSONS (la comtesse de), veuve du comte de Soissons tué devant Landau, est chassée de Savoie ; vient à Grenoble ; demande une retraite à Saint-Cyr ; arrive à Nemours, d’où elle s’en va par ordre du roi dans un couvent de Lyon, VI, 124 ; sa mort, XV, 139 ; ses enfants, 140.

SOISSONS (le chevalier de), vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons ; appelé auprès de Mme de Nemours, qui le fait nommer prince de Neuchâtel ; est marié à la fille de M. de Luxembourg, I, 229.

SOISSONS (Mlles de), sœurs du comte de Soissons et du prince Eugène de Savoie, pour la conduite étrange qu’elles tiennent à Paris, reçoivent défense de voir la princesse de Savoie, I, 391 ; l’une est menée aux filles de Sainte-Marie, à Paris ; l’autre dans un couvent en Bavière ; leur frère aîné, le comte de Soissons, mène une vie errante, II, 100.

SOLARI, commandant l’arrière-garde du comte de Staremberg, est tué au combat de l’Orba, IV, 245.

SOLEIL (le frère du), jésuite, apothicaire du collége des jésuites, guérit M. le duc de Chartres de la petite vérole ; son habileté ; sa simplicité ; sa douceur, XIV, 52.

SOLFERINO, Gonzague (le duc de), grand d’Espagne ; sa pauvreté ; son extérieur ; comment il devint grand ; ses deux mariages, XVIII, 406.

SOLRE (maison de), généalogie et illustration de cette maison, X, 436 et suiv.

SOLRE (la comtesse de), mène sa fille en Espagne épouser le comte de Robecque ; elle profite de cette occasion pour se séparer de son mari et se soustraire à la domination de son fils, X, 439 ; XVII, 103.

SOLRE (le comte de), lieutenant général et gouverneur de Péronne, meurt à soixante-dix-sept ans ; son caractère ; sa naissance ; XVII, 103.

SOPHIE (la princesse), palatine, veuve du premier électeur de Hanovre, meurt à quatre-vingts ans ; c’est par elle que la maison de Hanovre est parvenue à la couronne d’Angleterre ; caractère de cette princesse ; ses lettres à Madame ; XI, 113.

SORBONNE, traitement distingué qu’y recevaient les princes et ceux qui en avaient le rang, pendant leur licence ; origine de ce traitement incertaine, II, 160 et suiv. ; il paraît avoir été inventé pour M. le cardinal de Bouillon, 162 à 164 ; l’abbé de Soubise y obtient le même traitement par ordre du roi, 165 ; la Sorbonne condamne les mémoires publiés par les jésuites sur les cérémonies de Confucius, etc., 417.

SOUBISE (M. de), lieutenant général, se distingue au siége du château de Namur, I, 8 ; marie son fils aîné à l’héritière de Ventadour, veuve du prince de Turenne, femme riche, mais décriée pour ses mœurs, 185 ; mot de Mme Cornuel à M. de Soubise à l’occasion de ce mariage, 186 ; à la mort du maréchal de Duras, il envoie proposer à la famille de mener le deuil ; sur l’opposition de M. de Saint-Simon, il est remercié et ne paraît pas même à l’enterrement, IV, 367 et suiv. ; obtient 50 000 écus sur ce qui vaque dans les gens d’armes, et la charge du fils qu’il a perdu, V, 192 ; son caractère ; sa complaisance pour la conduite de Mme de Soubise, 433 ; il la fait enterrer à l’église de la Merci ; pourquoi, VII, 62 ; sa mort ; sa fortune prodigieuse, X, 219 ; sa généalogie ; son extérieur, 220 et suiv. ; sa famille ; ses obsèques, 220.

SOUBISE (Mme de), par le crédit de M. de Turenne et de Mmes de Rohan et de Chevreuse, est faite dame du palais ; est aimée du roi, II, 156 ; conduite de son mari ; crédit qu’elle acquiert à la cour, auprès des ministres et sur l’esprit du roi ; obtient peu à peu pour M. de Soubise le rang de prince, 157 ; en quoi elle éprouve un refus du roi ; comment elle s’en console, 158, 159 ; achète l’immense hôtel de Guise que le roi lui aide à payer ; travaille à faire recevoir son fils chanoine de Strasbourg ; difficultés pour les preuves de noblesse, la grand’mère de Mme de Soubise étant fille d’un marmiton, 387 ; moyen employé par Mme de Soubise, aidée du roi, 388 ; fait envoyer au cardinal de Bouillon un ordre, au nom du roi, de demander au pape une bulle pour faire assembler le chapitre de Strasbourg, afin d’élire un coadjuteur, et un bref d’éligibilité pour l’abbé de Soubise, 395 ; sa colère contre le cardinal à la nouvelle des lettres qu’il a écrites pour empêcher cette élection ; elle se plaint au roi, 396 ; se raccommode avec le duc de Rohan, son frère, travaille à marier la fille aînée du duc avec le comte de La Marck, 399 ; y réussit, 400 ; garde quelque temps la neutralité dans le procès que le prince de Guéméné intente à son frère le duc de Rohan ; lève ensuite le masque ; fait cause commune avec M. de Guéméné, V, 282 ; par son crédit elle engage le roi à faire évoquer l’affaire à son conseil, 282 ; pendant l’instruction toute la faveur est pour elle, 284 ; elle perd son procès, 290 ; obtient du roi que l’arrèt soit communiqué à M. de Guéméné avant d’être signé, 291 ; la maison de Rohan s’échappe en plaintes amères contre M. de Beauvilliers qu’elle accuse d’avoir dicté à Mgr le duc de Bourgogne son opinion dans cette affaire ; se voit forcée à des excuses et des pardons envers le prince et le gouverneur, 29t ; efforts de Mme de Soubise auprès du roi pour que le prince de Guéméné ne soit pas tenu de rendre foi et hommage au duc de Rohan de la manière dont celui-ci l’exige, 293 ; ses vaines tentatives pour faire ôter à Isaac de Rohan, seigneur du Poulduc, son nom et ses armes de Rohan, 294 ; en quoi elle sert Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy, 431 ; son traité singulier avec Mme de Maintenon, 431 ; en quoi il lui est utile auprès du roi, 432 ; pourquoi elle s’unit avec Mme de Lislebonne et ses filles, 433 ; quoique mal avec M. le duc de Rohan, elle fait en sorte auprès du roi que Sa Majesté rompe les liens dans lesquels son neveu le prince de Léon est engagé avec une comédienne, VI, 153 ; sa mort ; régime auquel elle s’était astreinte pour conserver sa fraîcheur et sa santé, VII, 60 ; maladie dont elle est attaquée ; malgré son crédit elle ne peut faire entrer la dignité de duc et pair dans sa famille, 61 ; meurt à soixante et un ans, peu regrettée.

SOUBISE, fils de M. de Soubise, officier dans les gendarmes, est tué à la bataille de Ramillies, V, 175.

SOUBISE (l’abbé de), obtient par ordre du roi d’être traité en Sorbonne comme l’a été le cardinal de Bouillon, et par l’archevêque de Reims comme ce cardinal l’a été par l’archevêque de Paris, II, 165 ; est admis et reçu dans le chapitre de Strasbourg ; par quels moyens, 389 ; on veut lui assurer l’évêché de cette ville, 389 ; il se distingue en Sorbonne par ses manières ; en est fait prieur ; brille par ses discours ; se fait aimer ; est placé an séminaire de Saint-Magloire, 390 ; en sort avec une grande réputation de savoir, de piété et de pureté de mœurs, 391 ; comment iI a été élu coadjuteur de Stasbourg par le crédit et le manége de Mme de Soubise, 392 et suiv. ; est sacré évêque par le cardinal de Fürstemberg ; brillante cérémonie à cette occasion, III, 187 ; est nommé cardinal, V, 192 ; pendant l’instruction du procès entre M. de Rohan et M. de Guéméné il publie un mémoire qui révolte le monde de tous états, 284 ; apostrophe qu’il s’attire de 1a part du marquis d’Ambres, 284 ; il reçoit du roi la calotte rouge, X, 306. Voy. Rohan (le cardinal de).

SOULIERS, chevalier d’honneur de Madame, appelé quelquefois chez Mme de Maintenon pour faire sa partie de trictrac, meurt sans avoir tiré partie de cette privance, X, 428.

SOURCHES (l’abbé de), aumônier du roi, est nommé évêque de Dol, XI, 453.

SOURDIS, chevalier de l’ordre, marie sa fille unique avec le fils de Saint-Pouange ; sa vie crapuleuse lui fait ôter le gouvernement de Bordeaux ; il se confine dans une de ses terres en Guyenne, III, 387 ; meurt fort vieux, 388.

SOURRY, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait brigadier, VII, 2.

SOUSTERNON, lieutenant général, perd la tête et est fort blâmé de la retraite qu’il fait lors du passage de l’Escaut par les ennemis, VII, 7 ; il perd sa fortune et me sert plus depuis, 9.

SOUVRÉ (M. de), maître de la garde robe du roi, épouse la fille du marquis de Feuquières ; à quelle condition, II, 112.

SPAAR (le baron), ambassadeur de Suède à Paris, reçoit ordre de cultiver les bonnes dispositions de la France et de lui persuader que le roi son maître veut la paix, XIV, 95 ; projet qu’il ourdit avec le baron Goertz en faveur du prétendant, afin d’empêcher le traîté entre la France et l’Angleterre, 139 ; moyen qu’il emploie auprès de Canillac pour pénétrer la politique de la cour de France ; comment il en profite, 142 et suiv. ; véritable cause du zèle que lui et les autres ministres de Suède montrent pour le prétendant, 144.

SPANCKAW, géneral-major, assiége Schackthom où se sont retirés les comtes de Serin et de Frangipani, chefs de la révolte hongroise, se rend maître de la ville et prend la comtesse de Serin, X, 297.

SPANHEIM, si connu dans la république des lettres et par ses négociations ; meurt à Londres à 84 ans, IX. 34.

SPONECK et sa femme, tous deux bâtards du prince de Montbéliard, intriguent en France pour obtenir une révision du jugement du conseil aulique qui leur fait défense de porter le nom et les armes de Würtemberg et le titre de Montbéliard ; ils sont protégés par Mme de Carignan qui les fait renvoyer au parlement, XIX 455 ; font les dévots ; sont soutenus par les Rohan ; parviennent à se faire accorder des commissaires ; sont condamnés comme ils l’ont été à Vienne ; obtiennent une légère subsistance ; Sponeck se rompt le cou en allant à Versailles ; sa femme va loger chez Mme de Carignan ; son audace à porter le nom de princesse de Montbéliard, 455. Voy. Montbéliard (les bâtards de).

STAIRS (lord), ambassadeur en France ; ses airs insolents ; ses propos audacieux, XII, 146 ; le ministre Torcy ne veut plus traiter avec lui ; le roi prend le parti de ne plus l’entendre ; son caractère, 147, XIII, 282 ; après la mort de Louis XIV, il prend le parti de s’attacher au duc d’Orléans, 282 ; moyens dont il se sert, 283 ; il obtient une longue audience sur les alarmes du roi son maître, 286 ; demande au régent de faire arrêter le prétendant qui a disparu de Bar, 290 ; envoie le colonel Douglas à sa poursuite, 291 ; fait grand bruit de l’aventure arrivée à Nomancourt à ceux qui ont été chargés d’arrêter le prétendant, 294 ; obtient du régent leur liberté, 294 ; ses intrigues à Paris ; il s’attache l’abbé Dubois et Canillac par le moyen de Rémond, 369, se lie par eux avec le duc de Noailles, 370 ; gagne le régent par leur moyen, 372 ; d’après les ordres de sa cour il travaille auprès du ministre de Sicile à Paris à engager son maître dans une ligue contre la France, 391 ; n’oublie rien pour animer le roi d’Angleterre contre la France, 395 ; ses mensonges, 395 ; demande au régent de refuser tout secours et toute retraite au prétendant, 398 ; il mande faussement au roi son maître que la France arme puissamment pour le rétablissement du prétendant ; effet que produit cette imposture, 401 ; il cherche toujours à inquiéter sa cour sur la France par rapport au prétendant ; exprime ses craintes au régent sur des troupes que ce prince a envoyées en Guyenne ; essaye d’aigrir l’Espagne contre la France, 446 ; traite avec le régent d’une ligue entre la France et l’Angleterre ; confie au secrétaire de la cour impériale à Paris les ordres de sa cour et les réponses qu’il reçoit du régent, 454 ; sa conduite avec l’Espagne, 456 ; ses manéges et ceux du ministère anglais sur le traité qu’ils proposent à la France, 460 ; situation intérieure et critique de l’Angleterre, 461 ; mensonges et artifices de Stairs pour empêcher le traité, 463 ; sa malignité ; ses impostures contre le régent, XIV, 82 ; il excite les ministres d’Angleterre à tenir ferme sur toutes leurs demandes, 82 ; il mande aux ministres anglais que le roi de Suède s’est engagé par un traité à secourir le prétendant ; que l’empereur, très-irrité du traité conclu entre la France et l’Angleterre, écoutera les propositions du prétendant pour se venger de cette dernière, 145 ; il a une audience du czar à Paris ; ses conférences avec le vice-chancelier Schaffirof ; quel en est l’objet, XV, 17 ; de l’avis des ministres anglais, il conseille au régent de choisir 5 ou 6 bonnes têtes dévouées à ses intérêts et de se conduire par leurs conseils ; il attribue à la cabale des jésuites d’avoir mis et de tenir en place Châteauneuf en Hollande, Rottembourg en Prusse, Poussin à Hambourg, le comte de La Marck en Suède, Bonac à Constantinople, 167 ; étrange hardiesse des Anglais à cet égard ; nécessité où était la France d’avoir au dehors des négociateurs tels que ceux dont les Anglais se plaignaient, 168 et suiv. ; Stairs fait au régent de la part des ministres anglais des propositions relativement à Pise, à Livourne et à la Toscane, 366 ; il appuie avec chaleur les demandes que fait l’empereur concernant les garnisons à mettre dans les places des États de Toscane et de Parme ; approuve la pensée du régent de confier ces places aux Anglais, XVI, 83 ; combat auprès du roi d’Angleterre la nouvelle proposition du régent de les confier à des troupes suisses, 84 ; sa conduite insolente à l’égard de ce prince, 125 ; il parvient à régler les conditions du traité, 202 ; offre à l’envoyé de Savoie de lui remettre un ordre par écrit de Sa Majesté Britannique adressé à l’amiral Bing pour attaquer les Espagnols, sitôt que le duc de Savoie aura accepté le projet du traité, 212 ; fait une superbe entrée, XVII, 143 ; ses entreprises à l’égard des princes du sang ; comment elles se terminent, 143 ; il prend congé du roi, XVIII, 32.

STANHOPE (lord), commandant l’armée anglaise en Espagne, auparavant lié avec le duc d’Orléans, correspond avec lui dans ce pays avec plus de facilité, soit pour des passe-ports, soit pour l’échange des prisonniers, VII, 301 ; dans un conseil tenu en présence de l’archiduc après la bataille de Saragosse, il opine pour aller à Madrid, VIII, 425 ; déclare qu’il se retirera avec ses auxiliaires, si on prend un autre parti, 425 ; est chargé par l’archiduc d’aller proposer au marquis de Mansera le serment de fidélité ; réponse du marquis ; maintient dans Madrid une discipline exacte, 428 ; ses paroles insolentes au comte de Staremberg ; il emporte quelques tapisseries du roi qu’il ne garde pas longtemps, 429 ; est fait prisonnier de guerre à Brihuega avec les lieutenants généraux Carpenter et Witz, 435 ; est contraint de demander un congé pour s’aller défendre ; est dépouillé de tout grade militaire en Angleterre et en Hollande, 441.

STANHOPE, secrétaire d’État, il reproche à d’Iberville, chargé des affaires de France à Londres, la conduite du régent en faveur du prétendant, XIII, 302 ; comment il essaye de rassurer l’ambassadeur d’Espagne sur les liaisons du roi d’Angleterre avec l’empereur, 383 ; il cherche à concilier et à attacher le roi de Sicile à l’empereur, 395 ; comment il cherche à s’assurer de l’Espagne, 398 ; et revient à souhaiter que la France se porte pour garante de la succession à la couronne de la Grande-Bretagne dans la ligne protestante, 401 ; il essaye de persuader à l’ambassadeur de Sicile que son maître n’a d’autre moyen de conserver la dignité royale qu’en consentant à échanger la Sicile pour la Sardaigne, 403 ; comment il trompe Albéroni concernant la neutralité d’Italie et une ligue défensive, 450 ; il demande le rappel de l’ambassadeur espagnol Monteléon, qu’il comble d’amitié et de distinctions, 451 ; cherche à détourner la guerre de Hongrie ; fait tout pour décrier la France en Hollande ; conclut un traité de ligue défensive entre l’empereur et le roi d’Angle terre, 452 ; conditions de ce traité ; reproche à l’ambassadeur de Sicile les ménagements prétendus de sa cour pour le prétendant et sa conduite à l’égard de l’empereur ; fait entendre à l’ambassadeur d’Espagne qu’il n’y a rien dans le traité de ligue qui puisse préjudicier aux intérêts de son maître, 452 ; son adresse pour gagner Albéroni, XIV, 63 et suiv. ; il suit le roi d’Angleterre en Allemagne, 74 ; presse les États généraux d’entrer dans l’alliance avec l’empereur, 75 ; fait sentir à l’ambassadeur Beretti la nécessité de l’union de l’Espagne avec l’Angleterre ; son entretien avec lui sur ce sujet, 218 ; il offre à Albéroni la médiation de l’Angleterre et de la Hollande et même leur garantie, daus le cas où l’Espagne voudrait traiter avec l’empereur, 235 ; réponse vague et générale qu’il en reçoit, 235 ; sa conversation avec l’ambassadeur d’Espagne pour l’engager à faire un traité d’alliance avec l’Angleterre, 252 ; il prie de demander de la part du roi d’Angleterre au roi d’Espagne de ne pas permettre aux Suédois de vendre dans ses ports leurs prises anglaises, 254 ; entreprend de négocier à Vienne entre l’empereur et le roi d’Espagne ; ses lettres à Beretti à ce sujet, 255 ; il cherche à intimider Monteléon sur la guerre que le roi d’Espagne veut allumer en Italie, XV, 389 ; élude de lui donner une explication sur la destination de l’escadre anglaise, 391 ; sa conversation avec lui sur cet objet, 392 ; comment il l’amuse dans une autre conférence sur le même sujet, 423 ; ses manéges avec l’Espagne et l’empereur, 457 ; sa réponse à Monteléon sur la destination de l’escadre anglaise, XVI, 104 ; il la lui remet par écrit, 105 ; lui dit que l’amiral Bing, commandant de l’escadre, a ordre d’user d’une bonne correspondance avec l’Espagne, 107 ; vient à Paris ; accueil que lui fait le régent, se plaint des Hollandais, 129 ; s’étudie à semer la division entre les cours de France et d’Espagne, 154 ; règle les articles du traité et aplanit les difficultés qui en suspendent l’exécution, 157 ; ajoute de nouvelles inquiétudes à celles que Provane, envoyé de Sicile, lui fait paraître, 158 ; ses propositions au régent relativement à la quadruple alliance, 160 ; ses offres à Provane, envoyé de Sicile ; il dicte ses ordres à tous les ministres de France, 201 ; son peu de succès à Madrid, 234 ; il prend congé du roi et de la reine, 239 ; revient à Paris où il voit souvent le régent, XVII, 43 ; revient de Londres conférer avec l’abbé Dubois et le régent sur la paix avec l’Esgagne, 402 ; sa mort ; son caractère, XVIII, 128, 129.

STANHOPE (le colonel), est envoyé à Madrid pour préparer la cour d’Espagne à concourir au traité que le roi d’Angleterre se propose de faire entre l’empereur et cette couronne, XV, 108 ; en passant à Paris, il fait voir au régent les instructions dont il est chargé, 109 ; loue le zèle du duc de Noailles et du maréchal d’Huxelles pour l’Angleterre, 109 ; arrive à Madrid ; sa conférence avec Albéroni ; il s’y plaint de l’infraction de la neutralité de l’Italie, 162 ; propose des moyens de prévenir la guerre en Europe, 162 ; il reçoit ordre de faire entendre par Albéroni à la reine d’Espagne que, si Dieu dispose du roi, cet événement ne changera rien aux dispositions favorables du roi d’Angleterre pour elle et pour lui ; il prépare l’ambassadeur Monteléon aux réponses hautaines de la cour de Vienne aux propositions du roi d’Espagne, 202 ; sa conduite franche dans l’affaire dont il est chargé ; il pénètre les véritables motifs de l’opiniâtreté d’Albéroni, XVI, 46 ; au sortir d’une conférence très-vive avec Albéroni, il dépêche des courriers aux consuls anglais de tous les ports d’Espagne, pour leur enjoindre de mettre sous leur garde tous les effets appartenant aux marchands de leur nation, 115 ; reçoit ordre de sa cour de joindre aux plaintes et même aux menaces des reproches tendres de l’ingratitude de l’Espagne envers l’Angleterre, 133 ; de protester cependant que le roi son maître veut maintenir la paix ; à quelle condition, 134 ; est averti de surveiller la conduite de Nancré, 135 ; détourne le comte de Stanhope son cousin de faire le voyage de Madrid parce qu’il prévoit que la peine en sera inutile, 212 ; son amour pour l’étude et les sciences ; son caractère, XIX, 53 ; il devient vice-roi d’Irlande, 54.

STAREMBERG (le comte de) est envoyé en Espagne pour commander à la place de l’archiduc, VI, 201 ; forme une entreprise sur Tortose, laquelle est près de réussir, 433 ; enlève et bat une partie de l’armée du roi d’Espagne en Aragon, VIII, 421 ; défait complétement l’armée du roi sous Saragosse, 423 ; dans un conseil tenu en présence de l’archiduc il propose de marcher droit à la petite armée qui est sur la frontière de Portugal, etc. ; combat l’avis du lord Stanhope qui veut aller à Madrid, 425 ; cède comme le plus faible, mais en protestant contre un parti si peu sensé, 426 ; quitte Madrid et se rend à Tolède qu’il quitte bientôt après avoir brûlé le superbe palais Alcazar, 431 ; tend des piéges à M. de Vendôme et cherche à l’attirer au milieu de son armée, 433 ; il est battu dans la plaine de Brihuega et obligé de se retirer, 436 et suiv. ; gagne la Catalogne ; ses plaintes contre Stanhope, 441 ; il entretient l’archiduc dans son éloignement pour le prince Eugène dont il a lui-même à se plaindre, X, 25 ; fait une entreprise sur Tortose ; est forcé de se retirer ; lève le siége de Girone et se retire vers Ostalric, 304 ; il insiste fortement auprès de l’empereur pour que ce prince refuse de consentir à la succession éventuelle de la Toscane en faveur du fils aîné de la reine d’Espagne, XV, 350.

STAREMBERG (le comte de), fameux par sa défense de Vienne, meurt en 1701, III, 154.

STEINBOK (le comte de), remporte une victoire complète sur les Danois : brûle la ville d’Altona ; tire de grandes contributions du Holstein danois, X, 294 ; est forcé de se rendre prisonnier avec son armée, 373.

STIRUM (le comte de), est défait avec son armée à la bataille d’Hochstedt, IV, 187.

STOPPA, colonel des gardes suisses, immensément riche, a toute la confiance du roi sur ce qui regarde les troupes suisses et les cantons ; le sert en beaucoup de choses secrètes et sa femme encore plus ; il meurt à 80 ans, III, 63.

STRAHLENHEIM (le baron de), Suédois, se bat en duel avec le comte de Zabor ; pourquoi ; il est tué ou assassiné par le comte, VI, 83.

STREFF, maréchal de camp, est tué à la prise de l’île du Marquisat, V, 225.

SUBLET, parent du secrétaire d’État Desnoyers, épouse Mlle de Pons, et par le crédit du maréchal d’Albret obtient la charge de grand louvetier, I, 368.

SULLY (le duc de), est trouvé mort dans son lit à 48 ans ; ses débauches, X, 282.

SULLY (le chevalier de), devenu duc et pair par la mort de son frère aîné, marié en secret depuis longtemps avec la fille de la fameuse Mme Guyon, déclare enfin son mariage, au grand regret de sa tante la duchesse de Lude, XVIII, 154 ; caractère des deux époux ; leurs qualités, 155.

SULLY (la duchesse de), fille et nièce du duc et du cardinal de Coislin, meurt à 56 ans ; sa pudeur est la cause de sa mort, XVIII, 130.

SULLY (la duchesse de), fille de Servien, surintendant des finances, meurt pauvre quoique ayant eu 800 000 livres ; ses deux frères, Sablé et l’abbé Servien, III, 341.

SULMONE, Borghèse (le prince), de Sienne, grand d’Espagne, XVlII, 416.

SULTZBACH (le prince de), de la maison palatine, épouse l’héritière de Berg-op-Zoom, fille du feu prince d’Auvergne, XIX, 310.

SULTZBACH (la princesse de), sœur du précédent, épouse le prince de Piémont, XIX, 310 ; elle meurt en couches à 23 ans, 449.

SURCO (le marquis del), sous-gouverneur du prince des Asturies et gentilhomme de la chambre ; Milanais d’origine ; servit autrefois le prince de Vaudemont ; fut ensuite son espion en Espagne ; son extérieur ; son esprit d’intrigue et dangereux ; extérieur et caractère de sa femme, XIX, 10.

SURINTENDANTE de la maison de la reine, à quelle occasion et pour qui cette charge fut inventée, IV, 197.

SURMIA Odescalchi (le prince de), grand d’Espagne ; origine de cette maison, XVIII, 420.

SURVILLE, colonel du régiment d’infanterie du roi ; maltraite cruellement de paroles La Barre, lieutenant de la compagnie colonelle du régiment des gardes ; suites de cette affaire dont le roi se mêle, V, 52 et suiv. ; Surville a la ville d’Arras pour prison, 53 ; est amené à la Bastille, 77 ; est condamné à un an de prison par le tribunal des maréchaux ; est cassé par le roi et son régiment donné à du Barail qui en était lieutenant colonel, 100 ; sort de la Bastille, 266 ; les maréchaux de France l’accommodent avec La Barre 266 ; le maréchal de Boufflers obtient du roi qu’il aille servir avec lui à Lille, VI, 377 ; il y est blessé ; reçoit une pension de 10 000 livres, VII, 2 ; a la permission de saluer le roi ; est envoyé à Tournai avec 18 bataillons, 220 ; rend cette place au bout de vingt jours de siége, 356, est fort blâmé pour avoir écouté une proposition déraisonnable de la part des ennemis, 358 ; rend la citadelle de Tournai ; vient saluer le roi ; son indiscrétion et ses plaintes contre Villars le perdent une seconde fois, 358 ; il va s’enterrer chez lui en Picardie, 359 ; sa mort, XVIII, 335.

SUTTON (le chevalier), vient à Paris en qualité d’ambassadeur d’Angleterre, XVIII, 32.