Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/T

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T.


TABARADA, évêque d’Osma et gouverneur du conseil de Castille, se rend odieux à la reine qui le force à donner la démission de sa place, il s’enfuit dans son évêché, XIII, 289.

TABLE DE MARBRE, quelles étaient les juridictions qui y siégeaient, I, 445.

TABOURETS (affaire des), voy. Chevreuse et Guéméné (Mmes).

TAILLE PROPORTIONNELLE (projet de), présenté au régent par M. d’Allemans et le petit Renauld, XVII, 239 et suiv. ; il est jugé bon ; pourquoi il ne peut être exécuté, 243 ; détails curieux sur cet impôt et sur la manière de le lever, XVII, 485.

TALLARD (le comte de), est destiné à l’ambassade d’Angleterre, II, 49 ; se donne l’honneur du traité de partage qu’il a seulement signé avec le roi Guillaume, IlI, 1 ; son dépit de voir le traité de partage renversé et Harcourt duc héréditaire, 38 ; scène de folie qu’il donne chez M. de Torcy, 39 ; à son retour d’Angleterre, il reçoit le gouvernement des pays de Foix et est déclaré chevalier de l’ordre, 153 ; est fait maréchal de France, IV, 79 ; son caractère et son genre d’esprit comparés à ceux du duc d’Harcourt, 98 ; son alliance avec la famille des Villeroy ; son portrait, 99 ; il fait le siége de Landau, 190 ; marche au-devant des ennemis qui viennent au secours de cette place ; livre bataille au prince de Hesse, 200 ; la gagne, 201 ; accorde à Landau une capitulation honorable, 202 ; vient saluer le roi, accueil qu’il en reçoit, 206, 207 ; marie son fils aîné à la fille unique de son cousin Verdun et par ce moyen met fin au procès qu’il avait avec lui ; retourne sur le Rhin, 248 ; s’avance vers les gorges des montagnes et joint l’électeur de Bavière, 291 ; quitte ce prince, repasse le Rhin, 291 ; se concerte avec le maréchal de Villeroy, passe une seconde fois le Rhin sur le pont de Strasbourg, 291 ; assiége Villingen qu’il abandonne pour marcher au secours de l’électeur, 293 ; joint l’électeur et le maréchal Marsin, 302 ; disposition de son armée dans la plaine d’Hochstedt, 304 ; elle est battue et enfoncée par le duc de Marlborough, 307 ; comment lui-même est fait prisonnier, 3o8 ; est envoyé à Hanan, et traité avec toutes sortes d’égards, 312 ; est nommé gouverneur de la Franche-Comté ; bon mot du duc d’Orléans à cette occasion, 370 ; il est emmené en Angleterre avec les autres prisonniers de marque, 388 ; est envoyé à Nottingham, 402 ; après sept ans de captivité, il est renvoyé sans échange et sans rançon, X, 16 ; est fait duc vérifié, 164 ; son extraction, 333 ; il marie son fils unique à une des filles du prince de Rohan, 334 ; les fiançailles se font dans le cabinet du roi, 335 ; le maréchal signe immédiatement après le duc Tallard son fils et avant le prince de Rohan ; le mariage est célébré dans la chapelle par le cardinal de Rohan, 336 ; comment le maréchal de Tallard gagne le cardinal de Rohan au parti du P. Tellier contre le cardinal de Noailles, 388 et suiv, ; est déclaré pair ; sa pairie est en suite érigée pour son fils, XII, 35 ; il est le seul de ceux que le roi a nommés dans son testament qui ne soit point employé par le régent ; désespoir qu’il en conçoit, XIII, 165 ; il obtient par le crédit du maréchal de Villeroy entrée au conseil de régence, XV, 36 ; et par les raisons de M. de Saint-Simon la préséance sur le maréchal d’Estrées ; sa joie extraordinaire, 39.

TALLEMANT (l’abbé), Tourel et Dacier, tous trois de l’Académie française, chargés de l’explication des médailles frappées depuis la mort de Louis XIII, prient M. de Saint-Simon de faire la préface de leur ouvrage qui devait regarder ce prince, III, 289 ; pourquoi ils ne font point usage de cette préface, après avoir essayé d’y faire des suppressions, 289 ; mort de l’abbé Tallemant ; il est regretté de tous les gens de lettres, X, 218.

TALLEYRAND, brigadier, est tué au siége de Barcelone, XI, 227.

TALMONT (le prince de), quitte ses bénéfices et le petit collet et se marie avec la fille de Bullion, VI, 141 ; efforts que fait Madame pour empêcher ce mariage, 142.

TALON, colonel, meurt au siége de Turin, V, 227.

TALON, avocat général, donne des conclusions contre M. de Luxembourg, dans son procès de préséance, I, 140 ; il écrit ensuite des factums pour lui, 144, 145 ; meurt président, II, 103.

TAMBONNEAU, président à la chambre des comptes ; son caractère ; sa mort, XVII, 283.

TAMBONNEAU (Mme), tante maternelle de M. de Noailles, meurt à 80 ans, retirée aux Enfants trouvés, II, 369.

TARDIF, qui n’avait fait que de petits siéges en Bavière, premier ingénieur de La Feuillade devant Turin, V, 170.

TASTE (La), ancien aide-major des gardes du corps, meurt subitement à Versailles ; son extérieur ; le roi laisse 2000 livres de pension à sa veuve, XI, 94.

TAVARA, Tolède (le maquis de), grand d’Espagne, XVIII, 469.

TEKELI (Emeric), perdu de goutte, meurt jeune encore à Constantinople, V, 70 ; se rend fameux dans la révolte des Hongrois, x, 298 et suiv. ; épouse la veuve du comte de Serin, 299 ; s’attache à la Porte ; est fait prince de Transylvanie, 300.

TÉLIGNY (l’abbé de), frère de l’abbé d’Aubigny, fait connaissance de l’évêque de Chartres ; est présenté à Mme de Maintenon ; son esprit fin et délié ; il gouverne son frère devenu évêque de Noyon, III, 77.

TELLIER (le P.), jésuite, est condamné par la Sorbonne pour son livre sur les cérémonies de Confucius, etc., II, 417 ; son dépit, 418 ; est nommé confesseur du roi ; détails sur ce choix et sur le caractère et la vie de ce confesseur, VII, 51 et suiv. ; son extérieur ; son dévouement à sa compagnie, 53 ; sa réponse au roi lorsqu’il lui est présenté, 54 ; il fait visite au duc de Saint-Simon et se lie avec lui malgré ce seigneur, 55 ; il seconde puissamment les jésuites dans leur projet de détruire Port-Royal des Champs ; travaille à compromettre le cardinal de Noailles avec le roi et avec les jansénistes, 415 et suiv. ; il réveille une constitution ambiguë contre le jansénisme faite à Rome, 417 ; quel usage il en fait, 418 ; il noircit auprès du roi les filles de l’abbaye de Port-Royal des Champs qui ont refusé de signer le formulaire, et les fait passer pour des révoltées, 420 ; comment il travaille à leur destruction, 420 ; il persuade au roi que feu le cardinal Coislin, évêque d’Orléans, était janséniste et qu’il a mis en place dans son diocèse tous gens qu’il en faut chasser ; ce qui est exécuté ; la tombe du cardinal est enlevée, VIII, 166 ; son manége dans la nomination aux bénéfices, 409 ; il fait transférer M. de Mailly de l’archevêché d’Arles à celui de Reims ; pourquoi, 409 ; pour se réconcilier le cardinal Janson, il fait nommer son neveu archevêque d’Arles, 411 ; consulté par le roi sur l’embarras où Sa Majesté se trouve par rapport aux finances et sur les scrupules qu’elle éprouve pour établir de nouveaux impôts, il lui apporte une décision de la Sorbonne qui met sa conscience fort au large, IX, 7 ; commence l’affaire qui produit la constitution Unigenitus, 44 (voy. Unigenitus) ; son étrange incognito à Meudon pendant le séjour qu’y fait le roi, durant la maladie de Monseigneur, 108 ; il soutient fort et ferme l’Histoire de la compagnie de Jésus par le P. Jouvency ; va trouver M. de Saint-Simon auquel il veut en vain persuader la bonté de l’ouvrage ; obtient du roi une meilleure composition, X, 319 ; enlève aux ducs de Nevers la nomination du petit évêché de Bethléem et fait donner cet évêché par le roi au P. Lebel, récollet, XI, 28 ; propose à M. de Saint-Simon d’être commissaire du roi au concile national ; réponse de M. de Saint-Simon, 241 et suiv. ; après la mort du roi, il obtient d’aller chez l’évêque d’Amiens ; ses intrigues, ses cabales ; il est confiné à la Flèche, XVII, 145 ; comment il y est traité, 147 ; il y meurt au bout de six mois, 148.

TEMPÊTE en 1707, qui fait périr beaucoup de vaisseaux au Texel et submerge beaucoup de villes et de villages, VI, 85.

TEMPLE (le chevalier), sa mort ; son éloge ; anecdote sur une conversation entre lui et M. de Chevreuse, II, 253.

TENCIN (Mme de), d’abord religieuse professe ; son caractère ; son esprit, XVII, 294 ; elle sort de son couvent ; son intimité avec son frère l’abbé Tencin, 296 ; elle est faite chanoinesse ; devient maîtresse de l’abbé Dubois, 296.

TENCIN (l’abbé), est chargé par l’abbé Dubois de convertir Law ; sa naissance, sa famille ; ses deux sœurs, XVII, 294 ; son intimité avec sa sœur la religieuse, 296 ; son esprit, son caractère ; il est produit par sa sœur auprès de l’abbé Dubois et choisi pour convertir Law qui l’a enrichi, 297 ; sur le point d’aller à Rome presser la demande du chapeau pour l’abbé Dubois, il est accusé de simonie et de friponnerie, 298 ; est confondu et condamné au parlement, 299 ; il part pour Rome, 300 ; lui et Lafitau tirent du cardinal Conti un billet par lequel celui-ci promet que, s’il est élu pape, il fera incontinent après l’abbé Dubois cardinal, XVIII, 142 ; Tencin pense au cardinalat ; ses ruses pour y arriver ; menace le pape, s’il ne le contente, de rendre public son billet, 145.

TÉRAT, chancelier et surintendant des affaires et finances de M. le duc d’Orléans ; meurt fort vieux et fort riche ; son caractère, XVII, 151.

TERMES, (M. de), cousin germain de M. de Montespan, premier valet de chambre ; son caractère ; sa belle voix ; pour quoi il s’attira le mépris de la cour ; sa mort, IV, 243 ; reçoit un jour une bastonnade ; à quelle occasion, 244.

TESSÉ, intendant du duc de Saint-Simon, lui emporte 50 000 livres, I, 6.

TESSÉ (le comte de), est employé par le maréchal Catinat pour traiter secrètement avec le duc de Savoie ; son caractère ; comment il se fait un protecteur déclaré de M. de Louvois, et devient colonel général des dragons, I, 342 ; sa fortune ; sa famille ; traité qu’il négocie et conclut, 343 ; est nommé premier écuyer de la duchesse de Bourgogne, 351 ; marie sa fille aînée à La Varenne, petit-fils du porte-manteau de Henri IV ; et une autre fille à Maulevrier, fils du frère de M. Colbert, II, 66 ; plaisante aventure qui lui arrive au camp de Compiègne pour un chapeau gris que M. de Lauzun lui a fait prendre, 188, 189 ; est envoyé à Milan pour concerter avec le prince de Vaudemont les choses militaires, III, 49 ; est auprès de M. de Savoie auquel il est fort agréable ; son caractère doux et insinuant, 52 ; son dépit d’avoir un général ; M. de Vaudemont lui avait tourné la tête, par la confiance qu’il lui avait montrée et les honneurs qu’il lui avait fait rendre, 143 ; il attend M. de Catinat dans le dessein de le faire chasser et dans l’espoir de lui succéder, 144 ; appuyé par M. de Vaudemont, il mande à la cour tout ce qu’il croit pouvoir lui nuire, 201 ; ses souplesses auprès du maréchal deVilleroy, 211 ; son débordement contre Catinat donne des soupçons et de la jalousie à ce maréchal qui le traite fort sèchement, 212 ; est fait maréchal de France, IV, 79 ; sa famille ; ses alliances ; son portrait ; il devient l’espion de Louvois, qui l’avance promptement ; son caractère fin, adroit, artificieux et ingrat, 95 ; comment il sait profiter du crédit de la duchesse de Bourgogne ; son peu d’esprit, 96 ; vend au duc de Guiche sa charge de colonel général des dragons, 109 ; va commander en Dauphiné et de là faire la guerre contre M. de Savoie, 190 ; occupe presque tout son pays, 203 ; sa conduite adroite envers M. de Vendôme, à l’égard du commandement, 204, 244 ; il retourne commander en Savoie, 245 ; sa complaisance pour M. de La Feuillade ; il fait le malade et obtient un congé, 286 ; est envoyé en Espagne pour remplacer le duc de Berwick, 332 ; il persuade à son gendre Maulevrier de le suivre en Espagne ; pourquoi ; comment il en obtient la permission du roi, 358 ; l’emmène avec lui ; persuade aisément à Mme de Maintenon qu’il peut être utile de voir en chemin la princesse des Ursins ; obtient du roi la permission de la voir, 359 ; la voit à Toulouse ; en arrivant à Madrid est fait grand d’Espagne de première classe, 360 ; gagne la confiance de Mme des Ursins et par elle celle du roi et de la reine d’Espagne ; se hâte d’aller sur la frontière, 404 ; reçoit du roi et de la reine d’Espagne toutes sortes de pouvoirs et de distinctions militaires, 415 ; mande à son gendre Maulevrier de venir le joindre à Gibraltar ; pourquoi, V, 12 ; mauvais état des affaires devant cette place, 13 ; le maréchal dépêche au roi un courrier pour lui annoncer que le siége est levé, 14 ; marie son fils à la fille aînée de Bouchu, conseiller d’État, 78 ; est assiégé dans sa maison, à Saragosse ; pourquoi ; quitte promptement cette ville, 100 ; comment il trompe le roi de France et le roi d’Espagne et obtient la grandesse pour son fils, 142 et suiv. ; commande, sous le roi d’Espagne, devant Barcelone, tout ce qui regarde la terre, 167 ; persuade au roi de faire entrer dans les délibérations qu’on va prendre sur la levée du siége et sur la retraite, le duc de Noailles, 185 ; obtient la permission de revenir en France, 188 ; est nommé pour aller commander en Italie ; part avec une patente de commandant en chef dans la province du Dauphiné, 348 ; il perd son procès avec le parlement de Grenoble, 348 ; se rend en Provence ; comment il travaille à fortifier Toulon, VI, 94 ; attaque les retranchements des ennemis et les emporte en un quart d’heure, 96 ; suit M. de Savoie dans sa retraite ; occupe Nice de nouveau, 97 ; Sa correspondance avec le ministre Pontchartrain étonne par la singularité du style, 101 ; il revient à la cour où il est médiocrement accueilli, 102 ; son ingratitude envers Catinat à qui il devait sa fortune, 127 et suiv. ; obtient sur sa charge un brevet de retenue de 200 000 livres, 155 ; il remet à Torcy un mémoire de M. de Vaudemont sur la ligue de l’Italie ; ce mémoire est lu au conseil et applaudi ; il détermine le roi, 372 ; Tessé est déclaré plénipotentiaire du roi à Rome et par toute l’Italie ; il part avec Monteléon, 373 ; il fait tout ce qu’il peut pour empêcher le marquis de Prié, plénipotentiaire de l’empereur, d’être admis à Rome, VII, 42 ; fait le malade et s’enferme chez lui, avant l’arrivée de Prié ; écrit trois lettres au pape qu’il envoie à la cour et à Paris, 43 ; ne pouvant plus tenir à Rome, il revient en France, 180 ; trouve le moment favorable pour se venger des complaisances qu’il a eues pour Chamillart et son gendre ; en profite ; rapporte à Mme de Maintenon, puis au roi, le propos du nonce Cusani, concernant la femme du ministre ; effet terrible qu’il produit, 242 ; obtient la charge de général des galères avec le brevet de retenue de M. de Vendôme et les appointements échus depuis sa mort, 329 ; est nommé membre du conseil de marine, XIII, 153 ; est choisi par le régent pour accompagner le czar qui vient à Paris, XIV, 424 ; il reçoit ce prince à Beaumont et l’amène le même jour à Paris, 425 ; obtient de se retirer du conseil de marine, mais en garde les appointements, XV, 40 ; comment il obtient la grandesse d’Espagne, XVIII, 465 ; est fait premier écuyer de la future reine, XX, 85.

TESSÉ (le chevalier de), apporte à la cour la nouvelle de la capitulation de Suse, IV, 287 ; et celle de la prise de Mont-Joui, V, 167 ; apporte à la cour, de la part de son père, la nouvelle de la re traite de M. de Savoie de la Provence ; est fait maréchal de camp, VI, 98. TESTU (l’abbé), homme fort singulier, meurt à plus de 80 ans ; sa liaison avec Mmes de Montespan et de Maintenon ; son caractère ; il fut un des premiers qui firent connaître ce qu’on appelle des vapeurs ; ami serviable, ennemi dangereux ; fort considéré et recherché, V, 193, 194.

THÉSUT (l’abbé de), au nom et comme procureur de Madame, proteste à Rome contre une sentence arbitrale rendue par le pape contre cette princesse, en faveur de l’électeur palatin, IV, 52 ; il meurt subitement ; son caractère ; son honnêteté ; sa place de secrétaire des commandements de M. le duc d’Orléans est donnée à l’abbé Thésut son frère, en dépit de l’abbé Dubois qui la désirait, V 1, 180 ; il fait nommer à l’archevêché d’Embrun son ancien ami Hennin-Lié tard, évêque d’Alais ; réponse que lui fait le régent au sujet de la nomination de l’abbé d’Auvergne à l’archevêché de Tours, XVII, 292. THÉSUT, secrétaire des commandements de M. le duc d’Orléans, frère du précédent, est nommé abbé de Saint Martin de Pontoise, XIII, 328.

THIANGES (le marquis de), beau-frère de Mme de Montespan, meurt dans son château dans l’oisiveté et l’obscurité où il avait vécu depuis que sa femme s’était attachée à la faveur de sa sœur, III, 400.

THIANGES (Mme de), sœur de Mme de Montespan, menrt en 1693 ; son extérieur ; son taffetas vert sur les yeux et sa bavette ; son air, ses manières ; son esprit ; ses disputes avec le roi, VI, 157 ; comment elle traitait les enfants de sa sœur ; peu de cas qu’elle fait de son fils, 159.

THIANGES (le marquis de), fils de la sœur de Mme de Montespan, lieutenant général et menin de Monseigneur, ne tire aucun parti de la faveur de sa mère et de sa tante ; sa probité ; son instruction ; sa mort, VI, 157 et suiv.

THIANGES, volontaire, est dangerensement blessé par les siens qui le prennent pour un ennemi, I, 90.

THOUY (M. de) lieutenant général français, est fait capitaine général par le roi d’Espagne, VIII, 431 ; est blessé à l’attaque de Brihuega, 438 ; se distingue à la bataille de Villaviciosa ; est fait prisonnier, puis relâché, 438.

THUN (le comte), commande le siége de Gaëte ; entre dans la place par trahison, VI, 103 ; est fait vice-roi de Naples par intérim, 103 ; à la nouvelle de l’entrée de la flotte d’Espagne dans le port de Cagliari, il rassemble dans un même camp toutes les troupes qu’a l’empereur dans ce royaume ; à quoi elles se montent, XVI, 152 ; indifférence de la noblesse du pays, 152.

THURY, frère cadet de M. de Beuvron ; vieux conte sur ces deux frères ; mort de Thury, II, 270.

THURY, meurt à 62 ans ; son mauvais caractère, XVIII, 184.

TICQUET (Mme de), femme d’un conseiller au parlement, accusée d’avoir fait assassiner son mari, est condamnée à avoir la tête coupée et ses complices à être roués ; foule immense de spectateurs à son exécution, II, 362 et suiv.

TIERS ÉTAT, de qui se composa d’abord le troisième corps de l’État, XI, 275 ; ce ne fut que sous Philippe le Bel qu’il commença à faire un troisième ordre de l’État ; Philippe de Valois se vit dans la nécessité de le reconnaître pour tel ; de combien de corps il était composé, 373 ; figure aux états généraux de 1302, XIV, 484.

TILLY (le comte de), est fait prisonnier par les Français en Catalogne, I, 341.

TILLY (la comtesse de), est faite prisonnière de guerre par les Français au village d’Eckeren, IV, 132.

TINGRY, sort de Valenciennes et empêche le prince Eugène de passer un pont par où il voulait marcher contre le maréchal de Montesquiou, X, 214.

TINGRY (la princesse de), de religieuse qu’elle était à l’Abbaye-aux-Bois, devient dame du palais de la reine avec le tabouret ; comment et pourquoi, I, 136 et suiv. ; elle vit et meurt fort délaissée, V, 195.

TINMOUTH, fils aîné du duc de Berwick, est établi en Espagne par son père qui lui cède sa grandesse ; est nommé gentilhomme de la chambre ; prend le nom de duc de Liria ; épouse la sœur unique du duc de Veragua, XIV, 39.

TITO-LIVIO (l’abbé), prêtre italien, attaché au colonel Stanhope et son espion ; son esprit ; son savoir ; ses débauches, XIX, 53.

TITULADOS d’Espagne ; différence entre ceux qui le sont par érection ou par simple concession, XIX, 22 ; les titres ne donnent aucun rang, aucune distinction aux derniers, 22 ; les titulados peuvent avoir un dais chez eux, mais avec un grand portrait du roi dessous, 23.

TOISON D’OR (ordre de la), noms des chevaliers existant en 1722, XIX, 2 ; il n’y a dans cet erdre de rang ni de préférence que par l’ancienneté de réception, 2, 3 ; le fils aîné de M. de Saint-Simon est reçu chevalier ; séance au chapitre de l’ordre pour la réception, 22 ; défaut d’uniformité dans le costume des chevaliers ; manière dont le roi prend son collier, 130 ; les grands officiers de l’ordre n’en portent aucune marque, 227 ; l’ancienneté dans l’ordre en règle la préséance, 227 ; préliminaires de la réception, 228 et suiv. ; présentation de l’epée du grand capitaine au roi avec laquelle le récipiendaire est déclaré chevalier, 231 ; description et poids de cette épée, 232 ; accolade donnée par le roi ; imposition du collier, 233 ; révérences ; embrassades, 234 ; visites ; repas ; 235 ; liste des chevaliers de l’ordre de la Toison-d’Or en 1722, 236 ; pourquoi tant de chevaliers de l’ordre étrangers et si peu d’Espagnols, 237.

TOLEDE (cathédrale de), description, XIX, 213 ; chape impériale de Charles Quint ; raretés précieuses ; tombeau du cardinal Portocarrero ; chœur de l’église, 213 ; ciselure magnifique des stalles, 214 ; drapeau blanc au haut du superbe clocher ; pourquoi, 216.

TOLOSE (le comte de), est blessé au siége de Namur, I, 8.

TONNERRE (le comte de), premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, se voit obligé de quitter son service à cause du mépris que lui ont valu tous ses traits plaisants et satiriques, I, 220 ; sa mort ; sa poltronnerie ; son escroquerie, V, 68.

TONNERRE (le comte de), fils aîné du feu comte de Tonnerre, tue à la chasse le second fils de M. Amelot, ambassadeur en Espagne, VI, 117 ; il entre pour un an à la Bastille, donne 10 000 livres aux pauvres et reçoit ensuite défense de se trouver en aucun lieu où serait M. Amelot ; sa vie retirée, 117 ; il épouse la fille de Blansac, 447.

TONNERRE (l’abbé de), neveu de l’évêque de Noyon et aumônier du roi, est nommé à l’évêché de Langres ; trait de modestie de sa part, I, 296.

TORCY (M. de), fils de M. de Croissy, ministre des affaires étrangères, succède à la charge de son père sous la direction et l’inspection de M. de Pomponne dont il épouse la fille, I, 347 ; comment il devient ministre ; son éloge, II, 261 ; obtient les postes à la mort de son beau-père, 329 ; n’ose plus aux entrées des ambassadeurs faire passer son carrosse entre le dernier des princes du sang et ceux des ambassadeurs, 403 ; son opinion dans le conseil du roi contre l’acceptation du testament du roi d’Espagne, III, 22 et 23 ; est nommé chevalier de l’ordre à la place de Barbesieux, 58 ; va de la part du roi faire visite à la princesse des Ursins ; comment se passe cette visite, IV, 412 ; y retourne une seconde fois, 413 ; obtient une augmentation de brevet de retenue de 150 000 livres sur ses charges, V, 21 ; a beaucoup de peine à empêcher le roi d’éclater contre l’évêque de Fréjus, à cause des honneurs qu’il a rendus à M. de Savoie, VI, 87 ; sa lettre au roi pleine de plaintes et d’excuses respectueuses sur la conduite de Mme de Torcy, calme la colère de Sa Majesté, 113 ; anecdote curieuse concernant un traité signé entre MM. de Torcy et Chamillart ; à quelle occasion, VII, 114 et suiv. ; il part secrètement pour la Hollande, 197 ; revient à Versailles après un mois d’absence ; est médiocrement reçu du roi et de Mme de Maintenon, 221 ; sa position à la mort de Monseigneur, IX, 283 ; marie son frère à une fille de Brunet, riche financier, X, 27 ; obtient 100 000 écus sur les postes, XI, 17 ; et 50 000 écus de brevet de retenue d’augmentation sur ses deux charges, 249 ; il marie une de ses filles à d’Ancesune, fils de Caderousse et de Mlle d’Oraison, XII, 13 ; est nommé membre du conseil de régence ; avantages que lui fait M. le duc d’Orléans pour se l’attacher, XIII, 160 et suiv. ; donne la démission de sa charge de secrétaire d’État, 185 ; fait au conseil de régence un rapport sur la contestation entre le grand écuyer et le premier écuyer ; conclut en faveur du dernier, 217 ; est nommé surintendant des postes, 319 ; vend à son beau-frère l’abbé de Pomponne sa charge de chancelier de l’ordre avec permission de continuer à le porter, XIV, 49 ; obtient 150 000 livres d’augmentation de brevet de retenue, XV, 266 ; belle maxime de ce ministre au sujet des négociations, XVI, 206 ; ses Mémoires secrets ont fourni à M. de Saint-Simon un tableau de l’état politique de l’Europe, en 1718, 239 et suiv. ; réflexions sur cet état, 241 et suiv. ; il obtient pour sa sœur l’abbaye de Maubuisson, XVII, 313 ; son entretien avec M. de Saint-Simon sur l’abbé Dubois ; moyen qu’il lui propose pour décider le régent à l’éloigner de lui, XVIII, 149 ; ils se rendent tous deux chez le maréchal de Villeroy ; comment ils en sont reçus, 150, 151 ; se démet des postes ; à quelles conditions 250 ; obtient pour son fils la charge de capitaine des gardes de la porte, XX, 34.

TORCY, maréchal de camp, meurt à soixante-treize ans ; ses services ; sa richesse ; ses deux mariages, XVIII, 335.

TORRECUSA (le marquis de), grand d’Espagne, Napolitain, est arrêté pour avoir voulu livrer Tortose à l’archiduc, VIII, 431.

TORRECUSA, Carraccioli (le marquis de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 439. Voy. aussi Santo-Buono.

TORRES (Las), voy. Las Torres.

TOSCANE (la grande duchesse de), étrange leçon qu’elle donne à Mlle de Valois partant pour Modène, XVII, 412 ; elle meurt à soixante-dix-sept ans ; est enterrée à Picpus ; détails historiques sur cette fille aînée du frère de Louis XIII ; pourquoi elle revint en France ; com ment elle y vécut, XVIII, 186 et suiv.

TOUANE (La) et Saurion, voy. La Touane.

TOULON, menacé par une flotte anglaise, est fortifié avec beaucoup d’activité de la part des officiers généraux français ; à quoi cette place doit son salut, VI, 94.

TOULOUSE (le comte de), est reçu au parlement, en vertu d’une déclaration du roi, immédiatement après les princes du sang et avant les pairs de France, I, 175 ; reçoit la visite de l’ambassadeur de Venise, comme les princes du sang, 176 ; est reçu au parlement en qualité de duc et pair de Damville, 228 ; est installé comme amiral de France, à la table de marbre, par le premier président, 228 ; reçoit le gouvernement de Bretagne, qui est ôté à M. de Chaulnes ; détails à ce sujet, 243 ; fait juger par le roi un ancien procès entre l’amirauté de France et la province de Bretagne, II, 441 ; part pour se rendre à Toulon, III, 412 ; se promène sur la Méditerranée ; envoie complimenter le pape ; reçoit de grands honneurs à Palerme et à Messine ; est rappelé, 418 ; part pour Toulon, IV, 139 ; revient après avoir fait un tour à la mer où il commandait au maréchal de Cœuvres, comme amiral et non comme prince légitimé, 206 ; part avec le même maréchal pour Brest, 278 ; débarque en Catalogne ; déconcerte le projet formé de faire révolter Barcelone, 329 ; combat la flotte commandée par l’amiral Rooke ; démâte son vaisseau et le poursuit vers les côtes de la Barbarie, 329 ; sa valeur et sa présence d’esprit pendant le combat, 330 ; il veut attaquer de nouveau l’amiral Rooke qu’il a rejoint ; en est empêché par son mentor, M. d’O ; dépit qu’il en ressent ; reçoit à bord la visite de Villadarias et lui donne tout ce qu’il demande pour faire le siége de Gibraltar, 330 ; reçoit du roi d’Espagne l’ordre de la Toison d’or en diamant, 360 ; abreuvé de dégoûts par le secrétaire d’État de la marine, il est résolu de s’en venger ; mais ne peut résister à la douleur et aux prières de Mme de Pontchartrain ; il lui promet de tout oublier et tient parole, 379 ; se rend à Toulon croyant monter une flotte ; ne pouvant le faire, il visite Antibes ; revient à Fontainebleau ; achète la terre de Rambouillet qu’il fait ériger en duché-pairie, V, 55 ; retourne à Toulon pour aller de là favoriser l’entreprise de Barcelone, 141 ; y arrive assez tard et y fait peu de chose, 167 ; arrive à Versailles et rend compte au roi de l’état des affaires, 184 ; son caractère ; sa droiture ; son application à l’étude, VI, 4 ; sa douleur à la mort de Mme de Montespan, 48 ; contre-temps qui lui arrive à la mort de M. le Duc ; chansons faites à ce sujet, VIII, 121 ; il subit l’opération de la pierre, qui réussit parfaitement ; est souvent visité par le roi, X, 16 ; achète 500 000 livres comptant la charge de grand veneur du nouveau duc de La Rochefoucauld, XI, 40 ; comment il reçoit la nouvelle de la déclaration du roi qui le rend, ainsi que M. du Maine, vrai prince du sang et habile à succéder à la couronne, 120 ; sa contenance modeste au parlement le jour qu’il y est reçu en cette qualité, 155 ; est nommé par le régent chef du conseil de marine, XIII, 153 ; et membre du conseil de régence, 165 ; propose au conseil de régence de casser l’édit sur les gardes-côtes, comme inutile et préjudiciable ; l’édit est supprimé, 200 ; lit au même conseil un mémoire contre l’administration de Pontchartrain, 202 ; sa conversation avec le régent ; quel en est l’objet ; sa conduite franche et estimable, XVI, 355 et suiv. ; est averti par M. de Saint-Simon de ne rien craindre du lit de justice, 414 (voy. l’art. Lit de justice) ; est détourné par M. d’O et par le chevalier d’Hautefort de suivre la fortune de M. et de Mme du Maine, XVII, 22 ; prend le parti de conserver son rang et son état ordinaire ; va voir Mme la duchesse d’Orléans le lendemain du lit de justice, 23 ; assiste le jour suivant au conseil de régence ; comment il s’y comporte ; blâme Mme la duchesse d’Orléans de ne point voir M. de Saint-Simon, 24 ; sa visite au régent après la détention de M. du Maine, 100 ; sa déclaration nette et franche, 118 ; offre ses actions de la banque de Law, XVIII, 93 ; il se marie avec Mme de Gondrin, veuve du fils du duc d’Antin, XlX, 438 ; déclare son mariage le lendemain de la mort de M. le duc d’Orléans, XX, 86.

TOUR (La), voy. La Tour.

TOURNEFORT, lieutenant des gardes du corps, est envoyé au roi par le maréchal de Boufflers pour lui rendre compte de sa défense et de la capitulation de Lille, VI, 418.

TOURNELI, docteur de Sorbonne, ses écrits sur la constitution, XVII, 334, 335.

TOURNON (le cardinal de), légat a latere à la Chine et aux Indes ; sa mort fait grand bruit en Europe, IX, 422.

TOUROUVRE (l’abbé de), est nommé par le régent à l’évêché de Rodez, XIII, 435, 436.

TOUROUVRE (le chevalier), commandant de vaisseau, se distingue au combat livré par les Anglais à l’escadre française destinée pour l’Écosse ; couvre le vaisseau du roi Jacques III et parvient à sauver ce prince, VI, 197.

TOURS (Mlle de), retirée auprès de la princesse de Conti, est renvoyée de chez elle par ordre du roi et par le crédit des jésuites ; pourquoi ; y rentre quelques années après et y meurt, VII, 150 et suiv.

TOURVILLE, gentilhomme du duc Claude de Saint-Simon, devient par son moyen gentilhomme du grand Condé ; fortune de son fils, I, 58.

TOURVILLE (le vice-amiral), malgré les représentations qu’il fait faire au roi, est obligé de livrer combat à la Hogue où il est battu, I, 14 ; est fait maréchal de France, 39 ; son respect pour le duc Claude de Saint-Simon, 58 ; défait et dissipe toute la flotte marchande de Smyrne, 103 ; meurt à soixante ans ; ses connaissances dans la marine ; son caractère, III, 114.

TOURVILLE (la maréchale de), veuve de La Poplinière, homme d’affaires et riche, meurt en laissant une fille fort belle et un fils tué à sa première campagne, VI, 125.

TRACY, gentilhomme de Bretagne, enseigne des gardes du corps, se distingue à la cour et à la guerre, IV, 345 ; sauve l’armée de M. de Luxembourg au combat de Steinkerque ; gagne la confiance de ce maréchal, et les bontés particulières de Monseigneur ; sa tête se dérange ; il meurt à Charenton, 346.

TRAPPE (abbé et abbaye de La), voy. Rancé, Saint-Simon.

TRÉMOILLE (La), voy. La Trémoille.

TRENT (Mlle), aventurière anglaise, gagne beaucoup d’actions du Mississipi ; épouse le prince d’Auvergne ; acquiert avec lui des richesses immenses, XVII, 303 ; après la mort de son mari, se voyant rejetée partout, elle se retranche dans la dévotion, la philosophie et la chimie, 304.

TRESMES (le duc de), est reçu en grande pompe à l’hôtel de ville comme gouverneur de Paris ; grand festin donné à cette occasion, IV, 419 ; obtient sur sa charge un brevet de retenue de 400 000 livres, VI, 154 ; son caractère ; il demande pour M. du Maine que ses enfants soient visités, sur la mort de Monseigneur, en fils de France, IX, 175 ; en publie l’ordre aussitôt qu’il l’a obtenu, 175 ; obtient un brevet de retenue de 300 000 livres sur sa charge de premier gentilhomme de la chambre, X, 27 ; donne à ses dépens à l’hôtel de ville un superbe festin à l’occasion de la paix, 360 ; il obtient du régent 80 000 livres de dédommagement, XV, 137 ; et la survivance pour son fils du gouvernement de Paris, XIX, 423.

TRESSAN, évêque du Mans, ancien premier aumônier de Monsieur, meurt dans son diocèse, après avoir amassé beaucoup d’écus ; son esprit ; son caractère, X, 69 ; ses deux neveux, 69.

TRESSAN, évêque de Nantes et premier aumônier de M. le duc d’Orléans, donne à l’abbé Dubois tous les ordres à la fois dans une église de Pontoise, XVII, 424 ; sert d’assistant au cardinal de Rohan à la cérémonie du sacre de cet abbé, 432 ; est nommé archevêque de Rouen, XX, 27.

TRESSAN (l’abbé de), est nommé par le régent à l’évêché de Vannes, XIII, 435.

TRÈVES (l’électeur de), frère du duc de Lorraine, meurt à Vienne fort regretté, XIII, 312.

TRIBUNAL de la monarchie de Sicile ; son origine ; ses attributions ; son indépendance de la cour romaine, XIII, 363 et suiv. ; grand démêlé entre la cour de Rome et celle de Turin sur ce tribunal à l’occasion de pois chiches, 364 et suiv. ; comment il se termine, 367.

TRIVIER, ambassadeur du roi de Sicile en Angleterre, refuse de négocier avec le ministre Stanhope sur la condition que son maître consentira à échanger la Sicile pour la Sardaigne, XIV, 403 et suiv.

TROISVILLES ou TRÉVILLE, élu par l’Académie française, ne peut y être admis par ordre du roi ; son caractère ; son esprit : ses alternatives de dévotion et de mondanité ; ses jolis vers ; ses dernières années ; par quoi il s’était attiré le refus du roi pour la place de l’Académie, IV, 282 et suiv. ; sa mort, VI, 421.

TRUDAINE, conseiller d’État et prévôt des marchands, est mandé chez le premier président pour y rendre compte de l’état de l’hôtel de ville, XVI, 287 ; son caractère dur et sans politesse, son intégrité ; son imprudence le perd dans l’esprit du régent, XVIII, 23 ; il est remplacé dans sa charge de prévôt des marchands, 26 ; sa mort ; son intégrité, 184.

TUILERIES. Mémoires des dépenses qu’y a faites Louis XIV jusqu’en 1690, XII, 520.

TURENNE (le vicomte de), voy. la Tour (maison de).

TURGOT, aumônier du roi, est nommé évêque de Séez, VIII, 412 ; puis premier aumônier de M. le duc de Berry, IX, 31.

TURGOT (Mme de), fille de Pelletier de Sousy, meurt laissant un fils qui acquiert dans la suite une grande réputation, IX, 183.

TURMENIES, garde du trésor royal ; son extérieur ; son esprit ; son naturel libre et gai ; il est dans la familiarité de M. le Duc et de M. le prince de Conti ; ses propos hardis, XVII, 463, son apophthegme à l’occasion du comte de Charolais ; son mot à M. le Duc sur les actions de Law, 464.

TURQUIE. Le Grand Seigneur envoie une ambassade pour complimenter Louis XV sur son avénement, XVIII, 81 ; détails de la réception de cet ambassadeur, 125 et suiv.

TURRIS, Doria (le duc de), d’une des quatre grandes maisons de Gênes ; grand d’Espagne, XVIII, 407.