Aller au contenu

Mémoires historiques/18

La bibliothèque libre.
Traduction par Édouard Chavannes.
Ernest Leroux (p. 120-145).

CHAPITRE XVIII
________


SIXIEME TABLEAU
________


TABLEAU PAR ANNÉES DES HOMMES MÉRITANTS QUI FURENT NOMMÉS MARQUIS AU TEMPS DES « KAO-TSOU »
________


Le duc grand astrologue dit : Dans l’antiquité les titres de gloire des sujets (du souverain) étaient distingués en cinq catégories[1] : par la vertu maintenir debout le temple ancestral et assurer la tranquillité des dieux de la terre et des moissons, (c’est le mérite qu’)on appelait hiun ; (le mérite qui se réalisait) par les paroles était appelé lao ; (celui qui se réalisait) par l’usage de la force s’appelait kong ; (celui qui consistait à) illustrer son rang s’appelait fa ; (celui qui se réalisait en) se répétant de jour en jour s’appelait yue. — Le serment qu’on prononçait en conférant l’investiture de l’ennoblissement était le suivant :

« A moins que le (Hoang) Ho ne devienne (mince) comme une ceinture, à moins que le T’ai-chan ne devienne (petit) comme une pierre à aiguiser, puisse votre royaume jouir ainsi d’un calme perpétuel et puissiez-vous le transmettre d’une manière continue à vos descendants[2].

— Au début, il n’arriva jamais qu’on ne désirât affermir la tige et la souche (de sa race), mais les rameaux et les feuilles[3] petit à petit s’affaissèrent[4] et graduellement s’amoindrirent.

Pour moi, j’ai lu ce qui concerne les sujets méritants de Kao-tsou qui furent marquis ; j’ai examiné l’origine de leur ennoblissement et les causes pour lesquelles ils le perdirent et j’ai dit : « Bien différent est ce que j’avais appris[5] ! »

Le Chou (King) dit :

« Il établit l’union et l’harmonie entre les dix mille principautés[6].

(Toutes ces principautés) se transmirent sous (les dynasties) Hia et Chang ; il y en eut qui durèrent plusieurs milliers d’années. Quant aux Tcheou, ils conférèrent huit cents fiefs[7] ; après (les rois) Yeou (781-771 av. J.-C.) et Li ( ?-842 av. J.-C.), on les voit dans le Tch’oen ts’ieou[8]. Dans le Chang chou[9], il y a le marquis de T’ang[10] et le comte de Yu[11] ; (leurs descendants) traversèrent les trois dynasties[12]. Pendant plus de mille années, ils conservèrent leur intégrité en servant de barrières et de gardes aux Fils du Ciel ; comment ne serait-ce pas qu’ils étaient sincèrement attachés à la bonté et à la justice et qu’ils observaient les lois du souverain ?

Lorsque les Han arrivèrent au pouvoir, les sujets méritants qui reçurent des fiefs furent au nombre de plus de cent[13]. L’empire venait d’être pacifié ; c’est pourquoi, dans les grandes villes et dans les centres importants, il y avait eu dispersion et disparition des familles et des personnes, et, si on en faisait le compte, on ne trouvait que les deux ou trois dixièmes (de la population primitive) ; aussi les plus grands seigneurs ne possédaient-ils pas plus de dix mille familles, et les plus petits cinq à six cents foyers. Plusieurs générations plus tard, les gens du peuple revinrent tous dans leur pays et leur village ; les familles augmentèrent et se multiplièrent ; (des seigneurs) tels que les Siao[14], les Ts’ao[15], les (marquis de) Kiang[16], les Koan[17] parvinrent parfois à posséder jusqu’à quarante mille (foyers) ; les plus petits se doublèrent. Telles furent la prospérité et l’abondance. Leurs descendants furent arrogants et déréglés ; ils oublièrent leurs ancêtres ; ils se livrèrent aux débauches. Lorsqu’on arriva à l’époque t’ai-tch’ou (104-101 av. J.-C.), après une période de cent ans, il n’y avait plus que cinq seigneurs[18] ; tous les autres étaient tombés sous le coup de la loi et avaient laissé déchoir le mandat (dont ils avaient été investis) ; ils avaient perdu leurs royaumes et n’existaient plus 1. Le filet (des lois) était d’ailleurs un peu trop serré ; tous cependant n’avaient personnellement aucun respect pour les défenses qui étaient en vigueur à leur époque.

Si la génération dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui prend sa connaissance de la conduite de l’antiquité pour s’y regarder comme dans un miroir, (elle constatera) qu’elle est loin d’être entièrement conforme (à l’antiquité). Les empereurs et les rois[19] ont observé des rites différents et se sont appliqués à des œuvres diverses, mais ils ont pris pour règle essentielle d’accomplir des actions méritoires[20] ; comment pourrait-on dire que (notre génération) s’attache (au même principe) ? Si l’on examine pour quelles raisons les uns ont obtenu les honneurs et la faveur et pour quelles raisons les autres ont été dégradés et couverts de honte, on verra ainsi qu’il y a eu de notre temps une forêt de fautes commises. Comment serait-ce bien conforme à ce que nous avons appris sur les anciens temps ?

Ainsi donc, j’ai observé avec soin (les familles seigneuriales) depuis leur commencement jusqu’à leur fin et j’ai exposé ce texte sous forme de tableau. Il y a un assez grand nombre de familles dont on n’atteint pas l’origine ou la fin ; j’ai exposé ce qui était clair ; les choses douteuses, je les ai supprimées. Dans la suite, si quelque sage désire remonter (à ces événements) et les débrouiller, il pourra se servir de (ce tableau) pour les regarder[21].

LISTE ALPHABÉTIQUE DES MARQUISATS CRÉÉS SOUS LE RÈGNE DE KAO-TSOU’'

1. (34) Che. — ? Lu[22], *Ts’i, 29 avril 201. — ? Fang-chan, *Kong, 198. — ? Tch’e, *Yang, 179. — ? I, *K’ang, 168. — ? Ts’ien[23], 124 ; mis à mort en 116.

2. (30) Che-fang. — Yong Tch’e, *Sou, 17 avril 201. — Yong Kiu[24], *Hoang, 192. — Yong Ye, 154. — Yong Hoan, *Tchong, 144 ; dégradé en 112.

3. (14) Che1-yang. — Hiang Tch’an[25], 6 mars 201 ; il meurt en 192 ; son héritier, Lieou Soei, est accusé d’un crime et ce marquisat est supprimé.

4. (75) Chen-tsé. — Tchao Tsiang-ye[26], *Ts’i, 200[27] ; dégradé en 187 ; renommé en 186 ; dégradé en 184 ; renommé en 166. — Tchao T’eou, *Tai, 162. — Tchao Siun[28], dégradé en 148. — Tchao Hou, *I, nommé en 145 marquis de Yu ; meurt en 124 sans laisser de descendants.

5. (107) Chen-yang. — Loan[29] Yue, 16 février 196. — Loan Yuen, *Tsing, 144. — Loan Mai-tche, 140 ; mis à mort en 118.

6. (98) Fan[30]. — Kiang Tchan[31], *Tchoang, 17 décembre 199[32]. — Kiang Hiu[33], *K’ang, 190. — Kiang Ki, 153. — Kiang Ngan-kouo, 147 ; assassiné en 122.

7. (24) Fei[34]. — Tch’en Ho, *Yu, 6 mars 201. — Tch’en Tch’ang, *Kong, 179. — Tch’en Yen, 155 ; dégradé en 148. — Tch’en Tsoei, fils de Tch’en Ho, est nommé marquis de Tch’ao, en 144 ; il meurt en 141[35] sans laisser de descendants.

8. (37) Fei-jou. — Ts’ai Yn, *King, 29 avril 201. — Ts’ai Tch’eng[36], *Yen, 177. — Ts’ai-nou, 163 ; meurt en 156 sans laisser de descendants.

9. (120) Fen-yang. — Kin Kiang[37], 14 avril 196. — Kin Kie, *Kong, 185. — Kin Hou, *K’ang, meurt en 141 avant d’être parvenu à l’âge viril. — Kin Che est nommé marquis de Kiang-tseou en 112 ; il est dégradé le 28 juin 93.

10. (20) Fen-yn. — Tcheou Tch’ang, *Tao, 6 mars 201. — Tcheou K’ai-fang, *Ngai, 191. — Tcheou I, 175 ; dégradé en 163. — Tcheou Tso-kiu[38], petit-fils de Tcheou-tch’ang, est nommé marquis de Ngan-yang en 148 ; il est dégradé en 140.

11. (68) Fou-yang. — Tch’en Siu, *Kang, 19 novembre 201. — Tch’en Kia, *Kong, 169. — Tch’en Che, *K’ang, 151. — Tch’en K’iang, 128 ; dégradé en 121.

12. (35) Hai-yang. — Yao Ou-yu, *Ts’i-sin, 29 avril 201. — Yao Tchao-siang, *Ngai, 192. — Yao Kien, *K’ang, 183. — Yao Cheng, *Ngai, 153 ; meurt en 144 sans laisser de descendants.

13. (128) Hia-siang. — Leng[39] Eul, *Tchoang, 8 décembre 196[40]. — Leng Chen[41], 177 ; il est mis à mort en 154.

14. (108) Ho-tch’eng. — Kong-suen Eul, *Hiao, 21 février 196. — Kong-suen Kien[42], *Hoai, 175 ; meurt en 166 sans laisser de descendants.

15. (39) Ho-yang. — Tch’en Kiuen, *Tchoang, 29 avril 201. — Tch’en Sin, 179 ; dégradé en 177.

16. (95) Ho-yang. — Lieou Tchong, frère aîné de Kao-tsou, est nommé marquis de Ho-yang le 22 octobre 199. — Son fils Lieou Pi est nommé roi de Ou en 193.

17. (40) Hoai-yn. — Han Sin, nommé marquis de Hoai-yn entre le 14 mai et le 12 juin 201. Il se révolte et est tué en 196.

18. (85) I-che. — Tch’en Tch’e, *King, 199[43]. — Tch’en Kiao[44],

  • Tsing, 188. — Tch’en Tch’ai[45], *K’ing, 154 ; il meurt cette année même, sans laisser de descendants.

19. (102) I-ling. — Ou Tch’eng[46], 17 octobre 198[47]. — Ou Tchong, 191 ; meurt en 181, sans laisser de descendants.

20. (49) Jen[48]. — Tchang Yue, 201 ; dégradé en 185.

21. (4) Jou-yn. — Hia-heou Yng, *Wen, 13 février 201. — Hia-heou Tsao, *I, 171. — Hia-heou Ts’e, *Kong, 164. — Hia-heou P’o, 133 ; dégradé en 115.

22. (105) Kai-fong. — T’ao Che, *Min, 18 février 196. — T’ao Ts’ing, *I, 195. — T’ao Yen, *Tsie, 147. — T’ao Heou-soei, 134 ; dégradé en 112[49].

23.(139) Kan-ts’iuen[50]. — Wang King, *Yen, 19 juillet 195. — Wang Mo-yao[51], *Tai, 188. — Wang P’iao[52], 169 ; dégradé en 147.

24. (65) Kao-hou. — Tch’en Fou-k’i, 201. — Tch’en Tch’eng, *Chang[53], 175 ; meurt en cette même année, sans laisser de descendants.

25. (100) Kao-King. — Tcheou Tch’eng, 22 mai 198[54] ; meurt en 159, après avoir projeté de se révolter. — Tcheou Yng, petit-fils de Tcheou Tch’eng, est nommé marquis de Cheng en 149. — Tcheou P’ing, fils du précédent, lui succède à une date inconnue ; il est dégradé en 119[55].

26. (137) Kao-leang. — Li Kie, *Kong, 24 avril 195[56]. — Li P’o, 132 ; dégradé en 122[57].

27. (130) Kao-ling. — Wang Tcheou[58], *Yu, 15 janvier 195[59]. — Wang Ping-kong[60], *Hoei, 185. — Wang Hing, 167 ; mis à mort en 154.

28. (53) Kao-yuan. — Ping Ts’ien[61], *Tche, 25 août 201. — Ping Te, *Kien, 194. — Ping Ou, *Hiao[62], 164. — Ping Sin, 140 ; dégradé en 138.

29. (83) K’ao. — Tch’en Ts’o[63], *Tche, 199[64]. — Tch’en Yng, *Hoai, 192[65]. — Tch’en Yng, *Kong, 173. — Tch’en Ngan[66], 159. — On ne connaît pas le nom du successeur de Tch’en-ngan, ni la date de son arrivée au pouvoir[67]. — Tch’en Ts’ien-ts’ieou, 121 ; dégradé en 112.

30. (74) Keng-kie. — Lieou Sin, fils du frère aîné de Kao-tsou, 200 ; en 187, il est nommé marquis à l’intérieur des passes, c’est-à-dire qu’il perd son fief.

31. (118) Ki. — Kong-chang Pou-hai, *Tchong[68], 196[69]. — Kong-chang Ou, *I, 193. — Kong-chang T’ong, *K’ang, 166. — Kong-chang Koang-, 139 ; mis à mort en 130.

32. (125) Ki. — Hoang Ki-tchong, *Tchoang, 27 novembre 196. — Hoang Yong-cheng, *King[70], 168. — Hoang Ming, *Kong, 159. — Hoang Soei, 124 ; dégradé en 116.

33. (50) Ki-k’ieou. — ? Siang[71], 281 ; dégradé en 184 [72].

34. (31) Ki-p’ou. — Tch’en Ou, *Kang, 25 avril 201[73] ; meurt en 163 ; son fils Tch’en K’i se révolte et est mis à mort.

35. (138) Ki-sin. — Tch’en Ts’ang, *K’oang, 19 juillet 195. — Tch’en K’ai, *I, 185. — Tch’en Yang, 162 ; mis à mort en 154.

36. (71) Ki-yang. — Tou -tch’en, *Tchoang, 200[74]. — Tou Tan, *Tche, 174. — Tou Ou, *Hoai, 131 ; meurt en 124 sans laisser de descendants.

37. (35) K’i. — Tseng Ho, *Kou ; 281[75]. — Tseng Hou, *K’ing, 168. — Tseng T’o, 151 ; dégradé en 133.

38. (131) K’i-se. — Pen Ho, *K’ang, 31 janvier 195 ; meurt en 166 sans laisser de descendants.

39. (17) Kiang. — Tcheou P’o, *Ou, 6 mars 201 ; est nommé t’ai-wei en 184, yeou-tch’eng-siang en 179, donne sa démission, mais redevient tch’eng-siang en 177. — Tcheou Cheng-tche, 168 ; dégradé en 163. — Tcheou Ya-fou, fils de Tcheou-P’o, est nommé marquis de T’iao[76] en 162 ; il est nommé t’ai-wei en 154, tch’eng-siang en 150, puis il est dégradé et son fief est supprimé. — Tcheou Kien, fils de Tcheou P’o, est nommé marquis de P’ing-k’iu en 143. — Tcheou Kien- lui succède en 124 ; il est dégradé en 112.

40. (112) Kiang-i. — Tchao Yao, 4 mars 196[77] ; dégradé en 187.

41. (55) Kiang-yang[78]. — Hoa Ou-hai, *Ts’i, 25 août 201. — Hoa P’o, *Kong, 176. — Hoa Lou, 160 ; dégradé en 153.

42. (87) K’iang. — Lieou Cheng, *Kien[79], 199[80]. — Lieou Tchang, *Tai, 196. — Lieou Fou, 167 ; dégradé en 165.

43. (12) Kien-tch’eng. — Lu Che-tche, *K’ang, 15 février 201. — Lu Tso, 192 ; dégradé en 187. — En 187, Lu Lou, frère cadet de Lu Tso, est nommé marquis de Hou-ling ; puis il devient roi de Tchao et est mis à mort en 180[81].

44. (9) K’iu-ni. — Tch’en P’ing, *Hien, 13 février 201 ; en 190, il nommé tso-tch’eng-siang, en 187 yeou-tch’eng-siang et enfin tch’eng-siang unique. — Tch’en Mai, *Kong, 177. — Tch’en Li, *Kien, 175. — Tch’en Ho, 152 ; il est mis à mort en 130.

45. (38) K’iu-tch’eng. — Tch’ong Ta, *Yu, 29 avril 201. — Tch’ong Tsie, *Kong, 179 ; dégradé en 172 ; renommé en 162 ; dégradé pour la seconde fois en 144 et son fief supprimé ; nommé en 141 marquis de Yuen[82]. — Tch’ong Kao-jou[83] hérite de ce dernier titre en 139 ; il est dégradé en 114[84].

46. (16) K’iu-tcheou. — Li Chang, *King, 6 mars 201. — Li K’i, 179 ; dégradé en 148. — Li Hien, *Tsing, autre fils de Li Chang, est nommé marquis de Mou en 147. — Li Soei[85], *K’ang, succède au précédent en 131. — Li Tsong[86] succède au précédent en 126. — Li Tchong-ken succède au précédent en 115 ; il est mis à mort en 87.

47. (143) Kiun. — Tchang P’ing, *Tchoang, 195[87]. — Tchang Cheng, 183 ; dégradé en 176.

48. (63) K’oai-tch’eng[88]. — Tcheou Sie, *Tsuen[89], 20 septembre 201. — Tcheou Tch’ang, 175 ; il est coupable et son fief est supprimé. — Tcheou Yng, *K’ang, fils de Tcheou Sie, est nommé en 149 marquis de Tan. — Tcheou Tchong-kiu hérite de ce titre en 148 ; il est dégradé en 114[90].

49. (6) Koang[91]. — Lu[92] Ngeou, *Tchoang, 13 février 201. — Lu Cheng, *Tai, 178. — Lu Kia, *Kong, 169 ; meurt en 157 sans laisser de descendants.

50. (115) Koang-ngo. — Jen Ngao, *I, 21 mars 196. — Jen King, *I, 177. — Jen Tan, *King, 176. — Jen Yue[93], 136 ; dégradé en 115.

51. (7) Koang-p’ing. — Sie Ngeou, *King, 13 février 201. — Sie Chan, *Tsing, 187. — Sie Tsé, *Tsie, 161 ; dégradé en 148[94] ; renommé en 145 ; en 131, devient tch’eng-siang. — Sie Jang, 125 ; dégradé en 122.

52. (92) Kong. — Lou[95] Pa-che, *Tchoang, 199[96]. — Lou Tang, *Hoei, 173. — Lou Chang, *Hoai, 165 ; meurt en 160 sans laisser de descendants.

53. (42) Kou-che[97]. — Yen Tsé-tch’e, 11 juin 206. — Yen Ou-hai, *I, 198. — Yen Siu, *Tai, 160. — Yen Kou, 152 ; dégradé en 112.

54. (132) Kou-ling[98]. — Fong K’i, *Ting, 22 février 195. — Fong Hiong, *Kong, 173. — Fong Ang, *Yn, 154[99]. — Fong Kie, *Hien[100], 152. — Fong Yen, 137.

55. (48) Kou-tch’eng[101]. — Yn K’oei, *Tchoang, 201. — Yn K’ai-fang, 192 ; il est nommé en 185 marquis à l’intérieur des passes, c’est-à-dire que son fief lui est retiré.

56. (21) Leang-tseou. — Ou Jou[102], *Hiao, 6 mars 201. — Ou Tsoei, 190. — Ou Yng-ts’i, *K’ing, 134[103]. — Ou Chan-fou, 131[104] ; dégradé en 112.

57. (23) Leao. — K’ong Ts’ong, *I, 6 mars 201. — K’ong Ts’ang, 171 ; dégradé en 126.

58. (82) Li. — Tch’eng Hei, *Kien, 199[105]. — Tch’eng Li, *Hiao, 185. — Tch’eng Tsao,163 ; dégradé en 149.

59. (101) Li. — Teng Jo, 28 mai 198 ; on ne connaît pas la cause de son ennoblissement et on ignore quand et comment finit sa lignée.

60. (13) Lieou. — Tchang Leang, *Wen-tch’eng, 6 mars 201. — Tchang Pou-i, 185 ; dégradé en 175.

61. (43) Lieou-k’ieou. — Jong Ts’e, *Ts’i, 201[106]. — Jong Ngan-kouo, *Ting, 183. — Jong Kia-tch’eng, *King, 153. — Jong Kio, 143 ; dégradé en cette même année.

62. (117) Lin-yuen. — Ts’i Se, *Kien, 18 mai 196[107]. — Ts’i Tch’ou-long, *I, 190. — Ts’i Tchong, *Kong, 153. — Ts’i Hien, 137 ; dégradé en 192.

63. (97) Long[108]. — Tch’en Chou, *King, 4 novembre 199[109]. — Tch’en Kien, 181 ; dégradé en 163.

64. (26) Long-lu. — Tcheou Tsao, *Ngai[110], 7 mars 201. — Tcheou T’ong, 162 ; dégradé en 149.

65. (47) Lou. — ? Ts’e[111], *Ou, 201 ; meurt en 184 sans laisser de descendants.

66. (99) Lou-leang. — Siu Ou, 30 avril 198[112]. — Siu Sang, *Kong, 195. Siu K’ing-ki, *K’ang, 161. — Siu Jan, 156 ; dégradé en 112.

67. (41) Mang. — ? Tchao[113], 201 ; dégradé en 198 ; nommé en 154 marquis de Tchang. — ? Chen, nommé en 143 marquis de Tchang ; dégradé en 123.

68. (36) Nan-ngan. — Siuen Hou, *Tchoang, 29 avril 201. — Siuen Jong, *Kong, 171. — Siuen Ts’ien-tsi’eou, 160 ; dégradé en 149.

69. (94) Ngan-k’ieou. — Tchang Yue, *I, 199[114]. — Tchang Nou, *Kong, 167. — Tchang Tche, *King, 154. — Tchang Hin[115], *K’ang, 153. — Tchang Tche[116], 122 ; dégradé en 113.

70. (59) Ngan-kouo. — Wang Ling, *Ou, 20 septembre 201 ; nommé yeou-tch’eng-siang en 189. — Wang Ki, *Ngai, 180. — Wang Yeou, *Tchong, 179. — Wang Pi-fang, *Ngan, 140. — Wang Ting, 120 ; dégradé en 112.

71. (62) Ngan-p’ing. — Ngo Ts’ien-ts’ieou[117], *King, 20 septembre 201. — Ngo Kia, *Kien, 192. — Ngo Yng, *K’ing, 180. — Ngo Ki, *Yang, 166. — Ngo Tan, 141[118] ; mis à mort en 122.

72. (93) Ngo-che. — Fong Kie-kan[119], *Tsie, 199[120]. — Fong T’o, *Kong, 195 ; meurt en cette même année sans laisser de descendants. — Fong I,  *Wen, fils posthume du précédent, 178. — Fong Cheng, *Kong, 164. — Fong P’ing, 151 ; dégradé en 112.

73. (51) Ngo-ling[121]. — Kouo T’ing, *K’ing, 17 août 201. — Kouo Ngo, *Hoei, 177. — Kouo Cheng-k’o, 155 ; dégradé en 148. — Kouo Yen-kiu, *Tsing, est nommé en 144 marquis de Nan. — Kouo Tso hérite de ce titre en 129 ; il est dégradé en 113[122].

74. (72) Nie-yang. — Lu Cheng[123], *Tchoang, 200. — En 175, Lu Tch’eng, n’étant pas véritablement fils de Lu Cheng, n’est pas admis à lui succéder.

75. (90) Ning. — Wei Siuen[124], *Tchoang, 9 juin 199. — Wei Lien, *Kong, 164. — Wei Tche, 156[125] ; dégradé en 153.

76. (119) Ning-ling. — Lu Tch’en, *I, 14 avril 196. — Lu Che[126], *Tai, 169. — Lu Che, *Hoei, 153 ; meurt en 152[127] sans laisser de descendants.

77. (89) Ou-fang. — Yang Ou, *Tchoang, 31 mars 199[128]. — Yang K’iu-ts’i, 168[129] ; dégradé en 143[130].

78. (33) Ou-kiang. — Tchoang Pou-tche, *Tchoang, 29 avril 201. — Tchoang Yng, *Kien, 181. — Tchoang Ts’ing-ti, 162 ; dégradé en 115.

79. (18) Ou-yang. — Fan K’oai, *Ou, 6 mars 201. — Fan K’ang, 188 ; la mère de Fan K’ang étant Lu Siu, Fan K’ang est mis à mort en 180 en même temps que les membres de la famille Lu. —Fan Che-jen, *Hoang, autre fils de Fan K’oai, est nommé marquis de Ou-yang en 179. — Fan T’o-koang, 150 ; dégradé en 145 comme n’étant pas réellement fils de Fan Che-jen.

80. (81) Ou-yuen. — Wei K’iu, *Tsing, 199[131]. — Wei Ki, *Kong, 191. — Wei Pou-hai, 153[132] ; dégradé en 142.

81. (76) Pe-tche. — Hiu Wen[133], *Tsing, 21 novembre 201[134] ; dégradé en 186 ; renommé en 185. — Hiu Lou, *Kien, 179. — Hiu Tch’ang, *Ngai, 165. — Hiu Jou-ngan[135], *Kong, 133. — Hiu Fou, 120 ; dégradé en 115.

82. (64) Pei-p’ing. — Tchang Ts’ang, *Wen, 2 octobre 201 ; est nommé tch’eng siang en 153 ; doit donner sa démission en 152. — Tchang Fong, *K’ang, 151. — Tchang Lei, 143 ; dégradé en 136.

83. (106) P’ei. — Lieou Pi, fils du frère aîné de Kao-tsou, 27 mars 196 ; le 30 novembre 196, Lieou Pi est nommé roi de Ou.

84. (61) Pi-yang. — Chen I-ki, *Yeou, 20 septembre 201. — Chen P’ing, 176 ; se tue en 155.

85. (46) P’ing. — P’ei Kia[136], *Tao, 201[137]. — P’ei Nou, *Tsing, 195. — P’ei Tche, 164 ; dégradé en 145.

86. (73) P’ing-ki. — ? Tche[138], *I, 200. — ? Pi-k’iang, 181[139] ; dégradé en 174.

87. (67) P’ing-kao. — Lieou T’o, *Yang, 18 novembre 201[140]. — Lieou Yuen, *Kong, 175. — Lieou Koang, *Tsie, 156. — Lieou Cheng, 140 ; dégradé en 112.

88. (123) P’ing-tcheou. — Tchao-che Tiao[141], *Kong, 4 octobre 196. — Tchao-che Fou[142], *Tai, 178. — Tchao-che T’o jen, *Hoai, 175. — Tchao-che Ma-t’ong, *Hiao, 171. — Tchao-che Mei, 142 ; dégradé en 118.

89. (1) P’ing-yang. — Ts’ao Ts’an, *I, 13 février 201 ; est nommé conseiller d’État en 193. — Son fils, Ts’ao Tchou, *Tsing, lui succède entre le 7 novembre et le 5 décembre 190. — Ts’ao K’i, *Kien, 160. — Ts’ao Che, *I, 153. — Ts’ao Siang, *Kong, 131. — Ts’ao Tsong, 114 ; mis à mort en 91.

90. (126) Po-yang[143]. — Tcheou Tsiu, *Tsie, 30 novembre 196. — Tcheou Tch’e, 171 ; dégradé en 145[144].

91. (8) Po-yang[145]. — Tch’en Pi, *Tchoang, 13 février 201. — Tch’en Che, 161 ; dégradé en 152 ; renommé en 145 ; dégradé définitivement en 143.

92. (88) P’ong. — Ts’in T’ong, *Kien, 199[146]. — T’sin Tche, *Tai, 177. — Ts’in Ou, 154 ; dégradé en 143.

93. (96) Siang-p’ing. — Ki T’ong, 22 octobre 199. — Ki Siang, *K’ang, 147. — Ki I-ou, 128 ; meurt en 109 sans laisser des descendants.

94. (2) Sin-ou. — Kin Che, *Sou, 13 février 201. — Kin T’ing, *I, 182 ; dégradé en 161.

95. (28) Sin-yang[147]. — Lu Ts’ing, *Tch’ao[148], 12 mars 201[149]. — Lu Che[150], K’ing, 191. — Lu I, *Hoai, 173. — Lu T’o, *Hoei, 171. — Lu Chan, *Kong, 152. — Lu T’an, 147 ; dégradé en 112.

96. (116) Siu-tch’ang. — Tchao Yen, *Tch’eng, 12 avril 196[151]. — Tchao Fou, *Tai, 164. — Tchao Pou-hai, 160 ; dégradé en 152.

97. (54) Siuen-k’iu. — Ting I, *Ts’i, 25 août 201. — Ting T’ong, 169 ; dégradé en 153 ; nommé en 145 marquis de Fa-leou ; dégradé en 144.

98. (103) Siuen-p’ing. — Tchang Ngao, *Ou, 198 ; en 181, est nommé marquis de Sin-p’ing. — Tchang Yen, son fils, est nommé roi de Lou en 181[152], puis marquis de Nan-kong en 171[153]. — Tchang Ngeou, *Ngai, hérite de ce titre en 164[154]. — Tchang-Cheng, 147 ; dégradé en 134. — Tchang Koang[155], petit-fils de Tchang Yen est nommé en 132 marquis de Soei-yang. — Tchang Tch’ong, 115 ; dégradé en 102[156].

99. (80) Siun[157]. — Wen Kie, *K’ing, 199[158]. — Wen Jen, *Wen, 174. — Wen Ho ; 157 ; dégradé en 146.

100. (84) Song-tse. Hiu Tche, *Hoei, 16 avril 199[159]. — Hiu Pou-i, *Kong, 195. — Hiu Kieou[160], 180 ; dégradé en 148.

101. (121) Tai. — (Pi)[161] P’ong-tsou, *King, 6 mai 196[162]. — (Pi) Tao[163], *Kong, 185. — (Pi) Ngan-kouo, *I, 172. — (Pi) Ngan-k’i[164], 124. — (Pi) Mong, 112[165] ; dégradé le 8 juin 88.

102. (58) T’ai. — Tai Ye, *Ting, 20 septembre 201. — Tai Ts’ai, 176 ; mis à mort en 154.

103. (10) T’ang-i. — Tch’en Yng, *Ngan, 13 février 201. — Tch’en Lou, *Kong, 183. — Tch’en Ou, *I, 177. — Tch’en Ki-siu, 129 ; se tue en 116.

104. (109) T’ang-yang. — Suen Tch’e, *Ngai, 21 février 196. — Suen , 187 ; dégradé en 144.

105. (136) T’ao. — (Lieou)[166], Siang, *Ngan, 15 avril 195[167] ; dégradé en 187 ; renommé en 186. — (Lieou) Che, *Ngai[168], 170. — (Lieou) Chen[169], *Koang, 140. — (Lieou) Tse-wei, 127 ; dégradé en 112.

106. (141) Tchang. — Mao Tsé[170], *Tsie, 19 juillet 195. — Mao K’ing[171], *I, 169. — Mao Choen, 167 ; dégradé en 144.

107. (91) Tch’ang. — Lou K’ing, *Wei[172], 199[173]. — Lou T’ong, 165 ; mis à mort en 154.

108. (52) Tch’ang-Ou. — Tan Ning[174], *Tsing-sin, 17 août 201. — Tan Jou-i, *I[175], 189. — Tan Kia-tch’eng, *K’ang, 153. — Tan , 130 ; mis à mort en 126.

109. (111) Tch’ang-Sieou. — Tou T’ien, *P’ing, 20 mars 196[176]. — Tou Tchong, *Hoai, 192. — Tou Hi[177], 175 ; dégradé en 149. — Tou Siang-jou est nommé marquis de P’ing-yang en 145 ; il est dégradé en 107[178].

110. (70) Tch’ao-yang. — Hoa Ki, *Ts’i, 26 avril 200[179]. — Hoa Yao, *Wen, 187. — Hoa Tang, 166 ; dégradé en 127.

111. (57) Tch’e-k’ieou. — T’ang Li, *I, 12 septembre 201. — T’ang Tsao[180], *Kong, 171. — T’ang Hien, 158. — T’ang Tsuen, 115 ; dégradé en 112[181].

112. (79) Tch’e-ts’iuen. — Yang Hi, *Tchoang, 4 mars 200 ; dégradé en 187 ; renommé en 186. — Yang Yn[182], *Ting, 168. — Yang Ou-hai, 153 ; dégradé en 148 ; nommé marquis de Lin-jou en 145 ; dégradé en 133.

113. (22) Tch’eng. — Tong Sie, *King, 6 mars 201. — Tong Tch’e, *K’ang, 194 ; dégradé en 151 ; nommé marquis de Tsie-che en 145. — Tong Pa-kiun hérite de ce titre en 137. — Tong Tch’ao lui succède en 132 ; il est dégradé en.120.

114. (135) Tch’eng-yang. — Ki[183] I, Ting, 14 novembre 196[184]. — Ki Sin, 169 ; dégradé en 140.

115. (11) Tcheou-lu. — Lu Tsé, *Ling-ou, 15 février 201. — Lu T’ai, fils du précédent, est nommé en 198 marquis de Li ; il est dégradé en 188.

116. (134) Tchoang. — Hiu Ts’ien[185], *King, 22 février 195. — Hiu K’oei, *Kong, 155. — Hiu Tso, *Chang[186], 139. — Hiu Koang-tsong[187], 130 ; dégradé en 116[188].

117. (77) Tchong-ohoei. — Lu Ma-t’ong, *Tchoang, 4 mars 200. — Lu Kia[189], *I, 170. — Lu Ts’ing-mei, *Kong, 167. — Lu , *Tsing, 135. — Lu I-tch’eng, 134 ; dégradé en 112.

118. (124) Tchong-meou. — Tan-fou Cheng[190], *Kong, 24 novembre 196. — Tan-fou Tseng, *King, 172. — Tan-fou Tchong-ken, *Tai, 168. — Tan-fou Choen, 130[191] ; dégradé en 112.

119. (110) Tchou-ngo. — Kao I[192], *Hiao, 21 février 196[193]. — Ka’o Tch’eng, 175 ; dégradé en 141.

120. (140) Tchou Tsao. — ? Tch’e, *Tsing[194], 19 juillet 195. — ? Ou[195], *K’ang, 178. — ? Tch’ang, 148 ; dégradé en 146.

121. (129) . — Lieou Koang, *Ngai, 8 janvier 195. — Lieou T’ong, *King, 185. — Lieou He, 152. — Lieou Ho, 113 ; dégradé en 112.

122. (56) Tong-meou. — Lieou Tchao[196], *King, 12 septembre 201. — Lieou Ki[197], 177 ; dégradé en 164.

123.(29) Tong-ou. — Kou Mong, *Tcheng, 201[198]. — Kouo T’o, 182 ; mis à mort en 151.

124. (104) Tong-yang. — Tchang Siang-jou, *Ou, 26 janvier 196. — Tchang Yn, *Kong, 164. — Tchang Ngan-kouo, *Tai, 159. — Tchang Kiang, *Ngai, 153 ; meurt en 140 sans laisser de descendants.

125. (32) Tou-tch’ang. — Tchou Tchen, *Tchoang, 29 avril 201. — Tou Choai, *Kang, 187. — Tou K’iu, *I, 174[199]. — Tou Yen, *Kong, 156. — Tou Pi-kiang, 154 ; meurt en 149 sans laisser de descendants.

126. (78) Tou-yen. — Wang I[200], *Tchoang, 4 mars 200. — Wang Fou, *Kong, 182. — Wang Che-tch’en, 175. — Wang Hi[201], 168 ; dégradé en 145. — Wang Yng-jen, *Kiang, fils du précédent, est nommé marquis de Tou-yen en 143. — Wang Ngan-kouo, 131 ; dégradé en 119[202].

127. (114) T’ou-kiun. — Siuen I, *Ou, 21 mars 196. — Siuen Mo-jou, *Hiao, 189. — Siuen P’ing, *K’ang, 154[203]. — Siuen Cheng, 135 ; dégradé en 127.

128. (133) T’ai. — Ki Pi[204], *Yu, 31 janvier 195. — Ki Pan, *Ts’i, 176. — Ki Sin-tch’eng, 138 ; dégradé en 118.

129. (86) Ts’ing. — K’ong Tchong[205], *Kien, 199[206]. — K’ong Cheng, *K’ing, 194. — K’ong Fou, *K’an, 172. — K’ong Yeou[207], *Kong, 120. — K’ong Cheng, 113, dégradé en 112.

130. (3) Ts’ing-yang. — Wang Hi[208], *Ting, 13 février 201. — Wang Kiang, *Ngai, 179. — Wang K’ang, *Hiao, 172. — Wang Pou-hai, *Ngai, 152 : meurt en 133, sans laisser de descendants.

131. (15) Tsoan. — Siao Ho, *Wen-tchong, 6 mars 201 ; est nommé tch’eng-siang en 201, siang-kouo en 193. — Siao Lou, *Ngai, 192 ; il meurt en 187. — Sa mère, T’ong, marquise I, hérite du titre de marquise de Tsoan en 186 ; on le lui retire en 179. — Siao Yen, *Ting, fils cadet de Siao Ho, est nommé marquis de Tchou-yang en 186 ; il reçoit en 179 le titre de marquis de Tsoan ; il meurt en 178. — Siao I, *Yang, fils du précédent, est nommé en 160 marquis de Tchou-yang. — Siao Tso, petit-fils de Siao Ho et frète cadet de Siao I, est nommé en 155 marquis de Ou-yang. — Siao Kia, *Yeou, frère cadet de Siao I, hérite en 155 du titre de marquis de Ou-yang. — Siao Cheng hérite de ce titre en 148 ; il est dégradé en 127. — Siao K’ing, *Kong, petit-fils[209] de Siao Ho, est nommé en 120 marquis de Tsoan. — S’iao Cheou-tch’eng hérite de ce titre en 117 ; il est dégradé en 107.

132. (44) Wei-k’i. — Tcheou Ting[210], *Tchoang, 201[211]. — Tcheou Kien, 183 ; mis à mort en 154.

133. (69) Yang-ho[212]. — (K’i Che[213], *Ts’i-ngai[214], 18 novembre 201[215]. — (K’i) Ngan-kouo, 197. — (K’i) Ou, 146. — (K’i) Tchang, *Kong, est nommé marquis de P’i-chan en 113. — (K’i) Jen hérite de ce titre en 110 ; il est dégradé en 90.

134. (127) Yang-i. — Ling Tch’ang, *Ting, 1er décembre 196. — Ling Ho, *Kong, 181. — Ling Cheng, *Ngai, 173 ; meurt en 168 sans laisser de descendants.

135. (25) Yang-kia[216]. — Tch’en Hi, 6 mars 201 ; mis à mort en 197.

136. (5) Yang-ling. — Fou K’oan, *King, 13 février 201. — Fou Tsing, *Soei-k’ing[217], 189. — Fou Tso[218], *Kong, 165. — Fou Yen, 153 ; mis à mort en 122.

137 (27). Yang-tou. — Ting Fou, *King, 8 mars 201. — Ting Ning, *Tsao, 182. — Ting Ngan-tch’eng, 170 ; dégradé en 155.

138. (122) Yen. — Ti Hiu, *Kien, 196[219]. — Ti Chan, *Tche, 184. — Ti Kia, *Tsie, 182. — Ti Pou-i, 138 ; dégradé en 128.

139. (142) Yen-ling. — Tchou P’i, *Tchoang, 195. — Tchoa K’ing, *Kong, 184 ; meurt en 173 sans laisser de descendants.

140. (66) Yen-ts’e. — Yuen K’ing[220], 201. — Yuen Ho, 179 ; mis à mort en 174.

141. (113) Yng-ling. — Lieou Tsé, 196 ; nommé en 182[221] roi de Lang-ya.

142. (19) Yng-yn. — Koan Yng, *I, 6 mars 201 ; est nommé t’ai-wei en 179, tch’eng-siang en 177. — Koan Ho, *P’ing, 175. — Koan Kiang, 147 ; dégradé en 135. — Koan Hien, petit-fils de Koan Yng, est nommé marquis de Lin-jou en 133 ; il est dégradé en 124.

143. (60) Lo-tch’eng. — Ting Li, *Tsie, 20 septembre 201. — Ting Ma-ts’ong, *I, 175. — Ting K’o, *Ou[222], 157. — Ting I, 115 ; mis à mort en 112.

  1. Dans un passage du Heou Han chou (chap. III, p. 2 v°), nous trouvons les mots fa et yue ; ce texte nous fournit peut-être une explication de la manière dont ces mots ont pu prendre ce sens ; on y lit en effet ceci : « Quand on examine comment nos pères faisaient les choix d’hommes et proposaient pour les charges publiques les gens de valeur, (on voit que) s’il se présentait des personnes venues des canaux et des champs (c’est-à-dire de simples paysans), on ne les arrêtait pas aux portes. Il paraît résulter de ce texte que les mots fa yue désignaient le fait d’être admis, pour cause de mérites signalés, dans les portes des administrations publiques. — Dans le Tao king (§ 24, trad. Julien, p. 88), on trouve le mot dans le sens de « se vanter de ses mérites » : « Celui qui se vante n’a point de mérite ». — Dans le Tcheou li (chap. XXX, p. 1 ; cf. trad. Biot, tome II, p. 187), on trouve une autre énumération des cinq sortes de titres de gloire : « Le mérite envers le roi s’appelle hiun ; le mérite envers l’État s’appelle kong ; le mérite dans les affaires publiques s’appelle lao ; le mérite dans le gouvernement s’appelle li ; le mérite dans les combats s’appelle to. Tous ceux qui ont des mérites sont inscrits sur (l’étendard) t’ai-tch’ang du roi.
  2. Cette curieuse formule rituelle nous a été conservée aussi dans le Ts’ien Han chou (chap. XVI, p. 1 r°). — Que le plus grand fleuve et que la plus célèbre montagne de l’empire soient diminués au point de devenir, l’un mince comme une ceinture, et l’autre petite comme une pierre à aiguiser, c’est ce qui est regardé comme une absolue impossibilité ; aussi longtemps que ces invraisemblables phénomènes ne se produiront pas, on souhaite donc que le royaume du nouveau seigneur subsiste et soit heureux.
  3. La comparaison d’une famille de noblesse héréditaire avec un arbre se continue ; les rameaux et les feuilles sont donc les générations éloignées du premier ancêtre.
  4. L’expression [] (littéralement : aplanissement d’une colline) se retrouve dans le Ts’ien Han chou (chap. X, p. 4 v°) ; elle est commentée par Yen Che-kou de la manière suivante : « Le mot ling signifie une colline ; le mot i signifie aplanir ; cela veut dire que son effondrement fut comme l’affaissement graduel d’une colline. On trouve aussi l’expression [], (littéralement : déclin d’une colline) qui a le même sens.
  5. D’après le Che ki luen wen, cette phrase signifierait que Se-ma Ts’ien, comparant la noblesse de l’époque des Han à celle de l’antiquité, est surpris de la trouver si peu stable ; dans l’antiquité, les familles nobles étaient à l’origine fermes et puissantes ; ce n’est qu’après plusieurs générations qu’elles s’affaiblissaient ; sous les Han, au contraire, on vit plusieurs familles perdre leur noblesse très peu de temps après qu’elles en avaient été investies.
  6. Cf. tome I, p. 43.
  7. Cette assertion se retrouve dans le Ts’ien Han chou (chap. XVI, p. 1 v°).
  8. C’est-à-dire qu’on voit encore figurer dans le Tch’oen ts’ieou les fiefs qui existaient dès le début de la dynastie Tcheou.
  9. Le Chou king.
  10. L’empereur Yao.
  11. L’empereur Choen.
  12. Leurs descendants continuèrent à se transmettre leur fief de génération en génération sous les trois premières dynasties des Hia, des Yn et des Tcheou.
  13. Il y eut exactement, sous le règne de Kao-tsou, 137 marquis ; si l’on ajoute à ce nombre ceux qui furent ennoblis parce qu’ils étaient parents de l’empereur par les femmes (à savoir les marquis de Tcheou-lu et de Kien-tch’eng, n° 115 et 43 du tableau ci-après), ou parce qu’ils étaient fils de rois (à savoir les marquis de Keng-kie, Ho-yang, P’ei et , n° 30, 16, 82, 121 du tableau ci-après), on obtient un total de 143 marquis. Le Ts’ien Han chou (chap. XVI, p. 1 r°) nous dit en effet que, la douzième année de Kao-tsou (195 av. J.-C. ), il y avait dans l’empire 143 marquis. C’est ce nombre qu’on retrouvera dans le tableau de Se-ma Ts’ien.
  14. Les descendants de Siao Ho, marquis de Tsoan (n° 131 du tableau ci-après).
  15. Les descendants de Ts’ao Ts’an, marquis de P’ing-yang (n° 89 du tableau ci-après). D’après Yen Che-kou (Ts’ien Han chou, chap. XVI, p. 1 v°), Ts’ao Ts’an avait reçu (en 201) un fief de 10 600 foyers ; son descendant Ts’ao Tsong, au moment où il fut dégradé en 91 avant J.C., possédait 23 000 foyers ; on voit par cet exemple que, en un siècle, l’importance du fief avait plus que doublé.
  16. Les descendants de Tcheou P’o, marquis de Kiang (n° 39 du tableau ci-après).
  17. Les descendants de Koan Yng, marquis de Yng-yn (n° 142 du tableau ci-après).
  18. A l’époque t’ai-tch’ou, un siècle s’était écoulé depuis l’avènement de la dynastie Han ; pendant ces cent années, toutes les familles seigneuriales qui devaient leurs fiefs à Kao-tsou, les avaient perdus par leur mauvaise conduite : il ne subsistait plus que les représentants de cinq de ces anciennes familles ; c’étaient : Ts’ao Tsong, marquis de P’ing-yang, Li Tchong-ken, marquis de K’iu-tcheou, Ts’i Jen, marquis de Yang-ho, Pi Mong, marquis de Tai, Fong Yen, marquis de Kou-ling.
  19. Les cinq empereurs et les trois premières dynasties de l’antiquité.
  20. Cette idée revient souvent sous des formes diverses chez Se-ma Ts’ien : dans l’antiquité, les diverses dynasties qui se sont succédé ne se sont pas imitées les unes les autres ; elles ont observé des règles différentes ; cependant elles se ressemblent en ceci qu’elles ont eu pour principe directeur de leur conduite le ferme désir de bien agir.
  21. Dans le tableau de Se-ma Ts’ien, les 143 marquisats créés sous le règne de l’empereur Kao-tsou sont rangés dans l’ordre chronologique suivant lequel ils furent institués. Pour faciliter les recherches, j’ai rangé ces marquisats par ordre alphabétique, en mettant entre parenthèses, avant le nom de chaque marquisat, le numéro d’ordre qu’il possède dans le tableau des Mémoires historiques ; si l’on prend un exemplaire des Mémoires historiques et qu’on numérote de 1 à 143 tous les marquisats dont il est parlé dans ce chapitre, il sera très facile de retrouver dans le texte chinois les caractères qui expriment les noms propres ; j’ai donc jugé inutile de les reproduire ici. Je n’ai conservé de ce tableau que les noms et les dates ; j’ai supprimé l’énumération des actions d’éclat qui firent ennoblir les premiers marquis, et celle des fautes qui firent dégrader leurs derniers descendants. Dans les notes, j’indique les variantes que présente le XVIe chapitre du Ts’ien Han chou et je désigne ce texte simplement par la lettre B. — La date qui suit le nom d’un marquis indique l’année où ce personnage devient titulaire du marquisat ; les noms posthumes sont précédés d’un astérisque. J’ai adopté le même système pour les trois tableaux suivants. — Tout en réduisant sous la forme la plus concise possible ces quatre chapitres des Mémoires historiques, je n’ai pas cru pouvoir les supprimer entièrement, car, malgré leur aridité, ils contiennent plusieurs renseignements utiles : en premier lieu, les Mémoires historiques citent souvent tel ou tel marquis sans donner son nom ; en se reportant à nos tables, on trouvera qui était, à l’époque dont on parle, le titulaire du marquisat cité ; c’est pour faciliter cette recherche que j’ai adopté l’ordre alphabétique ; on rétablira d’ailleurs sans peine l’ordre chronologique de l’institution des divers marquisats en dressant des listes suivant la série des nombres écrits entre parenthèses. En second lieu, la plupart des hommes qui jouèrent un rôle important sous les premiers empereurs Han eurent le titre de marquis ; les tableaux chronologiques nous donnent la date exacte de leur mort ; cette date est l’année qui précède celle où leurs successeurs respectifs héritent de leur titre. Enfin, il n’est pas sans intérêt de suivre, grâce à ces tableaux, les vicissitudes de la noblesse à l’époque des Han ; l’historien trouvera là des indications sur le nombre des marquisats, sur leur origine et sur leur durée.
  22. Le point d’interrogation placé avant le nom personnel Lu signifie que le nom de famille est ignoré. — D’après Siu Koang, au lieu de Lu, d’autres textes donneraient T’ai. D’après le Ts’ien Han chou (n° 32), le nom du premier marquis de Che serait Fou Hou-hai, et son nom posthume serait Ts’i-ho.
  23. Au lieu de Ts’ien, le Ts’ien Han chou écrit Tsai.
  24. Le Ts’ien Han chou (n° 28) appelle ce marquis Yong Kiu-lou et le fait succéder à son père en 193.
  25. Hiang Tch’an n’est autre que Hiang Po (cf. tome II, n. 07.210) ; au moment où il fut nommé marquis, Hiang Tch’an prit pour nom de famille celui de la famille impériale et s’appela dès lors Lieou Tch’an.
  26. Le Ts’ien Han chou (n° 76) l’appelle Tchao Tsiang-si.
  27. Les Mémoires historiques et le Ts’ien Han chou disent tous deux que ce marquis fut nommé la 8e année de Kao-tsou, le 10e mois, au jour koei-tch’eou ; mais cela ne s’accorde pas avec la chronologie.
  28. Le Ts’ien Han chou (n° 76) appelle ce personnage Tchao Sieou.
  29. D’après le Ts’ien Han chou (n° 101), le nom de famille de ce marquis et de ses descendants serait Yo.
  30. Le Ts’ien Han chou (n° 94) donne le nom de P’ing à ce marquisat.
  31. Tchang Tchan-che, d’après le Ts’ien Han chou (n° 94).
  32. Au lieu du 11e mois, le Ts’ien Han chou écrit « le 12e mois », ce qui est faux.
  33. Le nom personnel de ce marquis est K’iong, d’après le Ts’ien Han chou (n° 94).
  34. Le mot [], dit Yen Che-kou, se prononce ici Fei ; d’après Se-ma Tcheng, il pourrait se prononcer soit Fei, soit Pi.
  35. En 143, d’après le Ts’ien Han chou (n° 22).
  36. Ts’ai Jong, d’après le Ts’ien Han chou (n° 35).
  37. Le Ts’ien Han chou (n° 115) appelle ce marquis Kin K’iang et dit que son nom posthume fut Yen (=Tchoang) ; en outre il rapporte sa nomination au 3e, et non au 2e mois, ce qui est faux.
  38. Tcheou Tso-kiun, d’après le Ts’ien Han chou (n° 18).
  39. B (n° 123) : Ling Eul.
  40. Cette date est celle qui résulte de l’indication fournie par le Ts’ien Han chou (n° 123) : les Mémoires historiques donnent une date qui correspond au 14 novembre 196 ; mais comme Se-ma Ts’ien suit l’ordre chronologique, et que le marquis de Yang-i, qui précède immédiatement celui de Hia-siang, fut ennobli le 1er décembre 196, il est évident que la leçon du Ts’ien Han chou est seule exacte.
  41. B (n° 123) : Ling Choen.
  42. B (n° 103) : Kong-suen Ts’o.
  43. Les Mémoires historiques et le Ts’ien Han chou donnent tous deux la date de cette investiture comme étant le jour ping-siu du 3e mois de la 3e année de Kao-tsou ; mais cela ne s’accorde pas avec ma chronologie.
  44. B (n° 82) : Tch’en Tche.
  45. B (n° 82) : Tch’en Kiang.
  46. B (n° 98) : Ou Yng.
  47. B (n° 98) : 9e année, 9e mois, jour ping-tse, ce qui est faux.
  48. Si l’on s’en tenait au texte des Mémoires historiques, il semble que le nom de ce marquisat fût, non pas Jen, mais Jen-heou ; cependant le texte du Ts’ien Han chou (n° 47), quoique lui-même fautif, donne à entendre que le mot Jen représente à lui seul le nom de ce marquisat.
  49. B (n° 102) : T’ao Heou-soei aurait pris le pouvoir en 130 (ce qui est exact) et aurait été dégradé en 118 (ce qui est faux).
  50. B (n° 133) : ce marquisat est appelé King.
  51. B (n° 133) : Wang Tchen-nien.
  52. B (n° 133) : Wang Hing.
  53. B (n° 63) : *Yang.
  54. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 96). Les Mémoires historiques donnent la leçon : « la 9e année, le 4e mois, au jour ping-yn », ce qui est faux.
  55. B (n° 96) : 118 avant J.-C.
  56. B (n° 131) : « 12e année, 2e mois, jour ping-yn », ce qui est faux.
  57. D’après B (n° 131), le dernier marquis de Kao-leang serait Li P’ing, successeur de Li P’o ; mais la date de son accession au pouvoir n’est pas donnée.
  58. B (n° 124) : Tcheou Yu-jen.
  59. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 124) ; les Mémoires historiques écrivent : « le 11e mois, au jour ting-hai », ce qui est faux.
  60. B (n° 124) : Wang Long-kong.
  61. B (n° 51) : Ping Ts’ai.
  62. B (n° 51) : *P’ing.
  63. B (n° 80) : Tch’en Hai.
  64. La date donnée par les Mémoires historiques et par le Ts’ien Han chou est : « la 8e année, le 12e mois, au jour ting-wei », — ce qui ne s’accorde pas avec ma chronologie.
  65. B (n° 80) : 193 avant J.-C.
  66. B (n° 80) : Le nom posthume de Tch’en Ngan fut Tsie.
  67. B (n° 80) : La mention de ce marquis inconnu qui aurait été au pouvoir entre Tch’en Ngan et Tch’en Ts’ien-ts’ieou est supprimée.
  68. B (n° 113) : *Chao.
  69. Les Mémoires historiques et le Ts’ien Han chou donnent deux indications chronologiques qui sont différentes, mais qui toutes deux sont en désaccord avec mon système chronologique.
  70. B (n° 120) : Yong Tch’eng, *I.
  71. On ne connaît pas le nom de famille de ce personnage.
  72. B (n°48) : 187 avant J.-C.
  73. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 29) ; la date indiquée par les Mémoires historiques serait le 5 mai 201 ; elle doit être rejetée, puisque le marquis qui suit celui de Ki-p’ou dans l’ordre chronologique reçut l’investiture de son fief le 29 avril 201.
  74. Les Mémoires historiques et le Ts’ien Han chou (n° 73) donnent pour date : « la 7e année, le 7e mois, au jour ping-tch’en », — ce qui est faux.
  75. La date indiquée est celle de : « la 6e année, le 6e mois, au jour ting-hai », — ce qui est faux.
  76. B (n° 14) : Sieou.
  77. B (n° 107) : indication chronologique fausse.
  78. B (n° 53) : Tchong-ling.
  79. B (n° 84) : Lieou Hi, *Yu.
  80. La date du 3e mois, au jour ping-siu, est inexacte.
  81. D’après le Ts’ien Han chou (chap. XVIII, p. 2 v°), Lu Tchong, frère cadet de Lu Tso, aurait reçu le 31 mai 187 le titre d’héritier du roi Siuen de Lu, père défunt de l’impératrice Lu ; puis, en 181, il aurait été nommé marquis de Pou-k’i, et en 180 il aurait été mis à mort. — Quant à son frère cadet, Lu Lou, il aurait été nommé en 187 marquis de Han-yang.
  82. B (n° 36) paraît donner à entendre que Tch’ong Tsie fut nommé de nouveau marquis de K’iu-tch’eng.
  83. B (n° 36) : Tch’ong Hoang-jou.
  84. B (n° 36) : 115 avant J.-C.
  85. B (n° 16) : Li Soei-tch’eng
  86. B (n° 16) : Li Che-tsong, Hoai.
  87. La date est celle du 6e mois de la 12e année.
  88. B (n° 60) : P’ei-tch’eng.
  89. B (n° 60) : Tche.
  90. B (n° 60) : 115 avant J.-C.
  91. Se-ma Ts’ien dit que le nom de ce marquisat était Koang-yen ; mais c’est une erreur.
  92. D’après le Ts’ien Han chou (n° 7), le nom de famille du marquis de Koang serait Chao.
  93. B (n° 110) : Jen Yue-yen.
  94. B (n° 7) : 147 avant J.-C.
  95. B (n° 89) : le nom de famille de ces marquis est Lu.
  96. La date de « la 8e année, le 6e mois, au jour jen-tse » — est inexacte.
  97. B (n° 40) : King-che.
  98. B (n° 127) : Kou-yang.
  99. B (n° 127) : 155 avant J.-C.
  100. B (n° 127) : Fong Kie-tchong, *I.
  101. B (n° 46) : Tch’eng-fou.
  102. B (n° 19) : Ou Hou.
  103. B (n° 19) : 132 avant J.-C.
  104. B (n° 19) : Ou Chan-fou prend le pouvoir en 113 ; il est dégradé en 112.
  105. La date de « la 8e année, le 10e mois, au jour koei-yeou » est inexacte.
  106. La date de « la 6e année, le 6e mois, au jour ting-hai » est inexacte.
  107. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 112) ; les Mémoires historiques donnent la leçon inexacte « le 2e mois ».
  108. B (n° 93) : Long-yang.
  109. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 93) ; au lieu du « 9e mois », les Mémoires historiques écrivent « le 9e mois intercalaire », ce qui est inexact, car il n’y a pas de mois intercalaire dans la 8e année de Kao-tsou.
  110. B (n° 24) : *K’o.
  111. B (n° 45) appelle ce marquis Ki Kiuen et ne lui donne pas de nom posthume ; il dit, en outre, qu’à sa mort on nomma Ou-ti marquis de Tchong-p’ing.
  112. Cette date est celle des Mémoires historiques ; celle du Ts’ien Han chou est inexacte.
  113. Siu Koang dit que d’autres textes donnent la leçon K’i. — Le Ts’ien Han chou (n° 39) appelle ce marquis Nai-tche ; il le fait mourir sans descendants en 198 ; ? Tchao lui aurait succédé et aurait été dégradé en 195.
  114. La date de « la 8e année, le 7e mois, au jour koei-yeou » est inexacte.
  115. B (n° 91) : Tchang Sin.
  116. B (n° 91) : Tchang Che.
  117. B (n° 61) : Ngo Ts’ieou.
  118. B (n° 61) : 142 avant J.-C.
  119. B (n° 90) : Fong Kie-san.
  120. La date de « la 8e année, le 6e mois, au jour jen-tse » est inexacte.
  121. B (n° 49) : Ho-ling.
  122. B (n° 49) : 112 avant J.-C.
  123. B (n° 74) : Lu T’eng.
  124. B (n° 87) : Wei Tch’e.
  125. B (n° 87) : 163 avant J.-C.
  126. B (n° 114) : Lu Sie.
  127. B (n° 114) le fait vivre jusqu’en 147.
  128. Cette date est celle des Mémoires historiques ; celle du Ts’ien Han chou (n° 86) est inexacte.
  129. B (n° 86) : 167 avant J.-C.
  130. B (n° 86). : 141 avant J.-C.
  131. La date de « la 8e année, le 12e mois, au jour ting-wei » est inexacte.
  132. B (n° 70) : 154 avant J.-C.
  133. B (n° 68) : Hiu Ang.
  134. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 68). La date indiquée par les Mémoires historiques est inexacte.
  135. B (n° 68) Hiu Ngan-jou.
  136. B (n° 44) : Kong Che-hi. — Kong serait donc le nom de famille commun à tous ces marquis.
  137. La date de « la 6e année, le 6e mois, au jour ting-hai » est inexacte.
  138. B (n° 75) : Lin Tche.
  139. B (n° 75) : 175 avant J.-C.
  140. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 65) ; la date donnée par les Mémoires historiques est inexacte.
  141. B (n° 118) : Tchao-che Tiao-wei.
  142. B (n° 118) : Tchao-che Tchong.
  143. Cette localité de Po-yang dépendait de P’ong-tch’eng (auj. préfecture de Siu-tcheou, province de Kiang-sou).
  144. B (n° 121) : 156 avant J.-C.
  145. Cette autre localité de Po-yang se trouvait dans la commanderie de Jou-nan (auj. préfecture de Jou-ning, province de Ho-nan).
  146. La date de « la 8e année, le 3e mois, au jour ping-siu » est inexacte.
  147. B (n° 26) : Yang-sin.
  148. B (n° 26) : *Hou.
  149. Cette date est celle des Mémoires historiques ; la date indiquée par le Ts’ien Han chou (n° 26) est inexacte.
  150. B (n° 26) : Lu Tch’en.
  151. Cette date est celle des Mémoires historiques ; la date indiquée par le Ts’ien Han chou (n° 111) est inexacte.
  152. B (n° 99) : 186 avant J.-C. ; mais c’est une erreur.
  153. B (n° 99) : 179 avant J.-C.
  154. B (n° 99) : 174 avant J.-C.
  155. B (n° 99) : Tchao Koang-kouo.
  156. B (n° 99) : 103 avant J.-C.
  157. B (n° 77) : Kiong.
  158. La date de « la 8e année, le 10e mois, au jour ping-tch’en », – est inexacte.
  159. Cette date est celle du Ts’ien Han chou ; la date donnée par les Mémoires historiques est inexacte.
  160. B (n° 81) : Hiu Lieou.
  161. Se-ma Ts’ien ne donne pas le nom de famille de ce marquis et de ses descendants. — Je le prends dans le Ts’ien Han chou (n° 116).
  162. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 116) ; la date donnée par les Mémoires historiques est inexacte.
  163. B (n° 116) : Tan.
  164. B (n° 116) : Tchen, Ngan.
  165. B (n° 116) : 113 avant J.-C.
  166. Les Mémoires historiques ne donnent pas le nom de famille de ce marquis ; je le prends dans le Ts’ien Han chou (n° 130).
  167. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 130) ; celle des Mémoires historiques est inexacte.
  168. B (n° 130) : *I.
  169. B (n° 130) : Lieou Kia.
  170. B (n° 134) : Mao Che-tche.
  171. B (n° 134) : Mao Lou.
  172. B (n° 88) : Lu King, *Yu.
  173. La date de « la 8e année, le 6e jour ou-chen » est inexacte.
  174. B (n° 50) : Tan Kieou.
  175. B (n° 50) : *Hoei.
  176. Cette date est celle du Ts’ien Han chou (n° 106) ; la date donnée par les Mémoires historiques est inexacte.
  177. B (n° 106) : Tou I.
  178. B (n° 106) : 108 avant J.-C.
  179. Cette date est celle des Mémoires historiques ; la date donnée par le Ts’ien Han chou (n° 72) est inexacte.
  180. B (n° 55) : T’ang Tch’ao.
  181. B (n° 55) : 114 avant J.-C.
  182. B (n° 71) : Yang Fou.
  183. Les Mémoires historiques omettent ce nom de famille ; je le rétablis d’après le Ts’ien Han chou (n° 129).
  184. Cette date est celle des Mémoires historiques. La date donnée par le Ts’ien Han chou (n° 129) est inexacte.
  185. B (n° 128) : Hiu Ts’ai.
  186. B (n° 12) : Hiu Tcheou, *Yang.
  187. B (n° 128) : En 130 arrive au pouvoir Hiu Tcheou, *Tsie ; en 127, Hiu Koang-tsong lui succède.
  188. B (n° 128) : 112 avant J.-C.
  189. B (n° 69) : Lu Hia.
  190. B (n° 119) : Tan Yeou-kiu.
  191. B (n° 119) : 133 avant J.-C.
  192. B (n° 105) : Kao So.
  193. Cette date est celle des Mémoires historiques ; la date indiquée par le Ts’ien Han chou (n° 105) correspondrait au 13 mars 196.
  194. B (n° 315) : Ko Tchou, *Toan.
  195. B (n° 135) : Ko Che.
  196. B (n° 54) : Lieou Tao.
  197. B (n° 54) : Lieou Kao.
  198. La date de « la 6e année, le 1er mois, au jour ou-ou » est inexacte.
  199. B (n° 30) : 172 avant J.-C.
  200. B (n° 70) : Wang Tchou.
  201. B (n° 70) : Wang Cho.
  202. B (n° 70) : 118 avant J.-C.
  203. B (n° 109) : 155 avant J.-C.
  204. Le Ts’ien Han chou (n° 126) nomme le marquis Ki Tch’ang, *Fen, qui prend le pouvoir en 179, et le marquis Ki Hia, *Tsao, qui prend le pouvoir en 176.
  205. B (n° 83) : Che Tchong.
  206. La date de « la 8e année, le 3e mois, au jour ping-siu » est inexacte.
  207. B (n° 83) : Che Kou.
  208. D’après Se-ma Tcheng, le Tch’ou Han tch’oen ts’ieou appellerait ce marquis Wang Long.
  209. B (n° 13) : arrière-petit-fils.
  210. B (n° 42) : Tcheou Tche.
  211. La date de « la 6e année, le 6e mois, au jour ting-hai », — est inexacte.
  212. B (n° 67) : Ho-yang.
  213. Ce nom est ajouté d’après le Ts’ien Han chou (n° 67).
  214. B (n° 671) : Ts’i.
  215. Cette date est celle des Mémoires historiques ; la date donnée par le Ts’ien Han chou (n° 67) est inexacte.
  216. Cf. tome II, n. 07.346.
  217. B (n° 5) : Fou Ts’ing, *K’ing.
  218. B (n° 5) : Fou Ming.
  219. La date de « la 11e année, le 7e mois, au jour ki tch’eou » est inexacte.
  220. Ki Lei.
  221. Le Ts’ien Han chou dit : 181 avant J.-C.
  222. B (n° 58) : Ting Ou-k’o, *Che.