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Mémoires secrets de Bachaumont/1768/Janvier

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Texte établi par M. J. Ravenel, Brissot-Thivars éditeurs & A. Sautelet et Compagnie (Tome II (1766-1769)p. 223-234).
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Janvier 1768
1768.

2 Janvier. — M. Dupont, trésorier de l’École Militaire et associé à l’intendance dont il a la survivance, vient de publier un livre intitulé la Physitocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain[1]. Cet ouvrage, qui devrait être à la portée des gens les plus simples, puisqu’il traite de la beauté de la nature et des travaux de la campagne, commence par un titre scientifique et inintelligible. C’est un membre de la société des Économistes, et voilà à peu près comme écrivent tous ces messieurs.

3. — La cour redoutait l’assemblée de la Faculté de Théologie qui devait se tenir hier. En conséquence, le syndic Riballier avait une lettre de cachet qui défendait toute délibération quelconque sur la Censure de Bélisaire, réputé l’ouvrage complet et absolu de ce corps. Le doyen Xaupy avait ordre, en cas qu’on voulût faire des représentations sur le fond et sur la forme, de déclarer qu’il n’y pouvait consentir ; que les sages maîtres pourraient cependant en délibérer dans des assemblées particulières, mais qu’il ne pourrait en être question dans une assemblée générale. Soit que les craintes du ministère fussent mal fondées, soit que les docteurs eux-mêmes, qui n’ignoraient pas ce dont il était question, fussent effrayés, il a été faiblement parlé de la Censure : la délibération a encore été renvoyée, et les doyen et syndic n’ont pas été dans le cas de faire usage de leurs pouvoirs. Cette circonstance embarrasse M. l’archevêque, dont le mandement est tout imprimé. On ne sait s’il le fera paraître. On le dit bon, en ce qu’il est court et qu’il a la prudence de ne traiter que vaguement l’article ces deux pouvoirs.

4. — Les Comédiens Italiens ont donné aujourd’hui la première représentation de l’Ile sonnante, comédie en trois actes mêlée d’ariettes. Les paroles sont de M. Collé, lecteur de M. le duc d’Orléans, la musique est de Monsigny. Cette pièce de féerie, dont il était question depuis long-temps, et qu’on paraissait avoir rejetée comme détestable pour le poëme, a trouvé grâce, retouchée par le sieur Sédaine, qui n’a pu, avec tout son talent, en faire un bon drame. C’est un amphigouri, une parade, une parodie ; c’est, en un mot, un ouvrage très-digne des tréteaux de la Foire, qui a pu amuser, à Bagnolet, la cour de M. le duc d’Orléans, mais qui n’a aucun sel pour le public. Peut-être qu’en un acte cette bouffonnerie aurait passé, et se serait soutenue par sa gaieté folle. La musique est pleine de choses agréables. Il y a de belles décorations. M. le duc d’Orléans, comme protecteur de l’auteur, était annoncé sur l’affiche.

7. — Le militaire philosophe, ou Difficultés sur la religion, proposées au R.P. Mallebranche, prêtre de l’Oratoire, par un ancien officier[2]. Tel est le titre du livre dont, si l’on en croit l’avertissement, on ne connaît point l’auteur. Ce traité est imprimé pour la première fois d’après un manuscrit provenant de l’inventaire de feu M. le comte de Vence. Ce livre dangereux est composé avec beaucoup de méthode et de logique. Il est d’un homme qui cherche plus à convaincre qu’à persuader. Nul enthousiasme, nulle chaleur ; un style simple, un raisonnement froid : voilà ce qui le caractérise. Il est assez dans le goût et dans le style de Fréret. On promet au public un ouvrage du même philosophe sur la morale[3]. Il annonce lui-même, dans une note, que ses principes sur cette matière sont développés dans un autre traité, où il prétend faire voir l’indépendance de la morale de toute religion factice, qui ne peut jamais que nuire à la morale universelle, ou à la religion de la nature.

9. — Les Français ont donné aujourd’hui Amélise, tragédie nouvelle d’un M. Ducis, employé dans les bureaux à Versailles, âgé de plus de quarante ans[4]. Ce drame, qui ne mérite aucune analyse, est tombé, sans pouvoir se relever comme tant d’autres. On ne conçoit pas comment les Comédiens, qui font les difficiles vis-à-vis les auteurs, et sont quelquefois plusieurs années à recevoir une pièce, ont pu agréer celle-ci, détestable en tout point, qui n’a pu les séduire ni par des coups de théâtre, ni par la beauté de la versification. Cet exemple prouve mieux que jamais combien ces juges sont ineptes et destitués de toutes les qualités nécessaires pour un pareil examen.

10. — On parle d’une plaisanterie récente de M. de Voltaire, intitulée le Dîner du comte de Boulainvilliers. C’est un dialogue entre un grand-vicaire, l’abbé Couet, M. et madame de Boulainvilliers et Fréret, ce fameux athée, de l’Académie des Belles-Lettres. Il est en trois parties, embrassant l’avant-dîner, le dîner et l’après-dîner. La religion est ordinairement la matière principale des nouveaux pamphlets de M. de Voltaire. Celui-ci est encore fort rare : on le dit très-gai et très-impie.

11. — Dans un conseil tenu le lundi 4 janvier, Sa Majesté a signé le nouveau projet pour continuer la reconstruction du Louvre. Il y a eu de grands débats. M. le contrôleur-général s’opposait fortement à cette dépense. M. le marquis de Marigny l’a emporté, il sera appelé le Palais des sciences et des arts. On y doit transporter la Bibliothèque du Roi, y établir un Muséum, c’est-à-dire une galerie, où l’on placera les bustes et les monumens élevés aux génies de la nation. Les cabinets d’histoire naturelle, les académies, les tableaux du roi, etc., occuperont ce grand monument. On doit vendre l’emplacement de la Bibliothèque du Roi, lorsqu’elle sera transportée.

12. — Il se passe de grands mouvemens dans la littérature relativement au Mercure. Un ci-devant avocat, devenu libraire, nommé Lacombe, offre de se charger de l’entreprise du journal, de payer toutes les pensions assignées dessus, de faire un sort très-heureux à M. de La Place, d’augmenter même les fonds de cet établissement. Il ne demande que la liberté de faire faire l’ouvrage par qui bon lui semblera. Ou croit que c’est pour le remettre entre les mains de M. Marmontel.

15. — M. Rousseau de Genève étant venu à Paris avec son opéra des Neuf Muses[5], que les nouveaux directeurs lui ont demandé, il s’en est fait une répétition chez le prince de Conti, au Temple, d’où l’on a conclu que cet opéra n’était pas jouable. M. Rousseau a par occasion été voir son Devin de village ; il est sorti enthousiasmé du jeu de mademoiselle d’Ervieux.

16. — La Faculté de Médecine a rendu hier un décret de tolérance à l’égard de l’inoculation. Il a passé à la pluralité de trente voix contre vingt-trois ; mais il faut qu’il soit confirmé dans une assemblée subséquente. Lorsque le décret de la Faculté sera revêtu de toutes ses formalités, il faudra qu’il soit remis au procureur-général. Il sera ensuite communiqué à la Faculté de Théologie, qui s’expliquera et donnera sa décision. Avant que ce concours de suffrages soit réuni, il s’écoulera bien du temps.

17. — On vient de rendre publique, dans un écrit périodique qui s’imprime en Allemagne, une Relation authentique de la mort du marquis de Monaldeschi, grand-écuyer de la reine Christine de Suède, par le R.P. Le Bel, prieur de la sainte Trinité du couvent de Fontainebleau, copiée sur le manuscrit original qui est conservé dans la bibliothèque de ce couvent. Ce morceau d’histoire[6] est d’autant plus curieux, que ce prieur Le Bel est celui que la reine prit pour unique confident dans cet assassinat, et qui fut le confesseur du patient.

18. — La secte des Économistes a une rivale. À la tête de ce dernier parti est M. de Forbonnais. Les premiers regardent l’agriculture comme le seul bien d’un État. Ceux-ci font résider sa richesse dans les manufactures et dans le commerce. Ces messieurs, suivant l’usage, se chantent pouille réciproquement. Chaque parti a un journal, qui est comme l’arsenal où se déposent tous les traits qu’on se lance de part et d’autre. Les Éphémérides, dont on a parlé, est celui des Économistes : le Journal économique est le répertoire de l’autre secte. C’est M. de Grâce qui fait ce dernier journal.

19. — L’assemblée de la Faculté de Théologie du prima mensis de ce mois, prorogée au jour du lundi 18, a enregistré la lettre de cachet du Roi[7], qui leur défend de délibérer et de réclamer contre l’addition faite à la Censure de Bélisaire, et a cependant délibéré que cette addition n’était pas son ouvrage, s’abstenant néanmoins de dire son sentiment sur le fonds de cette addition.

M. l’abbé Barthélemy, garde des médailles du roi, de l’Académie des Belles-Lettres, a succédé à M. Dubois dans la place de secrétaire-général des Suisses. Cette place vaut trente mille livres de rentes. Elle est faite pour un tout autre homme qu’un savant, et des officiers généraux l’ont reçue pour récompense.

20. — La fermentation de Bretagne semble se soutenir malgré le laps du temps. On vient d’imprimer, au commencement de cette année, la Liste des membres du Parlement actuel de Rennes, avec des notes satiriques. On y a joint une lettre de M. Dugay, nouvel intendant de Bretagne, très-propre à le couvrir de ridicule. On y a joint un jeu de mots qui n’en est peut-être un qu’aux oreilles.

22. — M. Sédaine, auteur du Philosophe sans le savoir, ayant envoyé chercher de l’argent à la caisse des Comédiens, a été fort surpris quand on lui a dit que la pièce était tombée dans les règles, et qu’il n’y avait plus de droit. L’auteur confondu a écrit aux histrions une lettre à cheval, où il les traite avec le dernier mépris, et attaque même leur probité, en se plaignant : 1° qu’il n’a point été averti ; 2° que les Comédiens ont malicieusement joué sa pièce dans des circonstances malheureuses, où ils sentaient bien qu’il n’irait personne au spectacle ; 3° qu’ils louent pour cinquante mille écus de petites loges à l’année, dont le produit réparti devait entrer dans le calcul journalier ; 4° qu’ils ont une infinité d’entrées arbitraires, dans lesquelles les auteurs ne devraient pas entrer, et qu’il faudrait mettre encore en ligne de compte. Les Comédiens ont été fort indignés qu’un comique maçon les traitât avec cette hauteur. On assure qu’en conséquence ils ont arrêté qu’ils renverraient leurs rôles à M. Sédaine, et que sa pièce ne serait plus représentée, pour preuve de leur désintéressement et de leur générosité. Cette affaire fait grand bruit, et pourrait être mise en justice.

23. — L’abbé Routh, ou plutôt le père Routh, car il n’avait jamais abjuré l’institut des Jésuites, retiré à Bruxelles, vient d’y mourir. Il avait travaillé à la continuation de l’Histoire romaine des Pères Catrou et Rouillé. Il avait eu part aux journaux de Trévoux pendant plusieurs années, et passait en outre pour un génie délié et politique, très-initié dans les mystères de son ordre, dont il était grand enthousiaste.

24. — l’abbé Le Gendre, grand-oncle de madame la duchesse de Choîseul, de madame la maréchale de Broglie, frère de madame Doublet, fameuse par sa société illustre, savante et choisie, vient de mourir, âgé de quatre-vingt-huit ans. C’était une espèce d’homme de lettres médiocre, mais fort lié avec beaucoup d auteurs, et surtout avec Piron, qui l’a célébré dans différentes pièces de vers. Il avait fait une comédie du Gourmand. On peut juger, par cet échantillon, dans quel genre il travaillait. Il n’a rien fait imprimer. Du reste M. l’abbé Le Gendre avait les mœurs très-douces, était un excellent convive, et jouissait, dans la plus grande vieillesse, de cette santé de corps à laquelle contribue beaucoup la tranquillité d’âme, qu’il a conservée jusqu’au dernier instant.

24. — On parle beaucoup d’une belle action de mademoiselle Guimard, la première danseuse de l’Opéra. Cette actrice, très-célèbre par ses talens, ayant eu un rendez-vous, dans un faubourg isolé, avec un homme dont la robe exigeait le plus grand mystère, a eu occasion d’y voir la misère, la douleur et le désespoir répandus dans le peuple de ce canton, à l’occasion des froids excessifs. Ses entrailles ont été émues d’un pareil spectacle, et des deux mille écus, fruit de son iniquité, elle en a distribué elle-même une partie, et porté le surplus au curé de Saint-Roch pour le même usage. On sera peut-être surpris qu’il y ait un homme assez fou pour payer aussi cher une semblable entrevue. On le sera moins quand on saura que mademoiselle Guimard est entretenue, par M. le maréchal prince de Soubise, dans le luxe le plus élégant et le plus incroyable. La maison de la célèbre Deschamps, ses ameublemens, ses équipages, n’approchent en rien de la somptuosité de la moderne Terpsichore. Elle a trois soupers par semaine : l’un composé des seigneurs de la cour et de toutes sortes de gens de considération ; l’autre, d’auteurs, d’artistes, de savans, qui viennent amuser cette Muse, rivale de madame Geoffrin en cette partie. Enfin un troisième, véritable orgie, où sont invitées les filles les plus séduisantes, les plus lascives, et où la luxure et la débauche sont portées à leur comble.

25. — Les Comédiens Français ont donné aujourd’hui la première représentation des Fausses Infidélités, comedie en un acte et en vers de M. Barthe. On ne s’attendait pas que le froid auteur de la pièce exciterai la sensation qu’il a faite aujourd’hui. On a trouvé dans son drame une adresse d’intrigue, une vivacité de dialogue, un piquant de style, qui lui ont procuré tous les suffrages. On ne peut dissimuler que le jeu des acteurs n’ait infiniment contribué à ce succès : Molé surtout s’est distingué par les grâces et par le feu qui lui sont naturels, mais où il s’est en quelque sorte surpassé lui-même. On a demandé unanimement l’auteur, qui a paru avec la modestie convenable dans un triomphe.

26. — Il n’est point de passion que le temps n’use à la fin. Mademoiselle Clairon est dans la plus grande désolation ; M. de Valbelle, sur le cœur duquel elle comptait au point de se flatter de l’épouser, vient de la jeter dans le désespoir par une apparition subite qu’il a faite après une longue absence, et un retour encore plus rapide en Provence, où il est, dit-on, éperduement épris d’une femme de considération.

— Les directeurs de l’Opéra, pour se dédommager du peu de monde qu’ils ont à leur spectacle, ont imaginé de former des quadrilles pour les bals, qu’ils ont composés des danseuses les plus élégantes et les plus agréables, avec des habillemens très-propres a exciter la curiosité. Ce genre varié d’amusemens attire beaucoup de gens, amateurs de la nouveauté.

27. — Les Italiens ont donné aujourd’hui la première représentation des Moissonneurs, comédie en trois actes et en vers, mêlée d’ariettes. Les paroles sont de M. Favart, et la musique est de M. Duni. Quant au drame, c’est exactement l’histoire de Booz, de Ruth et de Noémi. Il est singulier de voir un tel sujet présenté sur un pareil théâtre. Quelque susceptible qu’il soit de morale et d’intérêt, il prête peu à la gaieté, aux sarcasmes, qu’on regarde comme l’assaisonnement des drames chantans. Il y a dans le premier acte des morceaux philosophiques sur l’agriculture, trop embellis d’un esprit étranger à la chose. Quoi qu’il en soit, la pièce a été reçue avec les transports qu’on a pour tout ce qui vient de cet auteur. La musique est agréable, mais n’a pas cette force d’harmonie dont Philidor a coutume de nous étonner. Madame Favart y a joué, comme de raison, et en faveur de l’enfant qu’elle vient d’avoir, on lui a permis de prétendre encore aux grâces de la coquetterie. Quelques plaisanteries triviales et grossières ont fait remarquer aux critiques deux sortes de style dans cet ouvrage, et l’on veut toujours que l’abbé de Voisenon prête sa main officieuse au sieur Favart. Il est certain qu’on y a distingué deux sels tirés de différentes mines

28. — Le mausolée du cardinal de Fleury, découvert depuis peu à Saint-Louis-du-Louvre, est du sieur Le Moine. On y voit le cardinal couché ; la Religion le reçoit dans ses bras. Aux pieds est la France éplorée, qui détourne les yeux de ce spectacle douloureux. Dans l’enfoncement on reconnaît l’Espérance, ferme sur son ancre, qui, levant les yeux au ciel, semble désigner le bonheur du cardinal. Cette dernière idée du compositeur n’est pas assez sentie par le commun des spectateurs. La figure du cardinal est très-bien ; celle de la Religion a de la noblesse et de l’onction. On n’est pas si content de celle de la France. En général, elles sont trop colossales pour la petitesse du vaisseau, et l’on ne peut y trouver le point de vue nécessaire, Ce monument, qui devait être exécuté aux frais du roi, n’a été payé qu’en partie par Sa Majesté ; la famille a fait le reste, ainsi qu’une chapelle qui est vis-à-vis, où le même artiste a sculpté en relief une Annonciation[8].

30. — On croit que le Mandement de M. l’archevêque contre Bélisaire, après beaucoup de variations de la part de ce prélat, sera lancé incessamment et même publié demain dimanche au prône. Pour le coup, l’auteur sera sans doute obligé de donner une rétractation, pour pouvoir rester dans le sein de l’Académie Française. Un prêtre, nommé Vial, compatriote de Marmontel et l’homme de confiance de M. de Beaumont, avait suspendu le coup jusqu à présent ; mais la foudre va partir. Les plaisans continuent à rire de l’auteur. On rajeunit l’épigramme ci-jointe, peu répandue jusqu à présent :

Il Si Marmontel eût été Bélisaire,
Il eût bien mieux parlé du trône et de l’autel :
Il Si Bélisaire eût été Marmontel,
Il eut pris sagement le parti de se taire.

31. — Le gentilhomme ordinaire de la chambre de service a voulu réconcilier le sieur Sédaine avec les Comédiens. Il l’a envoyé chercher, et l’a sollicité de faire quelques politesses à la troupe. Cet auteur s’y est refusé, et Préville a juré de ne point jouer dans la Gageure de village, petite pièce en un acte de ce poète maçon, annoncée depuis long-temps. Il y a apparence quelle sera mise au rebut. L’autorité, en général, ménage beaucoup les histrions.

  1. Leyde (Paris, Merlin), 1768, in-8°. — R.
  2. Par Naigeon et le baron d’Holbach. Londres (Amsterdam, M.-M. Rey), 1768, in-8°. — R.
  3. Peut-être la Morale universelle, ou les Devoirs de l’homme fondés sur la nature ; par le baron d’Holbach. Amsterdam, M.-M. Rey, 1776, in-4°, ou 3 vol. in-8°. — R.
  4. Jean-François Ducis, né à Versailles le 14 août 1733, est mort en cette ville le 30 janvier 1816. La tragédie d’Amélise a été imprimée, pour la première fois, en 1826, dans le volume d’Œuvres posthumes de ce poëte publié par M. Campenon. — R.
  5. Il s’agit probablement des Muses galantes qui avaient été représentées sur le théâtre de l’Opéra en 1747. — R.
  6. Il avait été imprimé, dès 1731, dans la Description de Fontainebleau de l’abbé Guilbert, tome Ier page 194. La Place l’a recueilli dans le quatrième volume de ses Pièces intéressantes et peu connues, R.
  7. V. 3 janvier 1768. — R.
  8. l‘Église de Saint-Louis-du-Louvre qui, pendant plusieurs années, a servi au culte protestant, est aujourd’hui entièrement démolie. R.