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Mémoires secrets de Bachaumont/1768/Mars

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Texte établi par M. J. Ravenel, Brissot-Thivars éditeurs & A. Sautelet et Compagnie (Tome II (1766-1769)p. 244-255).
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Mars 1768

Ier Mars. — Il paraît un livre intitulé : Doutes sur le livre de l’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques. On y prétend que M. de La Rivière, sous l’apparence de l’amour de la justice et de l’humanité, n’est qu’un promoteur dangereux du despotisme le plus décidé et le plus complet. Il règne dans cet ouvrage une fierté de caractère, un goût pour la liberté, bien digne de l’auteur des Observations sur L’Histoire de France. Tout le monde sait que le Gouvernement a arrêté la suite de ce livre ; que, pour mieux fermer la bouche à M. l’abbé Mably, on avait tâché de le séduire par la faveur ; qu’en conséquence on avait fait demander par Sa Majesté même à M. l’évêque d’Orléans, pour cet abbé, un bénéfice dont il est pourvu ; qu’il est en outre occupé pour les affaires étrangères. Bien des gens sont surpris de voir cet auteur, qu’on croyait vendu à la cour, déployer dans ce nouvel ouvrage une vigueur, une indépendance plus propres au patriote qu’au courtisan. Il donne pourtant à croire qu’il n’a pris la plume que par ordre de la cour, ou qu’avec son agrément ; que M. de La Rivière n’a point rempli l’objet qu’il s’était proposé, et que son livre ne plaît point dans ce pays-là autant qu’il l’espérait. On en peut conclure que le Gouvernement a peut-être bien autorisé M. l’abbé Mably à répondre à M. de La Rivière, mais que celui-ci a un peu abusé de la permission. Le livre de M. de La Rivière déplaît au Gouvernement, en ce qu’il voudrait ramener tous les impôts à un impôt unique, et que trop de gens sont intéressés au système contraire pour qu’il réussisse.

2. — On a parlé d’un ouvrage intitule : Entretiens sur l’assemblée des États de Bretagne[1], composé par ordre et sous les auspices de M. le duc d’Aiguillon. Il paraît aujourd’hui la contre-partie : c’est la Lettre d’un gentilhomme de Bretagne à un noble Espagnol. Elle est fort rare et roule principalement sur les menées des Jésuites pour se venger de M. de La Chalotais. Il règne dans cet écrit une aigreur peu propre à inspirer la confiance, et toujours maladroite de la part de l’auteur.

3. — On vient d’imprimer les Trois Imposteurs, manuscrit relégué jusqu’à présent dans les plus profondes ténèbres. Cet ouvrage, sur lequel il y a plusieurs dissertations pour prouver à qui on l’attribue, est un de ceux qui ont excité le plus de recherches dans leur temps. Aujourd’hui que ce genre de dispute s’est multiplié à l’infini, on n’y trouve plus que des choses peu nouvelles. On y a joint une Lettre du sieur Pierre Frédéric Arpe, de Kiel dans le Holstein, auteur de l’Apologie de Vanini, imprimée à Rotterdam, in-8°, 1712. Il rend compte dans cette Lettre de la manière dont il a eu le manuscrit De tribus Impostoribus, et dont il en a fait la traduction ; en sorte qu’il n’y a guère lieu de douter de l’existence de ce livre infernal.

4. — M. de Voltaire, grand défenseur de Bélisaire, vient de répandre une plaisanterie contre le mandement de M. l’archevêque de Paris sur cet ouvrage. Elle est intitulée : Lettre de l’archevêque de Cantorbery à l’archevêque de Paris. Cette facétie, dans laquelle l’Anglais appelle Milord le français, n’est soutenue ni par le raisonnement ni par la gaieté. Elle ne tire sa célébrité que de son auteur, et cette célébrité ne peut être qu’éphémère. Il y a un post-scriptum, où fauteur a rapproche différens évènemens, concernant la décadence du pouvoir papal sous une allégorie soutenue et dans le goût anglais.

6. — Les représentations des Moissonneurs se continuent avec une fureur qui redoublerait, s’il était possible, et si la salle pouvait s’élargir. Il n’y a pas de représentation où quelques gens étouffés, pour le moment, n’attestent la bonté du spectacle. Quoi qu’il en soit, les dévots sont outrés de ce succès, et n’ayant pu arrêter le cours de ta pièce, ils ont voulu se venger sur le censeur, dont voici l’approbation littérale :

« J’ai lu par ordre de monseigneur le vice-chancelier les Moissonneurs. Si l’on n’avait représenté sur nos théâtres que des pièces de ce genre, il ne se serait jamais élevé de question sur le danger des spectacles, et les moralistes les plus sévères auraient mis autant de zèle à recommander de les fréquenter, qu’ils ont souvent déclamé avec chaleur pour détourner le public d’y assister. À Paris, ce 24 janvier 1768 Signé Marin. »

Cette approbation, en effet très-singulière, a fait crier contre le sieur Marin, et le clergé s’est remué avec chaleur pour s’en plaindre. La rumeur paraît pourtant apaisée ; mais il a fait mettre des cartons à tous les exemplaires qu’il a pu retirer, et a substitué une approbation toute simple. M. le contrôleur-général l’a rayé de sa main sur la liste des pensions, et il lui en a ôté mille livres qu’il avait.

7. — On débite à l’occasion des circonstances actuelles, relatives à la Bretagne et à la nomination de M. Ogier pour aller tenir les États extraordinaires de Saint-Brieuc, une centurie de Nostradamus que voici :

Dans une armurique cité
Doit être allégresse publique,
Quand Aiguillon sera piqué
Par le dard du valet du pique[2].

8. — Madame Denis, nièce de M. de Voltaire, et sa compagne fidèle depuis nombre d’années, vient de quitter ce cher oncle, et est à Paris depuis peu avec madame Dupuits, la petite-fille du grand Corneille, et qui doit son établissement au zèle officieux de M. de Voltaire. Cette séparation donne lieu à mille propos que le temps seul peut éclaircir. On débite aussi que M. de Voltaire va à Stuttgard, chez le duc de Wurtemberg, répéter des sommes considérables qui lui sont dues. D’autres donnent à ce voyage un motif plus important et plus fâcheux. Ils disent que M. de La Harpe, accueilli par M. de Voltaire avec tant de bonté, a eu l’ingratitude de lui voler des manuscrits, où il s’explique, avec toute la liberté qu’on se permet dans le silence du cabinet, sur le Gouvernement de France, les ministres et le roi même ; que, dans la crainte que cette publicité ne lui attire des ennemis redoutables et de fâcheuses affaires, il avait cru devoir prévenir la poursuite de sa personne en se retirant chez l’étranger.

9. — Mademoiselle Heinel, danseuse de Stuttgard, élève du sieur L’Épi, élève lui-même du sieur Vestris, est à Paris, et a débuté à l’Opéra le 26 du mois dernier. Sa manière noble, majestueuse, et accompagnée des grâces sévères de la haute danse, attire tout Paris. On croit voir Vestris danser en femme. La structure un peu colossale de cette Allemande et les grands traits de sa figure ne plaisent pas également à tout le monde.

10. — Relation de la mort du chevalier de La Barre, par M. Cassen, avocat aux conseils du roi, à M. le marquis de Beccaria. Toute cette histoire tragique est contée de manière à inspirer l’horreur la plus forte contre les auteurs du jugement dont il y est question. Il faut se rappeler que ce malheureux jeune homme a été condamné à la mort pour quelques impiétés dont, on l’accusait, qui ne paraissent pas bien prouvées, qui pouvaient s’attribuer à un excès d’intempérance, et qui d’ailleurs ne faisaient aucun tort direct à la société.

11. — L’épître suivante, peu recherchée pour son mérite poétique, va être consignée ici comme pouvant servir à l’histoire et faire anecdote.


Épître à M. Le président Ogier,
Sur sa mission en Bretagne,

Pour les fanges de la Vilaine
Quitter les trésors de la Seine,
Cher Ogier, quel aveuglement !
Tu veux passer bien saintement
La rigoureuse quarantaine.
Reçois mes adieux : Carnaval
Est trop bien ici pour te suivre
Dans un pays où tout va mal,
Où pas un homme ne s’enivre,
Nulle femme ne songe au bal.
Long-temps j’en ai fait mes délices ;
Mais depuis un lustre je vois
Qu’on ne parle à ces bons Gaulois
Que de dragons et de supplices :
Que pour les réduire aux abois,
De par le plus juste des rois,
On a fait cent mille injustices
Et violé quarante lois.
Malheureux ! la cour les abhorre
Et les hait : c’est là le bon ton.
Que vas-tu faire en ce canton ?
Tu brûles d’être utile encore
À notre bien-aimé Bourbon ;
Tu veux que son peuple breton
Plus que jamais l’aime et l’adore,
Et ne tremble plus à son nom.
Quoi donc ! oserais-tu lui dire
Qu’en dépit de leurs ennemis,
Les Bretons sont les plus soumis,
Les plus zélés de son empire ?
Je te crois un peu trop prudent :

Dans ce pays, cher président,
Répands de nouvelles alarmes ;
Prends ce qui lui reste d’argent ;
Laisse-lui ses fers et ses larmes.

14. — Mademoiselle Grandi, danseuse en double de l’Opéra et figurante d’un talent médiocre et d’une figure très-ordinaire, se plaignait, il y a quelques jours, sur le théâtre de l’Opéra, d’avoir perdu un amoureux qui lui avait donné mille louis en cinq semaines. Un des spectateurs lui dit qu’elle était faite pour trouver aisément à remplacer cette perte. La demoiselle répond que cela ne se répare pas si facilement : elle ajoute qu’en tout cas elle ne veut d’amant qu’à la condition d’un carrosse et de deux bons chevaux, avec au moins cent louis de rentes assurées pour les entretenir. La conversation tombe. Le lendemain il arrive chez mademoiselle Grandi un magnifique carrosse, attelé de deux chevaux. Trois chevaux suivent en lesse, et l’on trouve cent trente mille livres en espèces dans le carrosse. On ne dit point encore le nom de ce magnifique personnage, bien digne d’être inscrit dans les fastes de Cythère. On assure que c’est un étranger, ce qui est injurieux pour la galanterie française.

— On ne tarit point sur les histoires de toute espèce auxquelles donne lieu l’arrivée de madame Denis dans ce pays-ci. Il passe pour constant aujourd’hui que M. de Voltaire est encore à Ferney, avec un secrétaire et le Père Adam, qu’il a recueilli lors du désastre de la Société, et duquel il disait plaisamment, en le présentant à la compagnie : « Messieurs, voilà le Père Adam. Il est inutile de vous avertir que ce n’est pas le premier homme du monde. » En effet, ce Jésuite est, dit-on, très-borné.

17. — Trop est trop : capitulation de la France avec ses moines et religieux de toutes les livrées, avec la revue générale de tous ses patriarches. Tel est le titre d’une œuvre du sieur Maubert, mort depuis peu à Altona. On sait que cet auteur était transfuge d’un couvent de capucins de France ; il s’ensuit que les religieux ne sont sûrement pas bien traités dans cette brochure satirique, et qui par-là même est très-amusante. Il y règne une licence réprouvée chez les honnêtes gens, mais qui réveille leur attention.

19. — On écrit de Rennes que le procureur général ayant requis que la Lettre d’un gentilhomme de Bretagne à un noble Espagnol[3], dont on a parlé, fut brûlée par la main du bourreau, un des conseillers du Parlement, dit : « Eh ! Messieurs, ne nous lasserons-nous jamais de faire brûler la vérité ? »

20. — Le mariage de mademoiselle Mazarelli, cette virtuose également connue sur le Parnasse et à Cythère, est enfin déclaré avec M. le marquis de Saint-Chamond. Elle jouit de tous les honneurs et privilèges de son titre de marquise ; elle a pris livrée ; on lui porte la robe, le sac, le carreau à l’église, etc.

M. de Beauchamp, auteur des Recherches sur les théâtres de France, de quelques romans et pièces dramatiques, est mort, il y a déjà quelque temps[4], dans un âge assez avancé. Avant de mourir, il avait consigné ses sentimens dans une espèce de testament, qui roule purement sur sa façon de penser, et est une espèce d’apologie de sa manière de vivre. Il ne dit rien de nouveau sur les motifs d’incrédibilité, et répète seulement en assez bon ordre les principaux argumens qu’ont fait valoir ceux qui ont écrit sur cette matière. Cet ouvrage manuscrit court dans les mains des gens du parti, et sans doute il sera imprimé quelque jour.

22. — Si la réforme que l’on se propose de faire dans les communautés religieuses a le vœu du Gouvernement et d’une partie même des ordres monastiques, il y a des particuliers intéressés à la combattre, et quelques-uns se sont permis d’attaquer la commission par des écrits qu’ils ont fait paraître anonymement. On vient d’y répondre sous le titre de Lettres d’un religieux à son supérieur général, sur la réforme des communautés religieuses ; troisième lettre sur la conventualité[5]. On ne peut présenter avec plus de décence et avec de meilleures preuves les raisons que l’auteur met en avant pour justifier son assertion.

23. — Un chat s’étant introduit dernièrement au Parlement, dans l’assemblée des chambres, cet animal a attiré l’attention de Messieurs ; M. de Saint-Fargeau, président à mortier, grand ami de cette engeance, a pris ce chat, et l’a caché sous sa robe, croyant arrêter par là le désordre et le scandale ; mais cet animal a miaulé, égratigné, fait le diable, et il a fallu le mettre a la porte. Un plaisant de l’assemblée, M. Héron, conseiller, a dit là-dessus le bon mot, matière de l’épigramme suivante :


Tandis qu’au temple de Thémis
On opinait sans rien conclure,
Un chat vînt sur les fleurs de lis
Etaler aussi sa fourrure.
« Oh ! oh ! dît un des magistrats,
Ce chat prend-il la compagnie

Pour conseil tenu par les rats ?
— Non, reprit son voisin tout bas ;
C’est qu’il a flairé la bouillie
Que l’on fait ici pour les chats. »

26. — Éricie ou la Vestale, tragédie, qui successivement présentée à la police, à l’archevêque et à la Sorbonne, a paru contenir des tirades trop fortes contre la vie religieuse, paraît imprimée. Ce drame, qui n’est autre chose que l’acte de la Vestale ou du Feu tiré des Élémens[6], a le mérite d’une action simple, étendue en trois actes. Il n’est pas traité aussi supérieurement que le sujet le comportait, et d’ailleurs n’a point dans le style cette énergie nécessaire pour peindre toute l’horreur de la vie monastique : tableau qui paraît avoir été le principal but de M. de Fontanelle, et auquel son drame ne devait servir que de cadre.

27. — M. l’abbé Barthélemy a remis trois mille livres de pension qu’il avait sur le Mercure, dont mille livres en faveur de M. de Guignes, mille en faveur de M. de Chabanon, mille à la masse. Il en avait déjà remis deux mille, il y a quelque temps, dont mille en faveur de M. Marin, censeur de la police, et mille à la masse. Les arrangemens ultérieurs du Mercure n’étant pas finis, les choses restent in statu quo.

27. — La Princesse de Babylone est un roman de M. de Voltaire, espèce de féerie ou de folie. Il y règne une grande gaieté, à laquelle il a su adapter des traits philosophiques, comme aussi des satires contre des personnages qu’il aime à remettre sur la scène.

28. — Un des principaux griefs de M. de Voltaire contre M. de La Harpe, c’est d’avoir retenu de mémoire les divers lambeaux que le premier récitait à l’autre, du deuxième chant du poëme de la Guerre civile de Genève et de les avoir fait paraître sans son aveu ; d’autant qu’il y a une tirade contre M. Tronchin, que l’auteur n’eût pas voulu rendre publique. Tel est le fait, comme le raconte madame Denis[7].

28. — Mademoiselle Heinel, célèbre danseuse de Stuttgard, dont on a prôné les succès prodigieux à l’Opéra, où elle a débuté depuis peu, vient d’opérer une merveille plus grande encore : ses charmes ont séduit M. le comte de Lanraguais, au point de lui faire oublier ceux de mademoiselle Arnould. Il a donné trente mille livres pour présent de noces à l’Allemande, vingt mille à un frère qu’elle aime beaucoup, un ameublement exquis, un carrosse, etc. On compte que la première coûte cent mille livres à ce magnifique seigneur. Mademoiselle Heinel ne s’était jugée modestement qu’à quatorze mille livres.

30. — Il paraît très-constant que madame Denis est a Paris pour y rester ; que sa séparation d’avec son oncle, M. de Voltaire, est une suite de querelles domestiques qui ne leur permettent plus de vivre ensemble. Les dépenses considérables que M. de Voltaire a faites aux Délices et dans ses châteaux de Tournay et de Ferney, ont fort dérangé les affaires de ce grand homme, qui n’a pas assez compté avec lui-même. Il se trouve aujourd’hui fort en avance sur ses revenus, dont la plupart ne sont pas liquidés ; ce qui l’a forcé à une réforme de maison, dont l’entretien était très-cher, et surtout entre les mains de personnes peu économes. Dans cet embarras, M. de Voltaire, qui se trouvait un riche malaisé, a voulu, pour se débarrasser tout de suite de ses créanciers et se mettre au niveau, vendre sa terre de Ferney, comme d’une défaite plus facile, ou comme celle dont la vente rendrait davantage, il a fallu le consentement de madame Denis, sous le nom de laquelle elle était acheté, et cette nièce l’a refusé opiniâtrement. Inde iræ[8] !

— Longchamps, cette promenade fort en vogue dans les jours de la semaine sainte, a commencé à s’ouvrir hier avec toute l’affluence que promettait la beauté du jour. Les princes, les grands du royaume, s’y sont rendus dans les équipages les plus lestes et les plus magnifiques ; les filles y ont brillé à leur ordinaire ; mais mademoiselle Guimard, la belle damnée, comme l’appelle M. Marmontel dans son Épître[9] peu catholique, a attiré tous à attiré tous les regards par un char d’une élégance exquise, très-digne de contenir les grâces de la moderne Terpsichore. Ce qui a surtout fixé l’attention du public, ce sont les armes parlantes qu’a adoptées cette courtisane célèbre : au milieu de l’écusson se voit un marc d’or, d’où sort un guy de chêne. Les Grâces servent de supports, et les Amours couronnent le cartouche. Tout est ingénieux dans cet emblème.

  1. V. 7 février 1768. — R.
  2. Le valet de pique se nomme Augier.
  3. V. 2 mars 1768. — R.
  4. Le 12 mars 1761. — R.
  5. Amsterdam (Paris), 1768, in-12. — R.
  6. Opéra de Rey. — R.
  7. M. de La Harpe avait pris à M. de Voltaire non-seulement deux chants de la Guerre civile de Genève, mais encore les Mémoires sur le roi de Prusse et d’autres manuscrits. — W.
  8. Il n’y a rien de vrai dans cet article, sinon que M. de Voltaire chassa Madame Denis. Il ne se servit, dans le public, du prétexte du dérangement de sa fortune, que pour sauver encore l’honneur de sa nièce. — W.
  9. V. 6 février 1768, — R.