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Mémoires secrets de Bachaumont/1771/Avril

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Texte établi par M. J. Ravenel, Brissot-Thivars éditeurs & A. Sautelet et Compagnie (Tome III (1769-1772)p. 274-286).
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Avril 1771

1er AVRIL. — M. Bergier est nommé confesseur de Mesdames, à la place de l’abbé Clément qui vient de mourir. Cet abbé paraît d’autant plus digne de la confiance de ces augustes personnes, que c’est un champion infatigable de la foi, un défenseur éclairé de notre sainte religion, que ses adversaires trouvent toujours prêt à combattre. Il vient de faire paraître tout récemment une réfutation du livre du Système de la Nature.

3. — Le bruit général de Paris est qu’on a trouvé à la statue de Louis XV, un placard exécrable qui a fait frémir les premiers bons citoyens qui ont eu le malheur de le lire. Il portait : « Arrêt de la cour des Monnaies qui ordonne qu’un louis mal frappé soit refrappé. »

4. — Il paraît des Très-humbles et très-respectueuses Remontrances du Parlement séant à Rouen[1], en date du 19 mars. Elles ont pour objet l’établissement des Conseils Supérieurs, et relèvent toutes les irrégularités, ou pour mieux dire, l’illégalité entière de ces nouveaux tribunaux. C’est le même fonds, déjà traité dans divers écrits particuliers, et surtout dans la Lettre adressée aux magistrats de province, mais avec la modestie convenable à un citoyen anonyme qu’un zèle sage porte à éclairer ses concitoyens. Ici, au contraire, c’est une Cour souveraine armée du glaive de la justice, et qui tonne avec cette éloquence mâle dont elle doit faire entendre la vérité au prince, et épouvanter les perfides adulateurs qui l’entourent.

5. — Madame de Gomez est morte âgée de quatre-vingt-cinq ans. C’était une femme auteur, qui avait composé une bibliothèque de romans, tous gothiques, dans le genre de l’ancienne galanterie et que personne ne lit plus. Elle avait de beaucoup survécu à ses livres.


6. — M. de Voltaire a adressé une Épître à M. d’Alembert à l’occasion de celle au roi de Danemark dont on a parlé[2]. C’est une sorte de supplément à la première, où il dépose toutes les injures qu’il n’avait osé par respect pour le monarque, malgré la familiarité qu’il s’y est permise. Il a jugé son confrère moins délicat, et il s’y exprime de la façon la plus obscène et la plus atroce sur ses ennemis ordinaires, les Larcher, les La Beaumelle, les Rousseau, les Fréron, etc.

8. — *M. le chancelier, pour contre-balancer l’effet que pourraient produire dans le public les divers écrits qu’on a répandus sur son projet de destruction ou de réformation des Parlemens, a fait composer d’autres ouvrages en sa faveur, tels que des Considérations sur l’Édit de décembre 1770[3], Réflexions d’un citoyen sur l’Édit de décembre 1770[4]. Les gens impartiaux n’y trouvent pas cette force de raisonnement, ce droit des gens, cette réclamation contre le despotisme, si bien établis dans les premiers.

*Il paraît une seconde Ode pour servir de suite aux Chancelières ; elle embrasse les dernières opérations de M. le chancelier. Dans les vingt-sept strophes dont elle est composée, il s’en trouve d’une grande énergie, et qui sentent tout l’enthousiasme du poète.

Il paraît aussi des Couplets sur la Cour[5], et sur madame la comtesse Du Barry principalement, dépeignent les partisans. M. le duc de Richelieu, comte de Bissy, M. le comte de Maillebois, M. le duc d’Aumont, M. le duc de Villeroi, M. le prince de Condé y figurent parmi les hommes ; on n’oublie pas les femmes, madame de Valentinois, madame de l’Hôpital, madame la maréchale de Mirepoix. C’est une satire plate, et qui n’approche pas des vaudevilles piquans de la vieille Cour.

9. — Avis important d’un Gentilhomme à toute la Noblesse du royaume[6] ; Réponse aux Remontrances de la Cour des Aides, par un membre des nouveaux Conseils souverains[7] ; Lettres américaines sur les Parlemens[8] ; Extraits de différens écrits, réglemens, ordonnances, etc. ; Lettre écrite à M***, président du Parlement de Rouen, par un membre d’un présidial dans le ressort de ce Parlement[9] ; Sentimens des six Conseils établis par le roi, et de tous les bons citoyens[10]. Tels sont les ouvrages nouveaux[11] qu’on répand avec profusion pour favoriser le système du despotisme, qu’on cherche à accréditer. Il y en a pour tous les genres d’esprit et pour toutes les espèces de lecteurs : de plaisans et de sérieux, de savans et de superficiels ; et les chefs des différens Conseils doivent en emporter des ballots, pour les communiquer à leurs partisans dans les provinces. Les gens impartiaux et les amis de la liberté n’y trouvent rien de satisfaisant. Tout y sent l’esprit de parti.

— L’Académie des Belles-Lettres a tenu aujourd’hui son assemblée. On y a vu avec douleur, absens du banc des honoraires, M. le président d’Ormesson, et surtout M. de Lamoignon de Malesherbes[12], deux magistrats chers aux lettres, et qui ne manquaient aucune de ces séances. La nouvelle toute récente de l’exil du dernier, confirmée en ce moment, a jeté une consternation générale confrères et les spectateurs.

10. — * Vues pacifiques sur l’état actuel du Parlement. Tel est un imprimé, en date du 4 mars, répandu depuis peu, où l’on démontre que le raccommodement entre la Cour et le Parlement tient à peu de chose, depuis que le roi, dans l’Édit de création des Conseils, déclare son impuissance de changer les lois fondamentales. Ce petit écrit est forts sage. Après avoir fait le tableau effrayant de nos malheurs, il indique le remède, qui n’est autre chose que le rappel des magistrats, l’abolition du fatal Édit de décembre, et le retour à la règle et aux vrais principes. Sans rien dire de nouveau, cet ouvrage est un de ceux qu’on ne saurait trop multiplier, afin de faire pénétrer l’instruction et la vérité chez les gens les moins instruits, et dans les provinces du royaume les plus reculées. Au moyen de cette fécondité de lumières, la nation connaîtra enfin ses vrais intérêts, et poussera vers le souverain un cri unanime, si nécessaire pour éveiller l’engourdissement dans lequel le plongent les ministres qui l’obsèdent.

11. — *Parmi les différens Édits bursaux, il y en a deux qui concernent le papier : une Déclaration contenant augmentation de près du double sur les droits d’entrée de cette marchandise, et un Édit ordonnant impôt nouveau au moyen d’un timbre à imprimer sur toute espèce de papier quelconque, depuis le papier à sucre jusques au papier à poulet, à raison de cinq deniers par feuille, de quatre et de trois, suivant les diverses espèces. Les imprimeurs et libraires, alarmés cette inquisition, qui devait avoir un effet rétroactif sur tous les effets en marchandise de leurs magasins, dressé un Mémoire, où ils représentent les inconvéniens d’un impôt qui, en paraissant fait pour augmenter les revenus du roi, doit, au contraire, les diminuer, par le découragement qu’il jettera dans cette branche de commerce, dans les manufactures et parmi les artistes, que ces vexations obligeront d’émigrer chez l’étranger et d’y porter leur industrie. Ils ont aussi cherché à s’étayer des réclamations des agens généraux du clergé et des secrétaires des diverses Académies et autres corps littéraires, ainsi que cela s’est pratiqué, il y a nombre d’années, qu’il avait été question d’un semblable projet que ses inconvéniens firent abandonner alors. M. le chancelier et M. le contrôleur-général n’ont donné aucune solution à ce Mémoire.

12. — * Le sieur Linguet, avocat de M. le duc d’Aiguillon, n’ayant pas osé répondre pour ce pair, en sa qualité, dans la cessation générale de son Ordre, a pris la tournure d’écrire comme auteur, et il a répandu depuis quelques jours un mémoire pour son client, sous le titre d’Observations sur l’imprimé intitulé : Réponse des états de bretagne au mémoire du duc d’aiguillon[13], par Simon-Henri-Nicolas Linguet. Cet ouvrage est précédé d’un avertissement, où il dit que ce n’est plus l’ancien-commandant de Bretagne, que c’est lui-même qu’il défend ; que le roi, pour cette fois, a révoqué la défense parler désormais des affaires de Bretagne, et lui a permis de justifier la justification de M. le duc d’Aiguillon. Ensuite, à l’ombre de l’Arrêt du Conseil du 2 janvier, qui a proscrit la Réponse des États, dont il se couvre comme d’une égide qui le rend invulnérable, il ose provoquer à la fois, et les États et le Parlement de Rennes, qui, d’après un compte rendu, a brûlé son Mémoire par Arrêt du 14 août 1770. Le ton impudent dont toute cette espèce de préface est écrite ne peut que révolter les lecteurs honnêtes et les indisposer d’avance contre l’auteur.

14. — *La Gazette de Bruxelles, ainsi que celle de Berne, viennent d’être proscrites dans ce pays-ci. L’introduction en France en est défendue au bureau des gazettes étrangères. On prétend qu’elles ont déplu pour s’exprimer trop librement sur les affaires du gouvernement.


15. — *Ces jours derniers, un cercle de femmes était chez M. le chancelier, et ce chef de la magistrature plein de sel et d’enjouement en société, malgré ses importantes occupations, plaisantait les dames sur l’acharnement avec lequel elles déclamaient contre son nouveau système. Il leur reprochait d’embarrasser ses opérations, de les retarder par leurs criailleries, par l’ascendant qu’elles prenaient sur leurs maris, etc. ; il ajoutait qu’il trouvait cela d’autant plus étrange qu’elles n’étaient point au fait de la politique, que cette matière leur était interdite par leur sexe, leur éducation et leurs organes ; qu’en un mot elles ne s’y entendaient pas plus que des oies : « Eh ! ne savez-vous pas, monsieur le chancelier, repartit avec vivacité madame Pelletier de Beaupré, que ce sont les oies qui ont sauvé le Capitole ? »

16. — *Deux nouveaux écrits se répandent en faveur des opérations de M. le chancelier, ou pour décrier ceux composés par le parti adverse. L’un a pour titre : La tête leur tourne[14], l’autre : Remontrances du grenier à sel[15].


M. l’abbé Arnaud, espèce de charlatan littéraire, plus connu par ses intrigues que par ses ouvrages, entrepris de substituer au Journal étranger, ouvrage essentiel et qui pouvait être excellent, une Gazette littéraire, et il a si bien fait, qu’en un an il a enterré l’un et l’autre ; tels sont ses titres à la place qu’il vient d’obtenir à l’Académie Française. L’abus de laisser passer des membres d’une Académie dans l’autre va devenir d’autant plus dangereux, qu’actuellement ceux des Belles-Lettres forment près d’un quart des Quarante, en sorte que, pour peu qu’ils réunissent d’autres voix, ils seront incessamment maîtres des suffrages.

17. — *Les ouvrages en faveur du système de M. le chancelier pullulent de toutes parts. Il en paraît encore un tout récemment, intitulé : Réponse à la lettre d’un ancien magistrat à un duc et pair, sur le Discours de M. le chancelier au Lit de justice du 7 décembre 1770[16]. On ne peut qu’annoncer le titre de tant de brochures qui, ne font que plaisanter, ou s’écartent absolument des vrais principes, lorsque la matière y est discutée sérieusement.


19. — *Il paraît une Complainte sur l’air : des pendus. On imagine aisément que c’est une satire en forme de cantique contre M. le chancelier, où l’on retrace en bref naissance, sa vie, et où l’on prémature sa fin sinistre. Il faut joindre cet ouvrage aux affreuses Odes déjà répandues sur cette matière, et que la police recherche avec plus grande vigilance ; ce qui donne à ces pièces beaucoup plus de vogue qu’elles n’en auraient par leur mérite intrinsèque, très-médiocre.


20. — *Les Représentations des honnêtes gens sont un petit écrit très-impartial, où, en conséquence des torts du Parlement, on s’élève avec la même liberté contre l’illégalité de sa destitution, et la fausseté des prétextes qu’on met en avant pour autoriser un semblable despotisme. On fait voir que cette Compagnie a toujours, ou presque toujours, été l’esclave des ministres ; que, outre plusieurs actes d’injustice particuliers, comme l’expulsion des Jésuites, la condamnation de M. de Lally, commis pour leur plaire, elle a, avec eux, consommé la ruine de l’État, en ne sévissant pas contre les déprédateurs des finances, ou en se prêtant aux impôts énormes dont les ministres tirés de son sein ont surchargé le peuple.

*Le vendredi, jour où messieurs duseil soupèrent chez M. le chancelier, et le lendemain où ils y dînèrent, étaient des jours maigres. Quelques-uns des membres de cette Compagnie exaltaient ces repas et disaient qu’il y avait des monstres. « Oui, Messieurs, leur répliqua madame de Beaupré, autour de la table. »

*Nouvelle épitaphe de M. le chancelier :


Ci-git Maupeou l’abominable ;
Ci-gît avec lui son esprit.
Passant, ne crains point son semblable :
Jamais monstre ne reproduit.

— Les Comédiens Italiens ordinaires du roi ont donné jeudi dernier, la première représentation de l’Amoureux de quinze ans, ou la Double Fête, comédie en trois actes et en prose, mêlée d’ariettes, et suivie d’un divertissement. Les paroles sont du sieur Laujon, secrétaire des commandemens de S. A. S. monseigneur le comte de Clermont, déjà connu par plusieurs ouvrages galans dans le même genre ; et la musique est d’un amateur, le sieur Martini, officier dans le régiment de Chamborand. Cette pièce est une allégorie composée à l’occasion du mariage de M. le duc de Bourbon avec Mademoiselle, et devait s’exécuter à Chantilly, lorsque ces deux époux seraient réunis ensemble. Le prince de Condé voyant que les circonstances actuelles ne se prêtaient pas à donner des spectacles chez lui, a permis aux auteurs de faire part au public de celui-ci.

21. — On rappelle, à l’occasion de la dernière épitaphe de M. le chancelier, celle répandue il y a quelque temps relativement à son père, à la veille de mourir : elle était conçue ainsi :

Ci-git un vieux coquin qui mourut de colère,
D’avoir fait un coquin, plus coquin que son père.

*Il paraît une Réponse au citoyen qui a publié des Réflexions#1. Cet écrit, plein de nerf et de raison, détruit tout ce qui est dit dans l’autre pamphlet, et ses argumens de l’autorité des plus grands écrivains sur l’administration et le gouvernement des États, et combat souvent son adversaire par ses propres paroles.

22. — *Il court un quatrain sur les circonstances présentes :


France, tel est donc ton destin,
D’être soumise à la femelle !
Ton salut vint de la pucelle,
Tu périras par la catin#2.

*On rapporte que madame la comtesse Du Barry ayant rencontré M. le duc de Nivernois, un des protestans au Lit de justice, l’avait arrêté, et lui avait dit : « Monsieur le duc, il faut espérer que vous vous départirez de votre opposition ; car, vous l’avez entendu, le roi ne changerait jamais. — Oui, madame, mais a dit il vous regardait. »

25. — Les Comédiens Français ont donné, hier, la première représentation de Gaston et Bayard, tragédie du sieur de Belloy, imprimée depuis long-temps, et même jouée en quelques endroits. Malgré la magie de la représentation et du jeu du sieur Le Kain, les connaisseurs [17] [18] n’ont pu s’y faire illusion sur l’intrigue absurde, sans ensemble, sans intérêt, et sur le galimatias du style, tantôt dur et boursouflé, tantôt fade et prosaïque. Quelques situations, mal amenées, ont pourtant fait effet, et sans doute en auraient produit davantage si le spectateur, détrompé par la lecture de la pièce, n’eût été déjà mal prévenu en sa faveur.

26. — Le sieur de La Borde, l’auteur de la Cinquantaine dont on a parlé, ayant indisposé beaucoup de sujets de l’Opéra par une défense indiscrète qu’il a voulu prendre du sieur Vestris contre mademoiselle Heinel, en se mêlant mal à propos dans les querelles de ce tripot, a été obligé de retirer son ouvrage, par la difficulté de trouver des gens de bonne volonté, soit dans le chant, soit dans la danse : il paraît en général que le public n’y perd pas beaucoup.


27. — *Les plaisans continuent à rire et à faire des épigrammes. En voici une qu’on a débitée sur le soi-disant Parlement :


« Quand je vois ce tas de vermine
Que l’on érige en Parlement,
Je les pendrais tous sur la mine,
Disait le bourreau gravement ;
Mais en vertu d’une sentence
De ce Conseil irrégulier
Je ne pourrais, en conscience,
Pendre même le chancelier. »

28. — Madame la duchesse de Durfort, belle-fille de M. le duc de Duras, que tout le monde sait ne point vivre avec son mari, est devenue grosse et est accouchée. M. le chevalier de Boufflers a fait la chanson suivante à cette occasion. Il faut savoir qu’elle a pour nom de baptême Marie.


Fit unVotre patrone
Fit un enfant sans son mari :
Bel exemple qu’elle vous donne !
N’imitez donc pas à demi
Fit unVotre patrone.

Fit unPour cette affaire,
Savez-vous comme elle s’y prit ?
Comme vous, n’en pouvant pas faire,
Elle eut recours au Saint-Esprit
Fit unPour cette affaire.

Fit unLa renommée
Vanta partout ce trait galant :
Elle n’en est que mieux famée.
Ne craignez pas, en l’imitant,
Fit unLa renommée.

Fit unBeau comme un ange
Sans doute Gabriel était.
Vous ne devez pas perdre au change,
L’objet qui plaît est, en effet,
Fit unBeau comme un ange.

Fit unBelle Marie,
Si j’étais l’archange amoureux
Destiné pour cette œuvre pie,
Que je vous offrirais de vœux,
Fit unBelle Marie !

29. — *Les Protestations des Princes du sang[19], en date du 4 avril, commencent à se répandre manuscrites et occasionent le plus grand effet. Il n’est pas possible de croire qu’un seul homme ait pu oser persister à vouloir changer la face de tout un royaume, contre la réclamation aussi forte, aussi raisonnée des princes réunis. Ils y exposent, de la façon la plus énergique, l’obsession constante du trône, et inculpent le chancelier spécialement, ainsi qu’on le voit dans le petit extrait qui court de cette pièce précieuse à la nation, et le gage certain de l’intérêt vif et tendre qu’y prennent ces chefs respectables et adorés.


30. — *Itératives Remontrances du grenier à sel, présentées par les juges du grenier eux-mêmes[20] ; Lettre d’un jeune abbé[21] ; Lettre aux ci-devant Conseillers au Parlement de Paris ; Lettre à Nosseigneurs du Parlement de Paris[22] ; Lettre d’un Avocat de Paris au magistrats du Parlement de Rouen, au sujet de l’Arrêt de cette Cour du 15 avril 1771[23]. Telles sont plusieurs nouvelles brochures qui viennent d’éclore en faveur de la révolution du jour. On en compte en ce moment déjà vingt-et-une.

  1. In-8° de 27 pages. — R.
  2. V. 11 mars 1771. — R.
  3. In-8o de 92 pages. — R.
  4. In-8o de 26 pages. — R.
  5. On les trouve à la page 171 des Anecdotes sur madame la comtesse Du Barri. Londres, 775, in-12. — R.
  6. In-8o de 4 pages. — R.
  7. In-8o de 7 pages. — R.
  8. In-12 de 44 pages. — R.
  9. In-12 de 24 pages. — R.
  10. In-8o de 8 pages. — R.
  11. Parmi ces écrits il en est qui sont de Voltaire (Note de M. Decroix, l’un des éditeurs de l’édition de Kehl). — On les trouvera dans l’édition, dirigée par M. Beuchot, que publie le libraire Lefèvre. — R.
  12. Premier président de la Cour des Aides. — R.
  13. 10 janvier 1771. — R.
  14. In-12 de 48 pages. — R.
  15. In-8o de 14 pages. Cet opuscule est de Voltaire. Il n’a pas encore été compris dans ses Œuvres. — R.
  16. In-12 de 113 pages. — R.
  17. V. 8 avril 1771. — R.
  18. Outre ce rapprochement entre les destinées de la catin et de la pucelle, on en peut faire un autre assez singulier : c’est que toutes deux sont nées au village de Vaucouleurs. — R.
  19. Elles ont été réimprimées, avec une pagination séparée, en tête du Maupeouana ou Recueil complet des écrits patriotiques publiés pendant le règne du chancelier Maupeou. Paris, 1775, 5 vol.  in-8o. — R.
  20. In-8o de 4 pages. — R.
  21. In-8o de 3 pages. — R.
  22. In-12 de 12 pages. — R.
  23. In-12 de 10 pages. — R.