Mon frère Yves/024

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Calmann-Lévy (p. 115-116).
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XXIV

J’avais conscience d’avoir accepté une lourde charge en adoptant ce frère insoumis, d’autant plus que je prenais très au sérieux mon serment.

Mais le sort nous sépara le surlendemain et mit bientôt entre nous deux la moitié de la terre.

Yves prit le large dans l’Atlantique, et, moi, je partis pour le Levant, pour Stamboul.

Ce fut seulement quinze mois plus tard, en mai 1877, que nous nous retrouvâmes à bord d’une certaine Médée, qui naviguait du côté de la Chine et des Indes.