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tait point encore calmé, et le délire
se prolongeait toujours. Il n’était
plus à lui. Cet amant n’aguères si
ardent, si empressé, si soigneux
de me plaire, n’était pas en état de
me rendre le plus petit service. La
plus légère complaisance était au-dessus
de ses forces.
» Tu sais, ma chère, qu’une femme, même bien sûre de son fait, ne dit guères à un homme ce qu’elle desire. Tu juges si j’étais disposée à dévoiler le fond de ma pensée. Je me tus donc. Il me quitta à peine remis, et me laissa bien persuadée que l’amour et la délicatesse peuvent quelquefois être portés trop loin.
» Cependant je ne savais quelle conduite tenir désormais avec lui. J’étais trop sûre qu’il m’aimait, qu’il m’aimait avec idolâtrie, pour me
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