Page:Éléonore ou l’Heureuse personne, 1799.djvu/153

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mante méditation. Quoi ! déjà tes sens sont fatigués ? Tu n’es plus capables de répondre aux transports de ta bonne amie ? Je sais un moyen de vous ranimer, belle languissante. Laissez-moi faire. Adèle était fatiguée, mais elle ne demandait pas mieux que de retrouver des forces. D’ailleurs elle avait trouvé sa compagne si aimable, si adroite, qu’elle croyait volontiers à ses talens. Elle se prêta donc à tout. Eléonore l’ayant fait mettre à quatre pattes, s’arma d’une poignée de verges d’estinée à corriger un petit chien, et qui maintenant se trouvait employée à un usage bien plus gai.

Elle commença à frapper doucement sur ces fesses blanches et rebondies ; ces deux formes rondes, s’approchaient, s’éloignaient, s’agitaient : un leger incarnat déjà commençait à