Page:Éléonore ou l’Heureuse personne, 1799.djvu/154

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animer cet albâtre. Pendant ce tems une main caressante massait les alentours du réduit touffu : un doigt libertin tour-à-tour en chatouillait la partie supérieure ou sondait la profondeur : elle frappait plus fort. La patiente ne distinguait plus la douleur du plaisir, se pliant, s’agitant en tous sens, elle fuyait et recherchait également l’un et l’autre. Laisse-moi, s’écria-t-elle, c’en est assez. Je n’en puis plus. Ah ! continue, ne m’abandonne pas ! et mille autres exclamations en apparence très-contradictoires et cependant toutes fort convenables. La belle fouëtteuse fort émue elle-même, et par ce qu’elle faisait, et par ce qu’elle voyait, et par ce qu’elle entendait, exécutait fort mal ce qu’on la priait de continuer, et trop bien, ce qu’on la priait de finir. » C’en est trop. Va, mes