tait défaillir. En vain le Sylphe amoureux
portant tour-à-tour ses lèvres
sur des paupières à demi-fermées, ou
sur une bouche de rose, cherchait à
ranimer sa défaillante amie. Accablée
sous l’excès des plaisirs, immobile,
elle semblait avoir rendu le dernier
soupir. Ces lèvres, cette langue, naguères
si promptes, si ardentes à
recevoir, à chercher, à rendre les caresses,
maintenant ont perdu tout
mouvement. Je me meurs, s’écriait-elle.
Et sans doute elle allait mourir ;
mais une nouvelle sensation lui rendit
et la vie et la force de soutenir de nouvelles
jouissances.
Cette partie de mon histoire ne peut être comprise que par mes lectrices, et je m’adresse à elles en ce moment. Vous savez bien lorsqu’un amant, par ses caresses, a porté dans vos sens le feu du desir, et que cédant lui-même