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à ceux qui le consument, il se dispose à joindre ses transports aux vôtres une certaine douleur suspend pour instant vos plaisirs. Il n’en est point qui ne se rappelle de ces premiers tems où elle surpassait toute autre sensation et même elle les effaçait plus ou moins.

Quelquefois, après de doux ébats, fatigués sans être satisfaits, adroitement enlacés, vous restez étroitement unis. L’amant n’est plus en état de renouveler vos plaisirs ; et cependant, il ne peut se résoudre à quitter ce lieu chéri. Il se repose au champ de la victoire. Bientôt il se ranime : et vous, vous sentez croître, s’élever, s’augmenter au-dedans de vous-même, le gage de l’amour. De moment en moment, par degré, la sensation devient plus prononcée, plus vive.

Ainsi le Silphe épargnant à la fortunée religieuse de triste prélimi-