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de leurs convives ; tour-à-tour on leur offrait des morceaux choisis. Eléonor se mettait à son aise ; les tantes quittaient l’air pincé ; la nièce, à laquelle on ne faisait point attention, se taisait. Le prieur, qu’on ne grondait pas, plaisantait plus doucement. L’on sortit de table de la meilleure humeur ; le café, les liqueurs prolongèrent dans le salon, la liberté du repas.

On fit promettre au prieur d’amener son pupille : celui-ci promit avec plaisir, d’accompagner son protecteur. On reconduisit les hôtes une partie du chemin, chacune des deux dames avait pris un bras ; dans le changement de position de la promenade, le jeune homme se trouva souvent entre deux, et il se trouvait bien. Enfin, on se sépara ; le prieur après souper, se promena avec son