Page:Éléonore ou l’Heureuse personne, 1799.djvu/91

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» celui-ci, mon cher que vous étiez animé aujourd’hui ; sans la compagnie de nos respectables confrères, les tantes y passaient. Les bonnes dames ne demandaient pas mieux. Comme elles parlaient, comme elles répondaient, comme elles écoutaient. Quel feu ! c’est à toi qu’il faut s’adresser pour rajeunir les vieilles. — Oh, vieilles ou non, répondit le déhonté jeune homme, aujourd’hui je suis capable de tout ; et la nièce elle-même, si elle était là, je la… » Un reste de pudeur lui fit achever tout bas entre ses dents, et si le prieur entendit, c’est qu’il se doutait bien de ce dont il s’agissait. Reprenant à son tour la conversation laissée en si beau chemin : « Il y paraît, on voit très-bien, mauvais sujet, ce que vous seriez capable de faire,