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avait fait presque des folies. On
reconduisit les dames, et l’on fut
dans le chemin moins sage encore
qu’à la maison. Si la partie quarrée
n’eût été troublée par la présence
des autres moines, on ne sait ce
qui serait arrivé, tant les tantes
étaient gaies, tant le novice était
animé.
Il faisait une chaleur excessive. Le premier soin d’Eléonor en entrant, fut de se déshabiller des pieds jusqu’à la tête. Le prieur était là pour l’aider, et tous deux enivrés de gaîté, de desir, de luxure, conservaient moins que jamais de pudeur dans leurs propos, et de décence dans leur maintien.
Le jeune homme presque nu, était couché sur son lit. Le moine enveloppé dans sa soutane était assis sur ce même lit. « Mon Dieu, dit