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ses desirs, éprouve une sensation douce, délicieuse. Ses exclamations annoncent au prieur, qu’en préparant ses plaisirs, il en fait éprouver. Son bel ami par gradations presqu’insensibles s’en va, se sent mourir, s’abandonne. L’autre charmé de procurer de douces sensations à ce qu’il aime, poursuit son entreprise avec plus d’ardeur. Il baise, il suce, il caresse, et son amant expire enfin de plaisir. Il ne l’abandonne point, il continue ses douces caresses afin de prolonger encore le délire de ses sens ; il craint, car le desir est ingénieux à craindre ; il craint que désormais le jeune homme énervé par la jouissance, n’étant plus soutenu par ses propres desirs, refuse de satisfaire aux siens. Ses étranges caresses, la jeunesse, la vigueur d’Eléonor dissipèrent bientôt ses craintes. Il fait quelques essais heureux et