Aller au contenu

Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/110

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment se traîne ; on souffre, et l’on manque de force pour crier, on ne peut que se plaindre.

En relisant ma lettre, je ne sais si je te l’enverrai, c’est une vraie lettre d’hôpital ; c’est assez d’y être, je ne veux pas t’y mettre ; cependant tu auras la lettre ; tu n’es pas de celles qui n’aiment de leurs amis que leur gaîté ; je te dois tout moi-même, et mon amitié ne fera grace de rien à la tienne. Je t’aime assez pour vouloir que tu me prennes telle que je me trouve.