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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/123

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métier-ci, de quoi peut-on être sûr, ce n’est pas le plus fâcheux, cela finit tout. — J’ai relu bien attentivement ta dernière lettre, il y a des choses dont je te demanderois l’explication, si j’étois près de toi. Que veux-tu dire, que je prenne garde de faire mon malheur, et peut-être celui de ce jeune homme ; s’il est aussi honnête que je le crois ; certes, faire son malheur seroit une bien coupable ingratitude ; je t’ai déjà dit que je m’étois refusé à le laisser s’exposer pour moi. Est-ce que tu croirois… pardon, ma chère, tu sais que la petite imperfection que l’on te reprochoit, étoit un peu d’exagération dans les idées, tu vois toujours au-delà ; ta mère disoit que la lecture t’avoit avancé l’esprit, et ton père, qu’elle l’avoit trop avancé. — Tu crois