Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/124

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aux grands sentimens, et tu fais trop d’honneur à ta pauvre exilée ; je me plais sans doute à l’intérêt que j’inspire ; et sans lui, sans cet intérêt, si recommandable, que serois-je devenue ? J’en serois embarrassée, si je n’avois l’espoir de pouvoir le reconnoître un jour… Ta lettre m’attriste en la relisant encore ; hélas ! les instans de relâche ont été si rares depuis long-temps ; cruelle, laisse-moi jouir un moment.