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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/150

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une union aussi tendre ! c’est l’image de l’âge d’or. Oh ! je veux absolument que notre connoissance soit plus intime ; j’entends ne vous pas perdre de vue, et vous serez forcé, en sortant d’ici, de me promettre de vos nouvelles par-tout où vous irez. — Et prenant la main de Maurice et la mienne, elle les joignit ensemble, en ajoutant : — je suis votre amie. — Son visage exprimoit une bonté touchante ; en vérité, ma chère, cette femme a une ame extrêmement bonne et sensible, sa dévotion est angélique et lui sied à merveille ; soit que tout ce qu’elle venoit dire, l’accent qu’elle y avoit mis, la vraisemblance qui se trouvoit alors dans le tableau, eut fait illusion à Maurice, mais il étoit très-ému. Ses yeux nous parcouroit d’un air enchanté ; et regardant la