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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/162

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deux heures dans cet état, sans pouvoir prendre aucune résolution ; enfin, je me détermine à aller chez la femme du vieux cavalier, peut-être, savoient-ils ce que cet infortuné étoit devenu ; je descends doucement sans être apperçue ; au détour de la rue, je la rencontre ; — vous voilà, dit-elle, j’allois vous chercher ; qu’est-il donc arrivé ?… et Maurice, dis-je ?… — elle voulut me ramener, je préférai de la suivre ; j’appris en chemin, que Maurice étoit venu chez eux le matin, qu’il leur avoit dit, d’un air égaré : — il faut que je parte, prenez soin d’elle ; si à la paix, vous pouvez la reconduire dans sa famille, vous êtes sûrs d’une bonne récompense ; elle n’est pas ma femme ; c’est à elle à vous dire son nom. — Mon mari lui a dit : — tu ne parti-