Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/167

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ils s’en allèrent. — Tu peux penser dans quel état j’étois ; la femme vint m’ouvrir ; — sortez, et n’ayez pas peur, ils ne reviendront pas ; — elle me fit asseoir, et s’assit à côté de moi ; — ah ça, dit-elle, le commandant est mort, et c’est Maurice qui l’a tué ; — je fus prête à me trouver mal ; … — oh ! quand vous vous pâmerez, ça ne le fera pas revenir ; ce qui est fait est fait ; faut vous tenir ici jusqu’à ce que mon homme revienne, il ne peut pas tarder ; nous verrons après ce qu’il y a à faire. — Tu es peut-être étonnée de cette présence d’esprit, qui te rend tout, mot pour mot ; eh bien, mon amie, je crois aux graces d’état ; j’ai tous les événemens devant les yeux ; je te peindrois les visages ; je ne me ressouviens pas ; je vois… Nous restâmes là jus-