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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/32

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froi dans cette chambre, seule avec lui ; ma raison revenue me rendit le calme, je sentis mes torts et combien le malheur rend injuste ; en effet, depuis dix jours que je suis avec lui, pas un mot, un seul mouvement n’a pu m’allarmer ; je me rassure et je m’inquiète ; je crois, ma chère, que tes vingt-quatre ans me seroient bien nécessaires ; cinq années de plus me pourroient tenir lieu de tes conseils, tu vois combien j’en ai besoin ; que ton amitié ne m’abandonne pas, jamais elle ne me fut si nécessaire…