Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

je me sentois mieux ; je dormis deux heures dans mon fauteuil ; nous déjeûnâmes ensuite, et j’en fus quitte pour un ébranlement de nerfs, qui m’a duré deux jours. Voilà mon songe, cousine, si tu es interprète, tu m’en diras ton avis. Aime-moi, même en songe, comme je t’aime bien éveillée.

LETTRE X.

Mauléon, 25 fructidor, an 3 républicain.


Il y a trois jours, ma chère, que je n’ai pris la plume pour t’écrire, et cependant nous avions quelque séjour ici ; mais je ne sais… il a regné dans cette maison beaucoup de petites gênes. Comme l’endroit est assez