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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/78

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jeune et belle personne pouvoit être exposée dans la troupe, si elle n’étoit pas protégée par quelque personnage en grade ; elle me dit : — Que M. le Commandant faisoit le plus grand cas de Maurice ; qu’il pourroit lui être très-utile, soit pour son avancement, soit pour mille petites douceurs à lui procurer dans le service ; qu’elle étoit persuadée que si je voulois en parler à M. le Commandant, j’avancerois les affaires ; qu’il paroissoit avoir beaucoup de bienveillance pour moi. Un peu étonnée, je lui dis : — Que Maurice avoit peu d’ambition, et qu’à la paix, il comptoit retourner à son état de cultivateur. Tout en causant, elle me conduisoit du côté de la porte de sa chambre, au fond de la boutique ; elle me précédoit, revint sur ses pas, comme