Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/91

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promis, en t’écrivant celle-ci, de te faire le tableau de la maison où je suis ; mais ces souvenirs ont attristé mon ame, et je ne puis revenir à un autre ton. Adieu cousine, que ton amitié soit le dernier bien que je puisse perdre.

LETTRE XIII.

Mauléon, le premier vendémiaire, an 4 républicain.


Je te dois, ma chère, le récit de la réception de mes nouveaux hôtes ; je t’assure que depuis, seulement, que je suis avec eux, j’ai été sans crainte et à mon aise ; ce sont de braves gens, honnêtes, tout cœur, et qui font pour moi tout ce qu’ils