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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/112

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LETTRE XXXVII.

Plouën, 7 frimaire, an 4 républicain.


Tout ce qui se passe autour de moi, est si loin de ce que j’avois pensée, que je crains que ce ne soit un songe dont le réveil seroit bien pénible ; car enfin, ma chère, malgré tes soins et tes instructions, je ne sais que croire ; Maurice, lui-même, reste dans un étonnement que j’affecte ne pas partager ; jusqu’au moment où nous sommes arrivés ici, j’ai dû, j’ai cru même lui cacher mes inquiétudes ; et ce n’est pas quand elles semblent s’anéantir, que j’irai l’en instruire. Ne crois pas, cependant, que me livrant