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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/136

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Mais il ne s’agit pas de moi ; tu verras toi-même… Votre père me paroît goûter beaucoup M. Maurice. — Je crois, maman, que mon père l’estime, et lui sait gré. — Oh ! nous lui savons tous gré ; notre seul embarras est de lui en donner des preuves. Tu lui as bien dit, sûrement, combien nous étions reconnoissans de sa conduite envers toi ; et tu dois l’être aussi ; je serais fâchée de te trouver ingrate. Ce n’est que la manière qui nous embarasse : lui faire des offres d’argent… — Oh ! maman, je crois être sûre que vous l’humilieriez beaucoup, et qu’il n’accepteroit pas. — Je le pense de même ; on pourroit lui acheter un bien, près celui de son père. — Vous savez, maman, qu’il n’y peut pas retourner. — Ou tâcher de l’avancer au service. — Après son