Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/182

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de bontés ; les expressions de ma reconnoissance ne me suffisent pas ; mon cœur même ne me semble plus pouvoir contenir tout mon bonheur ; il me faut le tien, ma chère, il faut qu’il le partage ; que la douceur de ton amitié vienne affermir celle de la familiarité et de l’innocence dont nous commençons à jouir : nous avons aussi besoin de tes graces touchantes, pour recevoir les hôtes que nous attendons. Mon père a écrit aux parens de Maurice ; mon frère est allé porter lui-même la lettre ; il doit se détourner, à son retour, pour aller prendre les cousines de Mauléon ; c’est maman, c’est moi et Maurice qui les prions, avec les plus tendres sollicitations, de se rendre ici pour la fête de mon mariage. Ma famille voudroit que tout cela soit arrêté ; pour moi, ma chère,