Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/187

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faire aimer leur séjour. Je ne te parle pas de ta Louise ; point de joie pure, point de plaisir pour elle, si tu ne le partages ; aussi, ma chère, la grande fête ne se fera qu’à ton retour ; elle ne sera qu’en famille. Tous les cœurs s’entendront ; l’aimable simplicité, compagne de l’aisance et de la douce familiarité, donnera tous les charmes à notre bonheur : tu sais combien ces fêtes nous plaisoient ; j’imagine qu’aujourd’hui elles nous seront encore plus chères. Jamais, ma Clémence, nous n’avons été réunies, sans que la bonté de mes parens n’ait arrangé ces journées selon les desirs de mon cœur ; et cette fois, ce sera encore pour toi, mon ange ; et la modeste cousine sera forcée de reconnoître combien sa présence est nécessaire à la joie commune, et combien elle l’augmente. Avec tous