Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/203

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lui un sentiment qui le met au niveau de son bonheur ; car j’ai la prétention de lui en supposer beaucoup : il laisse voir cette noble estime de soi, qui sait qu’elle mérite ce qu’elle a obtenue ; et je ne t’ai pas encore dit que nous sommes à-peu-près tranquilles sur cette malheureuse affaire. Les cousines nous ont appris, d’après leurs informations, que le commandant, pénitent, sans doute, mais par un mouvement généreux, a répondu, dans les poursuites judiciaires, qu’il n’avoit pas reconnu le cavalier qui l’avoit attaqué. Il a été récompensé, ont-elles dit, par l’approbation et l’estime de tout son corps, et il en avoit besoin.

Au faîte du bonheur, viens, ma chère, viens nous aider à n’en pas descendre ; ta main seule, qui nous y a