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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/26

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mais il reçoit tout cela avec une tristesse concentrée, qu’il veut me cacher, et que je ne devine que trop bien. Ô ! ma chère, je suis prête à tout ; j’ignore ce que je dois souffrir encore ; j’élève mon ame pure vers Dieu ; il écoutera peut-être mes prières. Et toi, toi sur la terre, à qui j’envoie les vœux de mon cœur, rends justice à ta Louise, et que l’aveu du tien m’assure que je suis toujours digne de t’aimer, et me console de celui que je n’obtiendrai peut-être jamais.