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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/45

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parens, jusqu’au moment que sa mission soit terminée ; ce seroit exposer la tranquillité de leur retraite. Il m’a fait encore plusieurs questions, sur Maurice, et j’ai été obligée d’abréger beaucoup mes réponses, pour éviter des explications embarrassantes : j’ai dit seulement, que ne pouvant reparoître chez lui, ni dans aucune armée, à cause de son affaire, dont j’avois été la seule occasion, il me sembloit que nous ne pouvions nous dispenser de le garder, jusques à de nouveaux événemens ; ma petite supériorité d’âge ne m’a pas été inutile, pour me rendre un peu maîtresse de cette conversation. Je l’ai quitté vers le milieu de la nuit ; j’en emploie le reste à t’écrire, à côté de la bonne nourrice, qui dort et ronfle dans une hutte, construite en une heure, par les soins du