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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/65

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détail. Ils augurent bien cependant de leur mission : le lendemain, devoit être le jour de leur première entrevue. Il paroît que l’on désire la paix de part et d’autre. Mon frère ne parle point de mes parens ; n’osant rien confier à une lettre, il me dit seulement qu’il a pris les mesures, pour qu’ils soient instruits dès que la paix seroit signée, afin qu’ils puissent se rendre en sûreté chez eux : il remet à son retour, tout ce qui les intéresse. Ma dépêche te sera portée par le retour de l’exprès, envoyé de Nantes ; ainsi, je suis aux ordres des affaires publiques, et n’ai le temps de te parler de toi, ni de moi. Maurice est un peu malade depuis hier ; on lui a tiré du sang ce matin. Il ne paroît pas inquiet et le chirurgien m’a rassurée ; je ne suis pas cependant tranquille, sur-tout au mo-