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Page:Œuvres complètes d’Apulée (éd. Garnier), tome 2, 1883.djvu/318

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par un plus grand nombre étoile de Mars. Après lui vient Stilbon, à qui quelques uns ont donné le nom d'Apollon, les autres celui de Mercure. Lucifer, le cinquième, est connu comme étoile de Junon ou encore de Vénus. Ensuite c'est le globe du Soleil, et en dernier lieu la Lune : celle-ci détermine l'horizon des espaces éthéréens, entretient en quelque sorte les étoiles des feux divins et immortels, et par suite d'emprunts périodiques et toujours égaux elle s'efface et se reproduit tour-à-tour.

Chapitre 3

Après ces parties qui sont bornées par les saintes limites de l'éther, espaces dont nous avons indiqué les mesures et l'équilibre, il en est encore d'autres essentiellement immuables et mortelles, et qui déjà sont presque terrestres. Les premières limites de ces espaces sont occupées par une substance délicate et par de la vapeur ; attendu qu'elles sont en contact avec l'influence ignée de l'éther qu'elles avoisinent, autant qu'il peut y avoir influence exercée du plus grand sur le plus petit, d'un principe très actif sur une substance plus inerte. Mais du côté qui se rapproche le plus de la course ardente du soleil, certaines flammes semblent se montrer à nos yeux : ce sont des météores rapides, lumineux, étincelants, que les Grecs appellent Comètes, Docides et Bothynes ; fréquemment nous les voyons glisser et disparaître : ils s'allument facilement, et s'éteignent plus facilement encore. Vient ensuite l'air inférieur, dont la substance est plus épaisse