Page:Œuvres complètes de Condillac, VI.djvu/644

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tellites de Jupiter. Les planètes confirment cette observation. Newton la démontre par sa théorie. Avec la loi que suit l’attraction et les deux analogies de Kepler, il explique le système du monde.

Chap. x. — De la pesanteur des corps sur différentes planètes.
Page 155.

On est parvenu à déterminer le poids des mêmes corps sur différentes planètes. Le poids d’un corps est plus grand à la surface d’une planète qu’à toute autre distance. Fig. 45. La masse et le diamètre d’une planète étant connus, on peut juger du poids des corps à sa surface. Sur la surface de Jupiter un corps a le double du poids qu’il aurait sur notre globe.

Chap. xi. — Conclusion des chapitres précédens.
Page 158.

L’univers n’est qu’une balance. Toutes les vérités possibles se réduisent à une seule.

LIVRE QUATRIÈME.
Des moyens par lesquels nous tâchons de suppléer à l’évidence.
Chap. Ier. — Réflexions sur l’attraction.
Page 161.

Ce serait une erreur de supposer que l’attraction suit toujours la même loi. Il faut être en garde contre la manie de généraliser. Les Newtoniens ne sont pas tout-à-fait exempts de reproches à cet égard. Attraction qui n’a lieu qu’au point du contact, ou que très-près de ce point. Exemples de cette attraction. Combien l’attraction agit différemment suivant la variété des circonstances. Comment, d’après l’attraction, les Newtoniens expliquent la solidité et la fluidité. La dureté. La mollesse. L’élasticité, la dissolution, la fermentation et l’ébullition. Défauts de ces explications. Question vaine au sujet de l’attraction.