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Page:Œuvres complètes de Condillac, tome 5 - Traité des animaux, 1803.djvu/14

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ignorance, et je me contente d’observer les facultés de l’homme d’après ce que je sens, et de juger de celles des bêtes par analogie.

Cet objet est très-diférent de celui du Traité des Sensations. On peut indiféremment lire avant ou après, ce Traité que je donne aujourd’hui, et ces deux ouvrages s’éclaireront mutuellement.

J’ajoute un extrait raisonné de la statue animée, soit pour faciliter la comparaison de mes principes avec ceux de M. de Buffon, soit pour les mettre plus à la portée des personnes peu acoutumées à saisir une suite d’analises. J’y présente les principales vérités séparément ; j’y fais le moins d’abstractions qu’il est possible, et je renvoie à l’ouvrage pour les détails.


== Premiere partie.