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PERSONNAGES.
MARTEL, rédacteur en chef du journal la Vérité. — Tournure élégante, tenue négligée, l’air moqueur et dédaigneux, manières d’homme distingué qui vit en mauvaise compagnie.
GUILBERT, banquier. — Cheveux frisés, figure honnête, tournure commune, manières d’homme riche.
EDGAR DE NORVAL, officier des spahis d’Afrique. — Figure belle, noble et franche, tournure d’officier, manières simples et dignes.
MORIN, peintre d’histoire. — Belle tête de vieillard, cheveux blancs, l’air noble et triste, le regard inspiré.
PLUCHARD, gérant responsable du journal la Vérité. — Ce que l’on appelle un bon et brave garçon, manières non élégantes mais point communes, l’air naïf mais spirituel.
JOLLIVET, collaborateur. — Figure de viveur et de buveur ; le teint rouge, l’air bon et malin.
GRIFFAUT, collaborateur. — Grand et pâle, esprit insouciant.
BLONDIN, collaborateur. — L’air évaporé, tournure d’un dandy qui n’est jamais allé à Londres.
DUBAC, parasite. — Manières prétentieuses et communes, l’air d’un sot endimanché.
ANDRÉ, modèle, ancien ouvrier imprimeur. — Belle tête expressive, barbe longue ; il a une jambe de bois et un bras de moins ; il est vêtu d’une blouse bleue.
BAPTISTE, domestique de Martel. — L’air niais et découragé, tournure d’un domestique pour tout faire.
CHARLES, apprenti imprimeur. — Vrai gamin de Paris.
MADAME GUILBERT, grande et belle femme, l’air très-noble, parure de femme comme il faut, élégante et simple.
VALENTINE, sa fille, femme de M. Dercourt, ministre de l’intérieur. — Jolie et spirituelle, l’air distingué, manières de femme comme il faut, tournure de femme à la mode.
CORNÉLIE, danseuse coryphée à l’Opéra. — L’air maussade et prude, tournure de femme maigre qui se croit bien faite, manières de sotte qui se croit charmante.
UN POÈTE, UN ÉDITEUR, UN PHARMACIEN, UN ABONNÉ, UN NÉGOCIATEUR DE MARIAGES, MARCHANDS DE TOUTES SORTES, LAQUAIS.
La scène se passe à Paris, en 183…