se termine par un excellent mariage… Les méchants en seront pour leurs frais, j’en suis bien contente, car je deviens méchante à mon tour.
Diable ! elle prend sa défense… elle veut la perdre..
Peut-être, madame, les soupçons ne sont-ils pas aussi légers que votre bon cœur vous le fait croire…
Mon bon cœur me fait croire qu’une jeune fille bien élevée, comme l’est mademoiselle de Clairmont, est incapable de donner des rendez-vous la nuit à un jeune homme.
Des rendez-vous !
On a beau dire que le père de monsieur… monsieur… j’oublie le nom… Ah ! M. Charles Valleray…
Charles Valleray !
Était l’ennemi de sa famille ; que, si elle l’aimait, elle ne pouvait le voir qu’en secret… je ne croirai jamais ce conte-là.
Allons donc ! c’est quelque méprise qu’il ne faut pas ébruiter.
Monsieur, un nom cité… un rendez-vous donné la nuit… c’est sérieux !
Qu’importe, si c’est un mensonge, qu’un nom soit cité ?… N’affirme-t-on pas que le jardinier de la vieille marquise de Clairmont, Léonard, le jardinier qu’elle avait à Blois, a lui-même surpris les deux jeunes gens ?
Surpris les deux jeunes gens !
Les deux jeunes gens !
Tout cela prouve bien que c’est une histoire inventée à plaisir.