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Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/330

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Hector.

Hôtel Wagram. Vous aurez vos vingt mille francs.

Des Tourbières.

Et je redeviendrai galant homme ! Aujourd’hui, à cinq heures trente-trois minutes du soir, éclipse du mauvais sujet… éclipse totale ! Ô vertu ! tu vaux de l’or ! — La voici !… je me sauve.


Scène VII.

HECTOR seul.

Tâchons de mentir comme elle… courage !


Scène VIII.

HECTOR, MADAME DE BLOSSAC.
Hector s’approchant d’elle.

Veuillez m’excuser, madame, si je viens vous importuner…

Madame de Blossac s’appuyant sur le dos d’un fauteuil.

Je vous attendais, monsieur de Renneville. (À part.) Je me croyais plus forte…

Hector à part.

Comme elle est troublée !

Madame de Blossac à part.

Cet amour me perdra.

(Elle s’assied.)
Hector.

Peut-être avez-vous été surprise de ma demande ?

Madame de Blossac.

Non. Votre démarche n’a rien qui m’étonne… Vous avez vu votre père, il vous a dit que le récit de cette triste aventure avait été fait par moi… chez moi, et vous venez savoir pourquoi je l’ai racontée… Monsieur de Renneville, je vais vous l’apprendre. (Avec une émotion fiévreuse.) J’ai dénoncé mademoiselle de Clairmont parce que je ne veux pas que vous l’épousiez, et je ne veux pas que vous l’épousiez parce que je vous aime et que l’idée de ce mariage me fait mourir ! Oui, voilà quatre ans que je vous aime ; c’est ma folie, et il faut que cette folie soit bien grande pour m’entraîner à démentir ainsi en un jour tous les efforts de ma vie ; voilà quatre