et madame de Clairmont y sont déjà peut-être. Dans un instant madame de Blossac va venir : je lui arracherai le secret d’où dépend l’honneur de Jeanne ; et si je n’obtiens rien d’elle, sa présence chez moi suffira du moins pour la perdre et la confondre. — On frappe de ce côté… c’est madame de Clairmont.
Scène IV.
Nous sommes là.
Et Jeanne ?
Elle est avec la fille de la duchesse.
Le maréchal ?
Il va venir. Il ne nous maudit plus ; mais il veut toujours se marier.
Il ne dit plus que Jeanne est coupable ?
Non ; mais il doute qu’on puisse prouver à tout le monde son innocence.
C’est ce que nous allons faire. Vous paraîtrez à mon signal.
Quel signal ?
Quand le moment de la confondre sera venu… tenez, j’ouvrirai le rideau de cette fenêtre.
Qui est en face du boudoir de la duchesse. Bien !
Un mot encore. Mademoiselle de Blossac sait-elle que Jeanne s’est justifiée ?