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Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/369

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et madame de Clairmont y sont déjà peut-être. Dans un instant madame de Blossac va venir : je lui arracherai le secret d’où dépend l’honneur de Jeanne ; et si je n’obtiens rien d’elle, sa présence chez moi suffira du moins pour la perdre et la confondre. — On frappe de ce côté… c’est madame de Clairmont.

(Il ôte le verrou.)

Scène IV.

HECTOR, LA COMTESSE.
La Comtesse sur le pas de la porte.

Nous sommes là.

Hector.

Et Jeanne ?

La Comtesse.

Elle est avec la fille de la duchesse.

Hector.

Le maréchal ?

La Comtesse.

Il va venir. Il ne nous maudit plus ; mais il veut toujours se marier.

Hector.

Il ne dit plus que Jeanne est coupable ?

La Comtesse.

Non ; mais il doute qu’on puisse prouver à tout le monde son innocence.

Hector.

C’est ce que nous allons faire. Vous paraîtrez à mon signal.

La Comtesse.

Quel signal ?

Hector.

Quand le moment de la confondre sera venu… tenez, j’ouvrirai le rideau de cette fenêtre.

La Comtesse.

Qui est en face du boudoir de la duchesse. Bien !

Hector.

Un mot encore. Mademoiselle de Blossac sait-elle que Jeanne s’est justifiée ?