de l’effet, un gendarme… et quatre donc !… — Mais vite ! étudions l’armoire, la profondeur du mur… Je disais bien… à double fond… (Il ouvre l’armoire et mesure le fond avec une ficelle.) Ah ! la maligne d’Échalote… elle croit attraper Finot !…
Qu’est-ce que tu fais donc là, Finot ?
Oh !…
Qu’est-ce que tu fais dans cette armoire ?
Je fais de la politique, citoyen… Je crois… il y a un suspect là dedans, ou dans le…
Diable !… cela s’accorde avec l’avis que je reçois… Voyons donc, dis-moi tout ce que tu sais ?… Un bon avis se paye cent livres, le silence se paye…
Je suis naturellement bavard, je n’ai pas besoin d’être payé pour ça… Je ne sais rien, sans quoi j’aurais déjà tout dit… je connais mes devoirs envers l’État… Je crois qu’il y a un homme, un n’importe quoi, caché dans la maison.
Où cela ?
Je ne peux pas bien vous le dire, parce qu’il se divise… il est moitié au grenier, moitié ici… mais, pour sûr, il y a quelque chose… (Ouvrant l’armoire.) J’ai mesuré l’armoire… elle n’a aucun rapport avec le mur… (Montrant la largeur qu’il a mesurée avec la ficelle.) Voilà le mur, et voilà l’armoire… il y a une cache derrière.
C’est évident. Je vais rappeler deux de mes hommes, je les mettrai en sentinelle à la porte de la maison. Les deux autres suffiront pour conduire les prisonniers. Toi, reste ici, enferme-toi afin que personne ne sorte de ce salon… tout à l’heure tu iras chercher un serrurier.