Aller au contenu

Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/500

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Finot.

Oui, citoyen.

Rosette.

Toujours des perquisitions, des rigueurs, et chez celle que j’aime !… Ah !… (Il soupire.) c’est désagréable !

(Il sort.)
Finot seul.

Je ne m’étais pas trompé, nous tenons un suspect. Mais il nous faut notre voisin le Serrurier. (Regardant par la fenêtre.) Diable ! il va sortir !… (Ouvrant et appelant.) Hé ! Bélisaire !… monte ici bien vite… par le petit escalier. (Il referme la fenêtre, va à la porte de gauche par laquelle il disparaît, et on l’entend crier :) De ce côté… je t’attends.



Scène IX.

DE LANGEAIS seul, sortant de l’armoire.

Découvert !… perdu !… Dieu m’est témoin que ce n’est pas pour moi, mais pour elle, pour elle seule que je tremble… Impossible de sortir ! cet homme… Où me cacher ?… là !… (Il se roule dans les rideaux de la fenêtre.) Ah !… et ma bûche… et mon coussin…

Finot à gauche, en dehors.

Allons !… montez donc, Bélisaire.

De Langeais.

Ma pauvre… pauvre femme !… comment la prévenir ?



Scène X.

DE LANGEAIS dans le rideau, ROSETTE, FINOT, UN COMMISSAIRE, UN SERRURIER ; deux gendarmes.
Rosette.

Heureusement, ils n’étaient pas loin. Ah ! le serrurier…

Finot.

Oui, il allait sortir.

Rosette.

Il s’agit de trouver le secret d’une cache nouvelle… Allons, malin !

Le Serrurier ouvrant l’armoire.

Ça me connaît… une planchette tournante…