Page:Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, Guillaumin, 1.djvu/363

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est dominante, et finit aux cantons de Roquefort et de Tartas (ouest), comme pour constater que là où le pin s’arrête, là s’arrête aussi la prospérité du pays. — La seconde série des 14 cantons qui présentent le moindre accroissement, renferme précisément tous les cantons agricoles et vinicoles du département. La grande lande et le Maransin n’y sont pas plus représentés que la Chalosse et l’Armagnac dans la première.

Ces deux séries présentent les résultats suivants :

CULTURES. POPULATION.
vignes. pins. 1804 1841 augmen-
tation
.
hect. hect. hab. hab. hab.
1re série… 2 160 150 022 89 910 127 463 37 553 42 p. 100.
2e série… 18 093 16 821 145 640 160 049 14 449 10 p.100
Totaux. 20 233 166 843 235 259 287 552[1] 52 002 22 p. 100.

Dans le tableau de la population des cantons on remarquera quelques faits qui semblent ne pas s’accorder avec ces déductions : 1o Dax et Saint-Esprit, qui n’ont pas de pins, figurent en tête de l’échelle, comme présentant une augmentation de population de 56 et 43 p. 100. — Mont-de-Marsan, qu’on s’attendrait à trouver dans la première série ne vient qu’en troisième ligne dans la seconde, et n’offre qu’un accroissement de 19 p. 100. — Montfort, qui est un canton vinicole, et qui, par ce motif, devrait être l’un des derniers du tableau, a encore huit cantons au-dessous de lui, et présente une augmentation de 11 p. 100.

  1. La différence, du reste insignifiante, qui se trouve entre ce chiffre et celui de 288 077, porté au dénombrement, provient d’erreurs d’additions qui se sont glissées dans l’annuaire.