D’abord, la monnaie n’étant qu’un instrument de circulation, devenu, par son accumulation à la Banque et la substitution presque générale du papier au numéraire, une propriété commune, dont l’usage, partout dédaigné, est gratuit, les producteurs-consommateurs B, C, D etc., n’ont plus que faire des écus de A. Ce qu’il leur faut, ce sont les matières premières, instruments de travail et subsistances dont A est détenteur.
A commence donc ses opérations avec son capital, marchandises, que par hypothèse nous fixerons à 10,000 fr. Cette ouverture d’opérations de A s’exprime sur ses livres de la manière suivante :
1. Doit Marchandise générale à A, compte de Capital :
Que fera A de cette marchandise ? Il la vend aux travailleurs B, C, D, etc., c’est-à-dire à la société consommatrice et reproductrice qu’ici ils représentent, de même que lui, A, représente, pour le moment, la société capitaliste et propriétaire. C’est ce que le comptable de A constatera comme suit :
2. | Vente au comptant | à B… | 990 | |
— | à C… | 990 | ||
— | à D… | 990 | ||
— | à E… | 990 | ||
— | à F… | 990 | ||
— | à G… | 990 | ||
— | à H… | 990 | ||
— | à I… | 990 | ||
— | à K… | 990 | ||
— | à L… | 990 | ||
Total… | 9,990 fr. |
Mais si les travailleurs B, C, D, etc., consomment les articles de A, à son tour le propriéraire-capitaliste-entre-