preneur A consomme les produits des travailleurs B, C, D, etc., de qui il doit les acheter, comme ils achètent eux-mêmes les siens. Or, nous avons vu, chapitre 1er, article 3, que la mieux-value donnée aux valeurs consommées par B, C, D, etc., étant, par hypothèse, dans un régime exempt de tout chômage, stagnation, avilissement de prix, de 10 pour 100, le capital de 990 fr. que B a obtenu, par crédit, de la Banque, reproductivement consommé, se transforme en un autre de 1,089 fr. : c’est donc d’après ce prix que A fait ses achats auprès de B, et en acquitte les factures. Ce qui se traduit dans les écritures comme suit :
3. Doit Marchandise générale à Caisse :
Achat au comptant, aux travailleurs ci-après :
à B, | ses livraisons de divers articles pour ma consommation… | 1,089 fr |
C, | — | 1,089 |
D, | — | 1,089 |
E, | — | 1,089 |
F, | — | 1,089 |
G, | — | 1,089 |
H, | — | 1,089 |
I, | — | 1,089 |
K, | — | 1,089 |
L, | — | 1,089 |
Total… | 10,890 fr. |
Pour achever la démonstration, nous n’avons plus qu’à dresser l’inventaire de A.
Doit. | MARCHANDISE GÉNÉRALE. | Avoir. | ||
10,890 fr. | Débit de ce compte au 31 décembre. | Crédit de ce compte au 31 décembre… | 9,900 fr. | |
Restant en magasin des marchandises inventoriées au 1er janvier dernier… | 100 | |||
Perte sur ce compte… | 890 fr. | |||
10,890 fr. | Somme égale. | 10,890 fr. |