Page:Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, Guillaumin, 7.djvu/451

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parer. En attendant, tâchez, par notre ami Michel Chevalier, de nous rendre M. Buloz favorable.

J’oublie probablement bien des choses, mais cela se retrouvera ; car j’espère que vous voudrez bien m’écrire le plus souvent possible, et quant à moi, je vous donnerai souvent de mon écriture à débrouiller.




Mugron, 2 juin 1850.


…Mon cousin est parti avant-hier pour Paris. Il y arrivera à peu près en même temps que cette lettre et vous remettra une bonne moitié de l’article que je fais pour compléter la brochure[1]. Mais cet article a pris un tel développement que nous ne pouvons lui faire suivre cette destination. Il y aura près de cinquante pages de mon écriture, c’est-à-dire de quoi faire un nouveau pamphlet, s’il en vaut la peine. C’est un essai. Vous savez que j’ai toujours eu l’idée de savoir ce qu’il adviendrait si je m’abstenais de refaire. Ceci a été écrit à peu près par improvisation. Aussi je crains que cela ne manque de la précision nécessaire au genre pamphlet. Dans quelques jours, je vous enverrai la suite. Quand vous aurez l’ensemble, vous déciderez.

  1. Ce travail, au lieu de servir de complément au pamphlet Spoliation et loi, devint un pamphlet séparé, sous ce titre : La loi. — Voir t. IV, p. 342, et t. V, p. 1. (Note de l’éditeur.)