Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/213

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(98). ..... Et ne cessé de les attaquer.

Plutarque rapporte à peu près dans lés mêmes termes les propos que tenait Marius contre la noblesse. Il donne aussi la substance du discours que va lui faire tenir directement Salluste.

(99). Un supplément aux légions.

Ainsi que Beauzée, j’ai dit supplément, et non pas recrue, parce qu’il s’agit probablement d’une augmentation que Marius fit en effet tau nombre ordinaire dont était composée la légion. Avant lui elle fêtait de quatre mille hommes, et illa porta jusqu’à six mille deux cents.

(100). S’ils ont failli.

La même pensée se trouve exprimée par Cicéron (second Discours sur la loi Agraire, ch. xxxvi) : Quemadmodumquum petebam, ullime vobis auctores genérismei commendarunt : sic si quid ’ deliquero, nullse sunt imagines, quae me a vobis deprecentur.

(101). ..... Tous les autres appuis sont bien faible

Ici ces.mots, nom cetera infirma sunt, ont été entendus diQ’é- .. remment par presque’tous ceux qui m’ont précédé : caries autres, [appuis me manquent, ont-ils traduit ; mais, pesant plutôt que comptant les autorités, j’ai suivi le sens indiqué par Dureau Delamaile et M. Burnouf. En effet, l’autre version ne serait qu’une froide et inutile répétition de mihi spes omnes in memet sitx, qui se trouve deux lignes plus haut. Marius est d’autant plus fondé à dire ce que tnotre traduction lui prête, que tout récemment un Posthumius Albi-Inus, un Calpurm’us, un Galba, un Caton, venaient d’être condamnés |à l’exil pour leurs concussions, malgré l’éclat de leur noblesse et tous les appuis qu’ils auraient pu trouver dans leurs alliances et leurs nombreux clients.

(102). N’attend que le moment de l’attaque.

Ici je diffère de tous les traducteurs, sans en excepter Dureau Delamalle ; mais j’ai pour moi l’interprétation de M. Burnouf. En effet,