Il portait un beau nom, dit le président de Brosses, sans en être plus connu.
Cicéron dit dans la 2e Catilinaire (ch. iii) : Video, cui Apulia sit attributa, qui habeat Etruriam, qui agrum picenum, qui gallicum, qui sibi has urbanas insidias cædis atque incendiorum depoposcerit.
Cicéron donne la même idée de l’inconcevable activité de Catilina dans sa 3e Catilinaire (ch. iv) : Ille erat unus limendus, etc.
Cicéron, dans la 1re Catilinaire (ch. iv) et dans le plaidoyer pour Sylla (ch. xviii) parle avec détail de cette réunion, qui eut lieu dans la nuit du 6 au 7 novembre chez Porcius Léca.
Cette formule solennelle investissait les consuls d’une autorité presque égale à celle du dictateur. — Ici l’ordre des faits est interverti dans la narration de Salluste. Ce décret, rendu le 20 octobre, était antérieur de dix-sept jours à la réunion secrète chez Porcius Léca. Les projets de Catilina étant découverts depuis plusieurs jours, c’était le 19 octobre que Cicéron en fit part officiellement au sénat, qui, le lendemain, porta le décret dont il est question dans la présente note.
Cette communication ouvrit enfin les yeux au public sur le projet des conjurés : encore, beaucoup de gens croyaient qu’on exagérait les choses, et que tout ceci n’était qu’une querelle de faction, ordinaire à Rome entre les grands. Ce préjugé survécut même à la mort de Catilina, et obscurcit la gloire que s’attribuait Cicéron d’avoir sauvé Rome.